4 novembre 2012

Les sept paroles du Christ

Plusieurs commentateurs nous ayant "interpellés" sur notre dernier post sur le sens de la mortification, et comme nous sommes dans le registre de la musique, nous vous proposons "Les Sept Paroles du Christ", oratorio considéré comme le chef-d’oeuvre de Théodore Dubois, écrit pendant le carême de 1867 et créé à Sainte-Clotilde le Vendredi Saint de cette année. 
 
L’oeuvre de Dubois est dédiée à l’abbé Deguerry, curé de la Madeleine, fusillé par les Fédérés à la prison de la Roquette en même temps que l’archevêque de Paris, Mgr Darboy.
 
De Théodore Dubois, Charles-Marie Widor a écrit : "Unité, harmonie : ces deux mots reviennent toujours quand on parle de Dubois". Ses Sept paroles sont, quant à elles, "d’une inspiration élevée et d’un effet grandiose et dramatique" (citation de Henry Eymieu dans Etudes et biographies musicales de 1892). Trois des paroles de cet oratorio, la première, la cinquième et la septième paroles ont une facture tout à fait moderne pour son temps, presque théâtrale, rappelant plutôt le style d’un Rossini ou d’un Meyerbeer que celui des oratorios des maîtres classiques. Ces pages tragiques traduisent admirablement la cruauté et la douleur de la mort du Christ.
 

2 commentaires:

  1. Je ne connaissais pas et je vous remercie pour cette découverte.

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  2. Je connaissais et le morceau que je préfère est pour moi "Pater dimitte illis".

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