11 janvier 2013

L'influence de la musique rock sur le comportement

Tout d’abord : en cette nouvelle année 2013, je tiens à vous souhaiter tous mes vœux de bonne, heureuse, et surtout sainte année. Je reprends donc mon fil de discussion sur le rock et le metal, et termine cette partie entamée sur le contenu du rock n’roll en traitant de l’influence de la musique rock sur le comportement humain. Pourquoi nous fait-elle vibrer, pourquoi sommes-nous tenter d’augmenter le volume lorsqu’on écoute cette musique ?

Autant de question auquel j’esquisse des débuts de réponse… Ces réponses vous plairont… ou pas… Certains y verront une volonté de ma part de diabolisation du rock, car ce qui va suivre n’est effectivement pas un plaidoyer POUR la musique rock. Rassurez vous, ce n’est pas non plus un plaidoyer CONTRE. Je ne vais pas répondre maintenant aux hypothétiques âpres commentaires qui vont m’être fait. J’en profite également pour rappeler aux visiteurs de ce blog qu’il est TRES IMPORTANT de lire mes billets depuis le début. En haut à gauche : cliquez sur l’onglet « Rock et metal ». Ne tardons plus ; je vous laisse lire le fruit de mes petites recherches : bonne lecture à tous !

Ceci est connu : la musique est un facteur extrêmement puissant de développement des émotions humaines. Sur un plan sociologique, il a été considéré que cette musique pouvait avoir une certaine fonction cathartique (a), mais il apparaît que sur un plan plus scientifique, médical pourrions nous dire (les médecins l’expérimentent et le démontrent), le rock n’ roll a une influence sur le comportement humain (b).
1°) La fonction cathartique du Rock n’roll
Il est évident que le divertissement est un bon moyen pour fuir la morosité ambiante qui entoure notre monde social, pour se détacher également de nos activités quotidiennes. Il peut s’agir de sport, il peut également s’agir de musique. On peut se réfugier dans un stade ou derrière sa télévision pour applaudir les performances sportives d’une bonne équipe de football. C’est un moyen de s’évader, de se divertir, de changer d’air. C’est ce que Saint Thomas d’Aquin nomme : « la vertu d’eutrapélie », la vertu du divertissement. On peut également se réfugier dans une salle de concert pour venir y écouter sa musique préférée.
On peut donc se poser légitimement la question de savoir si l’écoute du rock n’roll participe de cette vertu du divertissement.
Les sociologues ont tendance à considérer que le rock n’roll participe d’une catharsis qui permet de canaliser les violences des membres physiques de la société. Selon Claude Chastagner, la musique rock « prévient la violence en la convoquant, l’inocule tel un vaccin pour mieux en guérir… Pour continuer d’agir, la musique doit pourtant garder la trace de son origine brutale… La musique rock, dans sa simplicité populaire, renoue avec ce besoin d’art direct, vivant, « cruel », (…). Elle intègre cette part de violence indispensable à son rôle cathartique. Le rock se présente comme le prolongement le plus direct du rituel sacrificiel dans la culture contemporaine, il purge la collectivité de ses tensions en les reportant sur un élément extérieur dont il procède ensuite à l’expulsion, la star. » (In « La Loi du Rock », p. 123-127, ed. Climats, 1998, cité par Alain Lambert sur musicologie.org).
Il est donc indéniable que si l’on considère que le rock n’roll permet d’évacuer les tensions de violence sociale par ses membres physiques, cette musique apparaît vertueuse en tant que moindre mal pour éviter un mal plus grand. En effet, l’auditeur de la musique rock évacue cette violence en lui-même au lieu de l’évacuer sur le corps social, ce qui pour un certain nombre de médecins, ou musicothérapeutes n’est qu’une vue de l’esprit comme il sera l’occasion de le démontrer un peu plus loin. Tout le moins, dans l’absolu, il est possible que l’évacuation de cette violence en soi-même permette d’éviter un plus grand mal pour le corps social, ce qui ne semble pas forcément exact pour l’individu.
En outre, cette catharsis sociale procurée par l’écoute du rock n’roll démontre d’une philosophie négative du corps social. C’est parce que le corps social est mauvais pour l’individu que ce dernier a besoin de musique. Cela nous renvoi à la célèbre thèse de Jean-Jacques Rousseau : « l’homme naît naturellement bon, c’est la société qui le corrompt ».
Pareillement, si l’on doit considérer le corps social comme étant un pur « contrat », un « contrat social » qui n’existe que parce qu’à un moment, un être humain a voulu se faire supérieur à un autre, provoquant en l’un une souffrance (le dominé), et en l’autre une satisfaction (le dominant), et la musique, le moyen d’évacuer la violence qui pourrait émaner légitimement de cette situation de souffrance de la part du dominé, il en résulte que, non seulement la musique a une fonction éminemment sociale, mais également divine, puisqu’elle permet à chaque membre physique du corps social d’oublier ses rancœurs, ses haines vis-à-vis de son dominant. Par contre si l’on devait considérer comme Aristote que l’homme est un être naturellement social, le corps social ne naît pas nécessairement d’une souffrance, et le contrat social n’existe simplement que parce qu’il est naturel. La musique pourrait participer d’une autre fonction que celle de la catharsis pour le corps social.
La fonction cathartique de la musique amène à sa divinisation. Mais il ne s’agira pas d’une divinisation intellectuelle. Il s’agira d’une divinisation du divertissement. Dans la lignée de Nietzsche, Claude Chastagner explique : « Le rock est une survivance du rituel sacrificiel affaibli et désacralisé par le travail de sape de la parole du Christ, mais, comme tous les avatars contemporains du sacrifice, du sport à la politique, encore partiellement efficace (…), la musique n’apparaît qu’avec la ritualisation de cette violence » (Claude Chastagner, id, p 123-127). (à lire également, cet intéressant billet sur la catharsis dans le Black Metal, sur Inner Light).
Ainsi, le rock aurait un rôle éminemment social. Mais que devient l’individu dans tout cela ? Lui qui se voit obligé de supporter un moindre mal pour éviter un mal plus grand ? Ce n’est pas la sociologie qui peut répondre à cette question, mais bien la science, et plus précisément la médecine.
2°) Aspects médicaux
L’écoute de la musique influe sur notre physiologie et sur notre psychisme. Il s’est avéré qu’aux vus des études réalisées l’écoute réitérée des musiques issues du rock pouvait donc engendrer des vicissitudes physiologiques (1) et des vicissitudes psychiques (2).
(1)  Les vicissitudes physiologiques du rock.
Le musicothérapeute Adam Knieste explique : « Le problème central causé par la musique rock chez les patients que j’ai traités découle clairement de l’intensité du bruit qui provoque l’hostilité, l’épuisement, le narcissisme, la panique, l’indigestion, l’hypertension et une étrange narcose. Le rock n’est pas un passe-temps inoffensif. C’est une drogue plus mortelle que l’héroïne et qui empoisonne la vie de nos jeunes » (Balducci, p. 150).
Le rock provoque au moins deux sortes de vicissitudes physiques :
- troubles de l’ouïe,
- troubles sexuels.
(a)   Troubles de l’ouïe.
Le rock est une musique qui s’écoute fort. Comme disent les jeunes, « on fout le volume à donf ! » Dans les boîtes de nuits et les concerts, la musique est tellement forte qu’on a l’impression que le cœur va décoller et que les tympans vont éclater. Lorsqu’on sort de ces endroits, on a l’impression d’avoir les oreilles dans du coton. C’est sans doute qu’écouter de la musique si fort, ça n’est pas très bon pour les oreilles. Les sondages aujourd’hui montrent que les gens sont atteints de surdité très tôt, en raison de la fréquentation des boîtes de nuits, des concerts, et surtout, par le fait de l’apparition du walkman. Les statistiques chiffrées seront évoquées un peu plus loin.
Précisons cependant que ce n’est pas tant le fait d’écouter du rock qui provoque des troubles de l’ouïe, mais le fait de l’écouter fort. Les oreilles auraient du mal à apprécier une écoute prolongée de grégorien ou de musique classique à plus de 120 décibels.
Quoi qu’il en soit, le rock est généralement une musique qui s’écoute fort. Il y a même un mode qui consiste à avoir la sono la plus puissante possible dans sa voiture : le « tuning ».
On peut cependant se demander pourquoi la musique rock s’écoute fort. Le docteur Nghiem Minh Dung répond : la musique rock (notamment le hard rock), qui s’inspire des rythmes « afros » (les autres auteurs préfèrent quant à eux parler de « rythmes populaires des noirs »), est axée sur l’exagération des sons sur basses fréquences (sons graves). Plus une musique comporte de sons graves, plus le sujet a l’intention d’augmenter le volume.
(b)   Troubles sexuels
La signification même du mot « rock n’ roll » nous dira mieux ce qu’on entend par troubles sexuels avec ce genre de musique, mais d’un côté purement thérapeutique, les médecins ont prouvé que le rock engendrait des troubles sexuels.
Dans une étude réalisée sur plus de 200 patients par une équipe médicale de Cleveland dirigée par Bob Larson, «  les vibrations de basse fréquence, dues à l’amplification des guitares-basses, auxquelles s’ajoutent l’effet répétitif du beat, produisent un effet considérable sur le liquide cérébro-spinal. A son tour, ce liquide affecte directement la glande pituitaire qui commande la sécrétion d’hormones. Le résultat global est un déséquilibre des hormones sexuelles et surrénales, ainsi qu’un changement radical du taux d’insuline dans le sang, de sorte que les diverses fonctions de contrôle des inhibitions morales tombent en-dessous du seuil de tolérance ou sont complètement neutralisées » (in Balducci, p 150).
En résumé, l’écoute prolongée de rock n’roll favorise l’érotisme. Cela rejoint également les expériences du docteur William Sargant de la « Royal Society of Medecine » qui a déclaré : « j’ai des films qui démontrent que les rythmes primitifs d’une tribu primitive au Kenya et un groupe de musiciens dans une salle de danse produisent les mêmes effets de transe. »
D’autres inconvénients ont pu également être répertoriés. Dans ce même rapport de Bob Larson, « on a noté que cette musique pouvait avoir des effets physiques étonnants : changement dans le pouls et la respiration, sécrétion accrue des glandes endocrines, en partie de la glande pituitaire qui règle les processus vitaux de l’organisme. Quand la mélodie monte, le larynx se contracte. Quand elle descend, il se relâche. Le métabolisme de base et le taux de sucre dans le sang se modifient au cours d’une audition. On peut donc envisager de jouer sur l’organisme humain, comme un instrument musical (…) » (Balducci, p 151).
Et de fait, certains musiciens n’ont pas hésité à avouer que leur objectif était de s’emparer du corps humain. Nous l’avions déjà souligné plus avant.
(2)  Les vicissitudes psychiques du rock.
La musique rock, nous venons de le voir, engendre des effets néfastes sur le comportement physique de l’homme. Ses effets physiques se répercutent sur le psychisme de l’individu. La philosophie nous enseigne en effet que notre intelligence s’éduque à raison de notre connaissance du monde par les sens externes. Si dès lors nos sens externes sont déréglés, notre perception du monde le sera aussi. C’est ce que tend à démontrer le docteur Nghiem Minh Dung.
(a)   Conséquences psychiques du fait des troubles de l’ouïe engendrées par la musique rock.
Ces conséquences peuvent être le fait de l’augmentation du bruit en général, mais depuis l’apparition du rock n’ roll et du walkman on s’est aperçu que la surdité partielle a augmenté de façon considérable dans les pays européens. D’après le Docteur Mouret (musicothérapeute), on dénombre un million d’adolescents atteints de surdité partielle en Grande Bretagne. En Suède, le taux de surdité partielle de la population est passé de 1,5 % à 19,3 % en l’espace de dix ans. En France, 25 % du contingent français est atteint de surdité partielle. On sait aujourd’hui que l’augmentation de la surdité n’est pas seulement due à l’augmentation du bruit en ville, mais aussi en raison de la fréquentation des concerts rocks et des boîtes de nuits. C’en est devenu un phénomène de société.
Cette augmentation de la surdité engendre différentes sortes de troubles : comportements agressifs, querelles de ménages... Ce phénomène a d’ailleurs été pris très au sérieux par les autorités françaises, et principalement a été édité un guide de recommandation aux maires de France sur le bruit, et le législateur a pu prendre certaines dispositions de manière à éviter de trop grandes pollutions sonores liées à l’organisation des concerts et festivals (Code Santé Publique - R1334-33,  Code environnement - L571-23, Code environnement - L571-17). Malheureusement pour les riverains des festivals, les seuils de tolérance en terme de décibels sont régulièrement dépassés, ce qui vaut tant pour le HellFest de Clisson, mais également pour les autres festivals.
Selon le Docteur Nghiem Minh Dung, la surdité précoce engendre d’autre part des troubles psychiques graves chez les enfants. On constate du fait de ces troubles une augmentation des échecs scolaires. Schématiquement, on sait que l’écoute, qui se fait par les oreilles est sous le contrôle du cerveau, autrement dit de l’état d’esprit de l’individu, de la volonté ou du refus souvent inconscient d’écouter, c’est à dire capter, analyser, comprendre et enregistrer l’information sonore. Ainsi, par exemple, à la suite de chocs affectifs répétés avec les parents, l’enfant refuse inconsciemment de les écouter, parce que l’écoute suscite en lui une souffrance. Alors, à son insu, les muscles de l’accommodation de l’oreille se relâchent, et la transmission mécanique de l’oreille moyenne se fait mal, si bien que les messages (ordres, leçons, conseils) cessent d’être enregistrés. L’enfant masque la source de ses désagréments qu’il ne peut physiquement éloigner. Il entend bien, mais il n’écoute pas ; on dit que l’enfant fait le sourd (on parle communément de « guérilla de l’enfant »). Les pédiatres spécialistes des difficultés scolaires graves reconnaissent que ces troubles peuvent naître de la pollution de l’écoute. En bref, l’excès de décibels provoqué par l’écoute du rock n’ roll favorise la guérilla de l’enfant.
(b)   Conséquences de l’écoute du rock n’ roll sur la volonté.
Plus grave que les troubles de l’ouïe, on sait que l’écoute de la musique en générale influe sur la volonté. Toujours selon le docteur Nghiem Mhin Dung, les méthodes d’induction de la psychose collective par martèlement émotionnel utilisées par les rockers sont calquées sur celles des agitateurs révolutionnaires, des meneurs de foules, et des organisations de manifestations de masse. Toute personne inattentive, trop confiante (sympathisante), trop spontanée, donc pas du tout habituée à surveiller et à contrôler ses propres émotions et sentiments en public, risque de voir son cerveau émotionnel capté et dominé par les agitateurs professionnels connaissant bien les trucs de la manipulation. On peut donner quelques exemples :
Tout d’abord, on sait que, pour donner du cœur au ventre aux troufions on les faisait monter au front au son du tambour et de la trompette...
Ensuite, on utilise les musiques rythmées pour les manifestations de grande envergure. C’était le cas pour la manifestation contre le PACS en 1999. Est-ce que cela le sera pour la manifestation du 13 janvier prochain contre le projet de loi relatif au mariage pour tous ? Sans doute y a-t-il là matière à réfléchir sur la manière dont se déroulera cette manifestation. Est il souhaitable que matériel de sonorisation et tuti quanti soient utilisés dans un but de propagande anti-mariage gay, avec gros son de rock et techno ?
Enfin, les concerts rocks peuvent engendrer des scènes de violences, ce qui a été admis par certains musiciens d’ailleurs.
Mick Jagger, leader des Rolling Stones a pu déclarer : « Nous travaillons toujours à diriger la pensée et la volonté des personnes, et la plupart des autres groupes en font autant ».
Ceci amène à faire une comparaison avec les musiques populaires africaines. Il existe une pratique africaine que les spécialistes appellent « Tradithérapie ». Il s’agit d’une sorte de psychothérapie de groupe par laquelle on cherche, au moyen de l’état de transe provoqué par les battements rapides du tam-tam, la présence de tous les membres de la tribu, la mise en scène (sacrifice d’animaux, aspersion des communiants avec du sang), les incantations et les exhortations, à rétablir l’équilibre de l’individu en le réintégrant moralement et affectivement dans le cadre de son clan, de sa famille, de ses ancêtres, de ses dieux. Ceci se traduit notamment par des scènes de copulation.
Dans ce contexte, on constate que la musique peut être utilisée dans un but de propagande. Il ne s’agit pas d’inciter l’individu à réfléchir. Cet état de transe provoqué par les musiques au rythme syncopé (donc pas seulement le rock) ont donc dans certains contextes (rassemblement d’une population pour l’inciter à aller au front, à s’égosiller dans une manifestation...), un but affiché de propagande. Il s’agira de penser et d’agir comme la musique.
Néanmoins, un bémol doit être souligné quant à l’influence de la musique sur notre volonté. Selon l’ethnologue François Rouget, il n’y a en réalité pas de lien intrinsèque entre la musique et les situations de transe qu’elle induit, non qu’il n’y a pas de lien de causalité entre transe et musique, mais simplement parce que c’est en réalité le sujet (l’auditeur) qui se met lui-même dans cet état, en « communiant » avec l’artiste, ce qui rejoint l’idée de la divinisation du musicien par l’auditeur (cf supra, ce que nous avons écrit sur la catharsis dans le rock n’roll). En fait, dans les situations de transe, la musique n’est qu’un support déterminant pour provoquer la transe, mais la musique ne peut pas elle-seule provoquer la transe sans une acceptation du sujet. En d’autre terme : il faut qu’un contrat bilatéral s’établisse entre l’auditeur et le musicien. Le musicien doit exposer son message, et l’auditeur l’accepter. Tant qu’il ne l’accepte pas, l’auditeur ne peut pas « subir » la musique. Voici comment conclu François Rouget :
« On s’est souvent représenté la musique comme douée du pouvoir mystérieux de déclencher la possession et les musiciens de la possession comme détenteurs d’un mystérieux savoir qui leur permet de le manipuler.
Il n’en est rien […]. Il n’y a là aucun mystère. S’il y en a un, c’est dans la transe elle-même, comme fait de conscience, qu’il réside, et s’il faut en chercher une explication, c’est apparemment dans la toute puissance d’une certaine conjonction de l’émotion et de l’imaginaire qu’on la trouvera. C’est d’elle que naît la transe. La musique ne fait que la socialiser et lui permettre de s’épanouir. » (Gilbert Rouget, La musique et la transe, Gallimard, 1990 (1ère éd 1980), cité par Pierre Benoît, in « Les Chrétiens et les Musiques Actuelles »)
Maintenant : il apparaît certain que culturellement, notre contemporain est habitué à satisfaire ses émotions par le biais du support musical. Il a donc, culturellement parlant, une importante propension à se laisser piéger par la musique, d’autant plus s’il est jeune. L’étude du musicien Alain Busschaert auprès des jeunes est à ce titre essentielle. Ayant enseigné de nombreuses années, il proposait à ses jeunes élèves un sujet sur lequel ils étaient entièrement libre d’écrire, voire de dessiner : « que vous fait ressentir la musique ? » Il a réuni plusieurs milliers de copies, et a commencé à exposer un travail de statistiques très intéressant. Il en a fait part dans un article paru dans famille Chrétienne en 1988, et a laissé un certain nombre de ces copies en consultation libre sur le site de l’association Anne-Lise et Julien. Il en ressort essentiellement que la musique influence notablement le comportement des jeunes, pour le meilleur, comme pour le pire. 
Pour certains musicothérapeutes, comme Rolando Benezon et Valter Dadone, les mouvements de transe provoqués lors des fêtes technos constituent une sorte de « séance de musicopsychothérapie de groupe dans laquelle le thérapeute (disc-jockey) produit des stimuli sonoro-musicaux en interagissant avec les gens et en laissant libres les expressions corporelles et la créativité individuelle (…) Tout cela se rapproche d’un état d’altération de la conscience (…) C’est l’idée de la musique constituée par un flux sonore continu sur lequel celui qui écoute peut se laisser porter librement par le son comme une espèce de flux sanguin fœtal. C’est également pour cette raison qu’il y a une induction d’effets régressifs, qui est ce que je considère comme le plus dangereux, du fait de ne pas être accompagné par un partenaire musicopsychothérapeute. En réalité, ce sont des états de groupe qui vont à la dérive par des voies insoupçonnées et qui sont abandonnées au libre arbitre de la personnalité de chacun » (In Eugène Jacques, « La Musique et ses effets », p 70). Bien entendu, il n’y a aucune raison pour que ce phénomène ne puisse pas ne pas être généralisé à d’autres formes d’expressions musicales, mais il est vrai également qu’il a plus de chance de se retrouver dans les rassemblements du genre « rave » ou « free parties » ou la conscience est déjà altérée par la prise de drogues.
(c) Conséquence de l’écoute du rock n’ roll sur le développement du cerveau humain.
Il s’agit ici de la conséquence la plus « discutée » aujourd’hui en matière de neurosciences, et l’actualité récente a montré combien ce sujet avait évolué ces dix dernières années, avec l’ouvrage de référence en la matière d’Oliver Sacks : « Musicophilia, la Musique, le Cerveau et nous » (2009), ou encore, l’ouvrage de Daniel Lévitin « De la Note au Cerveau » (2010).
Cependant, il n’apparaît pas que ces ouvrages traitent du rock n’roll, mais plutôt de l’influence de la musique sur notre comportement, sans stigmatiser tel ou tel genre de musique.
Pourtant, lorsque le Professeur Lucien Israël écrit « Cerveau droit, Cerveau gauche, Cultures et civilisations », il y est question de musique, de « grande musique » qu’il oppose aux « avatars modernes de la musique populaire que sont le rock, le rap et les sonorités appareillées » (In Lucien Israël, p 191), mais auparavant un constat s’impose. Les découvertes neurologiques de ses 50 dernières années ont tenté d’analyser le fonctionnement du cerveau humain. Loin de nous l’idée de tenter de décrypter de façon simpliste comment fonctionne le cerveau. Lucien Israël faisait d’ailleurs remarquer dans l’une de ses interviews que le nombre de connexions dans un simple cerveau humain était équivalent – voire supérieur – au nombre de particules dans l’univers, et qu’en conséquence, il ne sera jamais possible de comprendre de façon absolue comment fonctionne ne serait ce qu’un seul cerveau humain (« il y a dans le cerveau entre trente et soixante milliards de cellules, peut être même cent milliard. Chacune comporte des prolongements qui se ramifient jusqu’à constituer des milliers de branches distinctes, lesquelles prennent contact avec les extrémités identiques de milliers d’autres cellules, en des jonctions qu’on appelle des synapses » Lucien Israël, p 26). En outre, malgré la qualité des recherches neurologiques, les neurosciences sont des sciences récentes. Nous n’en sommes probablement qu’aux balbutiements.
Néanmoins, des faits se sont avérés dans l’examen du cerveau humain qui schématiquement est divisé en deux pôles (c’est effectivement plus complexe, et les médecins, neurologues ou autre professionnels de la santé voudront bien pardonner au béotien que je suis, j’espère) : l’hémisphère droit et l’hémisphère gauche. Ces termes sont d’ailleurs aujourd’hui plutôt décriés, car dépendent de la latéralisation des individus (selon par exemple qu’on est droitier ou gaucher). Schématiquement, le cerveau droit est le siège des passions, et le cerveau gauche, celui de la raison. Fermons ici cette parenthèse, et revenons à nos moutons, c'est-à-dire la musique, et particulièrement le rock n’roll.
Dans son ouvrage, « Musique, Intelligence et personnalité », le docteur Nghiem s’était aperçu que le rock n’ roll, et plus généralement, les musiques aux rythmes syncopés avaient une propension plus importante à favoriser les stimuli du cerveau droit au détriment du cerveau gauche. Pour le docteur Nghiem Mhin Dung, les musiques aux rythmes syncopées (donc le rock) empêchent nécessairement l’individu de poser un acte de volonté. Ce sont des musiques de passions utilisées pour « niveler la population par le bas ».
Nous ne pouvons pas suivre la voie du Docteur Nghiem Mhin Dung, pour cette simple raison qu’il n’y a pas que le rock n’roll et autres musiques rythmées qui s’adressent principalement au cerveau droit. C’est le cas de la musique en général, du moins pour ce qui est de la mélodie et de l’harmonie. Le rythme, quant à lui, favorise les stimuli du cerveau gauche. Nous suivrons plus volontiers le Professeur Lucien Israël qui nous précise que musicalement, « nous (…) sommes vécus par le cerveau droit, pour le meilleur et pour le pire.
« Pour le pire » est peut être une expression appropriée. Je veux parler des avatars moderne de la musique populaire que sont le rock, le rap et les sonorités appareillées (…).
Ce qui fait aujourd’hui vibrer les jeunes d’occident, mais aussi par exemple ceux du Japon, c’est une musique tout aussi capable que l’autre d’induire des transes, mais qui, de ce point de vue, se comparerait davantage aux drogues dures que douces. Elle provoque une sorte d’agressivité triste, de communion dans la violence et l’insatisfaction qui n’élève pas l’âme, qui ne constitue certainement pas « le meilleur soutien des affligés », mais plutôt injecte solitude, révolte, désespoir, à une jeunesse qui a déjà trop de raison objective de s’inquiéter. Il ne saurait bien entendu être question d’utiliser la musique comme un tranquillisant destiné à conjurer l’angoisse ou à paralyser une révolte constructive nécessaire. Mais effets et causes dansent d’un même mouvement et finissent par se confondre. Il serait souhaitable que des études menées par des neurobiologistes et des neuropsychologues comparent les effets sur les esprits d’une sonate de Beethoven et d’un air de rock, d’une partita de Bach et d’un morceau de rap. En plus de l’effet de catharsis, on pourrait peut être déceler quelques effets pervers sur les âmes, dont la physiologie neuronale pourrait rendre compte. »
Or à ce jour, aucune étude comparative sérieuse n’a été réalisée sur différents genres de musique. Il y a eu bien sûr cette fameuse étude sur l’effet « Mozart », mais voici ce qu’en a écrit récemment Elisabeth Gordon dans l’Hebdo du 17 février 2010.
«Prélude ou requiem pour l’effet Mozart?». En titrant ainsi un de ses articles, en 1999, Nature a tenté de mettre un terme à une vive polémique qu’elle avait elle-même allumée. Six ans plus tôt, la revue scientifique avait en effet publié une étude de la psychologue américaine Frances Rauscher qui montrait qu’après avoir écouté de la musique du compositeur autrichien pendant dix minutes, des étudiants californiens amélioraient leur quotient intellectuel. «L’effet Mozart» était né, sous-entendant que la simple et brève écoute de cette musique rendait plus intelligent. La nouvelle a été reprise par les médias du monde entier et elle a même incité l’Etat de Géorgie à offrir des CD du compositeur aux femmes enceintes afin d’accroître le QI de leurs futurs bébés.
Depuis, les assertions de la psychologue américaine ont été vivement critiquées par la plupart de ses collègues, qui ont jugé que son «protocole expérimental était inadéquat», comme l’écrit Daniel Levitin, et qui n’ont pour la plupart pas pu reproduire ses résultats. Lorsqu’ils y parviennent, «l’amélioration observée s’explique par un simple effet d’éveil», commente Isabelle Peretz, ajoutant que l’écoute d’une histoire captivante a sur les étudiants le même effet. »
Bref, il nous faut le confesser : dire que le rock n’roll détruit le cerveau n’est à ce jour pas prouvé, mais dire qu’il ne le détruit pas n’est pas non plus prouvé. Tout le moins, reste ce problème de transe, mais il n’a pas été expérimenté sérieusement dans les neurosciences. Tout ce que l’on peut retenir de l’utilisation de la musique dans les neurosciences aujourd’hui est qu’il a été constaté certains effets bénéfiques de la musique pour soigner certaines maladies neurologiques, comme la maladie d’Elsheimer ou la maladie de Parkinson. En aucun cas le rock n’roll n’a été fustigé, et à ma connaissance, il ne m’est pas apparu que le Professeur Oliver Sacks se soit spécifiquement penché sur la question du Rock n’roll. C’est pourtant le souhait d’un Lucien Israël, et c’est évidemment le mien.
Dans les prochains billets, nous tenterons de capter schématiquement les messages propre au rock n’roll.
Sources
-    « Musique, intelligence et personnalité. » (Dr Nghiem Minh Dung, éd. Godfroy de Bouillon, 1995).
-     Extraits de l’interview d’Alain Busschaert effectué par Luc Adrian le 27/05/1993 dans le magazine « Famille chrétienne » (http://alain.busschaert.free.fr)
-     « Cerveau droit Cerveau Gauche – Cultures et civilisations » (Lucien Israël – Librairie Plon – 1995)
-       « Musicophilia, La musique, le cerveau, et nous » (Oliver Sacks, seuil, 2009)
-       « La musique et ses effets – la musicothérapie » (Eugène Jacques, les éditions Quebecor, 2006)
-     « Adorateurs du diable et rock satanique » (Mgr Corrado Balducci – Pierre Téqui – avril 1994)
-       « Les Chrétiens et les musiques actuelles » (Pierre Benoît – Edition des Béatitudes, octobre 2010)
-       « La Loi du Rock », Claude Chastagner, ed. Climats, 1998
-       Pour les sources internet : cliquez sur les liens hypertextes, et vous aurez les sources !!!

90 commentaires:

  1. tl;dr
    Le rock n'est que violence.
    Le rock rend sourd.
    Le rock rend impuissant.
    Le rock rend bête.
    Le rock transforme en mouton.
    Le rock stop la croissance.

    Ah... Ok...
    Mais vos intervention sur ce blog ne sont pas une diabolisation du rock... Non... Pas du tout...

    Une petite chose marrante que je viens de remarquer: tous vos articles sont enregistrer sous le tag "provocation"...

    Autre chose à souligner, la aussi appris dans les commentaires de vos autres articles, c'est que vous appartenez à cette association que vous cité (Anne-Lise et Julien). Et quel est le but de cette association? "Informer" sur le rock que c'est rien que le maaaaaal...

    Vachement objectif...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Que me vaut tant de mépris pour l'argumentation que je viens de développer en ces quelques lignes, Grudu ?
      Je vous suggère à l'avenir d'étayer vos arguments par un raisonnement construit.
      En outre, je ne sais pas ce que vous avez pu écrire au PHCS pour qu'il se soit senti obligé de vous censurer, mais de grâce, ne venez pas polluer le débat avec vos opinions toutes faites : ce n'est pas comme ça que j'apprendrai de vous, ni vous de moi.

      Supprimer
    2. Et sinon, la religion n'est-elle pas bonne pour le cerveau ? la plupart des fanatiques s'en nourrisse, alors je veux bien être ouverte d'esprit et accepter la foie des personnes religieuses mais que eux nous respectent pas alors que la religion limite le savoir de l'homme ? Ne me faites pas rire, tout le monde le sais que dès lors où l'on s'accroche à quelque chose, dans votre cas Dieu, on ne cherche rien d'autre donc pas la vérité. Je trouve ça dommage qu'il y est peut de tolérance de votre pars car une collègue de travail est chrétienne et pratique, et ça ne l’empêche pas de respecter ce que l'on écoute malgré des goûts différents.
      Donc oui je suis du même avis que Grudu, vous diabolisé !

      Supprimer
    3. @ Lucie

      Votre commentaire, je ne sais pas si vous vous en rendez compte, est vide, sans nuances, et sans arguments.
      Et ensuite, vous osez me parler de "respect" et de "tolérance" ?
      Si ce que j'écris ne vous plaît pas, passez votre chemin, et allez écouter des choses qui vous plaisent.
      Maintenant, vous êtes venu sur ce blog, lire "ma" prose. Et le seul commentaire que vous êtes capable de faire, c'est de dire que vous êtes d'accord avec Grudu ? Et alors ? Qu'est ce que ça peut faire ? Ce n'est pas le sujet! Le sujet est le suivant : les influences de la musique rock sur le comportement. Analysez le, et si vous n'êtes pas d'accord, contre argumentez, avec de VRAIS arguments, et pas des trucs du style "vous diabolisez", "vous êtes intolérant", "la religion rend bête et est mauvaise pour le cerveau". Tout ça : c'est nul...
      Et puisque, selon vous, la religion n'est pas bonne pour le cerveau, hissez vous au-dessus. Mais y arriveriez vous ? Ne trouvez vous pas cela prétentieux ? Croyez vous détenir la vérité ? Est ce que d'ailleurs, vous la possédez ?
      N'y voyez vous pas là une contradiction ? A savoir : "moi, je suis plus intelligent que les cathos, la preuve je ne le suis pas (et je ne sais pas et ne veut pas non plus savoir ce que c'est)", et donc alors, le catho moyen n'aurait pas le droit de vous dire des choses qui ne vous plaise pas ? Et d'ailleurs, qui aurait le droit ?
      Mais...ça ne vous effleure pas l'esprit que le catho moyen peut avoir raison ? Parce que, quand on est intelligent, c'est une donnée dont il faut tenir compte. Et si vous teniez compte de cette donnée, vous feriez preuve d'intelligence ; vous iriez lire des livres, et vous serez alors en mesure d'avoir l'honneur de discuter convenablement sur ce bog et nous faire découvrir la vérité.
      Bref, le fait d'écrire des choses qui ne plaise pas n'a rien à voir avec l'irrespect et l'intolérance, comme vous vous plaisez condescendament à le faire, mais avec la raison. A vous de prouver que j'ai tort.

      Supprimer
  2. On va bien entendu laisser Etienneweb vous répondre puisque vous l'interpellez.
    Mais laissez nous dire une seule chose : ce n'est certainement pas avec ce ton que vous parviendrez à promotionner le metal...mais on peut se tromper...
    Bien évidemment, et on assume sans aucune espèce de culpabilité, la CENSURE de vos autres commentaires : eh oui, Grudu, cet espace d'échanges, même costaud, n'est pas votre jardin. A bon entendeur.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @ phcs

      Cf ma réponse à Grudu... Je ne souhaite pas répondre à une personne qui de toute manière, a visiblement pour intention de polluer le débat sans avancer le moindre argument. J'en appelle donc à votre discernement.
      En UDP

      Supprimer
  3. Un argumentaire souvent léger.

    Les groupes de rock et de metal qui se targuent de jouer (très) fort sont connus de tous: The Who, Motorhead,Manowar, Sunn et j'en passe.

    Pour autant, personne n'écoute dans son salon ou dans son baladeur du rock, du metal ou de la polka à 120dB.

    Le rock/metal n'est pas responsable de la mauvaise utilisation du walkman, ni de la "loudness war" qui est un phénomène d'abord créé par la télévision, la pub, les fabricants de matériel audio....et un phénomène qui touche toutes les musiques amplifiées.

    C'est donc un phénomène global. Traiter uniquement ce dernier par le prisme du rock, c'est passer à coté du sujet.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @ kaka

      "Le rock/metal n'est pas responsable de la mauvaise utilisation du walkman, ni de la "loudness war" qui est un phénomène d'abord créé par la télévision, la pub, les fabricants de matériel audio....et un phénomène qui touche toutes les musiques amplifiées."
      J'ai du mal à vous suivre... D'un côté, vous écrivez que le rock/metal n'est pas responsable de la mauvaise utilisation du walkman, de l'autre vous confirmez que ce problème de pollution sonore est également du aux musiques amplifiées. Or, si je ne m'abuse, rock et metal sont des musiques amplifiées. Aussi, je m'étonnes que vous trouviez cet argumentaire léger, et je vous invite donc à contre balancer par de réels arguments.
      Sur la fin de votre commentaire, vous me précisez qu'en plus, c'est un problème global. Or je ne dis pas autre chose. Je vais donc m'autociter :
      "Précisons cependant que ce n’est pas tant le fait d’écouter du rock qui provoque des troubles de l’ouïe, mais le fait de l’écouter fort. Les oreilles auraient du mal à apprécier une écoute prolongée de grégorien ou de musique classique à plus de 120 décibels."

      Supprimer
    2. Oui d'ailleurs je peux écouter aussi fort du Slayer et la cinquième de Beethoven (bien qu'il n'y ait pas de basses fréquences ou je ne sais quoi d'autre qui me force à pousser le volume).

      Et puis si seul le rock était en cause, j'imagine qu'on devrait remplacer le phrase habituelle des baladeurs pas "A plein puissance, l'écoute prolongée du rock peut endommager l'oreille de l'utilisateur", on pourrait même aller jusqu'à placarder ça sur les albums tant qu'on y est.

      Supprimer
    3. Etienne, ce que je ne comprend donc pas, c'est pourquoi s'évertuer à écrire des articles spécifiquement sur le rock en se basant sur des phénomènes qui sont généraux à n'importe quel genre de musique actuelle.
      Si vous voulez parler de sociologie et de rock, Camion blanc a un paquet de références infiniment plus sérieuses, préciseet surtout actuelle à ce sujet. Ca évite les anachronisme avec les propos de types morts depuis une éternité.
      Si vous voulez parler de volume sonore, renseignez vous rapidement sur le phénomène de "loudness war". Mais je crains que ça doive achever la pertinence de votre article et la cible dont il fait l'objet.
      Si vous voulez faire des comparaisons, renseignez vous un minimum car non, le "tuning" n'est pas un mode qui consiste à mettre le son le plus fort dans sa voiture.
      Vous vouliez parler peut etre de concours SPL sans doute? Certes ça existe, mais le milieu de tuning voit aussi des concours de qualité audio.
      'fin bref, une simple recherche sur wiki aurait suffit à ne pas cochonner tout ça dans de l'amalgame de base.

      Comme par hasard, aucun mot sur les protections auditives adaptées qui pourtant bénéficient d'une sensibilisation accrue.
      Comme par hasard, aucun mot sur les professionnels de la sécurité qui bossent sur le Hellfest. Ils pourraient pourtant attester de l'autogestion et de l'attitude positive du public...a mille lieux des mouvements de foules hystériques qu'on a connu avec le phénomène boys band, pendant les concerts de notre Cloclo national ou pendant la beatlemania (le rock était secondaire, les nanas gueulaient tellement fort avant même que la musique commence que même les zicos ne s'entendaient pas).
      A la place, une citation "tape à l'oeil" de Jagger et hop, on en tire une belle généralisation au passage sur 50 ans de rock et 30/40 ans de metal.

      Expérience perso. Zenith de Nantes. Concerts de Rammstein et de Prodigy. Le 1er c'est du metal indus, le 2nd de la big beat.
      Le 1er était plus fort que le 2nd. Pour autant l'attitude du public était nettement plus sage et respectueuse pour le 1er que pour le 2nd.
      Comme quoi, les histoires de volume sonore et de genres musicaux, ça veut rien dire.

      Supprimer
    4. @ Kaka,

      J'ai vraiment trop de mal à vous suivre, encore une fois...

      Vous me reprochez de ne pas m'être interessé au Loundness War, et je reconnai ignorer ce terme jusqu'alors. Alors, j'ai donc suivi vos recommandations, et je suis donc aller consulter l'article "wiki", encyclopédie que vous aimez tant, mais dont on ne sait pas exactement qui écrit les articles, à la différence des auteurs derrière lesquels je me réfugie pour démontrer mes propos.
      Et, devinez quoi ?
      Je ne suis pas d'accord avec vous... Parce que d'un côté, vous me dites que les problèmes de son sont un problème global, ce avec quoi je suis bien entendu d'accord, de l'autre, et je vous ai d'ailleurs répondu à ce sujet, vous m'expliquez que ce problème est récurrent dans les musiques amplifiées (dont le rock et le metal sont). Or, en allant consulter l'article wiki sur la Loundnes War, qui sont les groupes mis en avant pour ces problèmes ? Je vous le donne en mille, des groupes de rock et de metal! Genre, Metallica, Alice In Chains, et puis, comme vous semblez connaître le sujet, vous devez bien le savoir.
      Alors : non seulement cela ne vient pas contredire "la pertinence de mon article et la cible dont il fait l'objet", selon votre propre expression, mais cela vient plutôt la confirmer...

      Vous me reprochez aussi de faire des amalgames... Ou ça ? A propos de ces problèmes de pollution sonore, j'ai démontré (ou plus exactement le Docteur Nghiem) que cela favorisait la "guerilla de l'enfant"... Je ne parle pas des adultes, je ne parle pas des métaleux qui vont au HellFest : je parle des ENFANTS... Montrez donc moi ou est l'amalgame!

      "Comme par hasard, aucun mot sur les protections auditives adaptées qui pourtant bénéficient d'une sensibilisation accrue.
      Comme par hasard, aucun mot sur les professionnels de la sécurité qui bossent sur le Hellfest. Ils pourraient pourtant attester de l'autogestion et de l'attitude positive du public"
      C'est vrai. Beaucoup de gens au HF se munissent de protections auditives, mais c'est quand même loin de faire la majorité tout de même... Si on arrive à 1/10 portant ce genre de protection, ce doit bien être le maximum! Et puis justement, ne trouvez vous pas dommage de devoir porter ce genre de protection pour écouter de la musique ? Ca démontre bien au contraire qu'il y a un véritable problème d'intensité sonore.

      Suite réponse

      Supprimer
    5. suite réponse kaka

      "Expérience perso. Zenith de Nantes. Concerts de Rammstein et de Prodigy. Le 1er c'est du metal indus, le 2nd de la big beat.
      Le 1er était plus fort que le 2nd. Pour autant l'attitude du public était nettement plus sage et respectueuse pour le 1er que pour le 2nd."
      Là non plus, je ne vous suis pas... Ou ai je écrit que l'intensité sonore avait un impact sur la violence d'un comportement ? Nulle part. A moins que je n'ai pas compris l'allusion avec le son et surtout votre conclusion qui pour moi, n'a aucun rapport avec votre démonstration "Comme quoi, les histoires de volume sonore et de genres musicaux, ça veut rien dire."

      BON ! Après cet argumentaire, je vous invite égaleent à lire mon commentaire s'adressant à tous.

      Supprimer
    6. Etienne, si vous avez trop de mal à me suivre, c'est que peut être vous avez la lecture quelque peu sélective. Ou bien que vous me faites dire ce que je n'ai pas dit.

      Pour autant, quand l'article titre le lien entre musique rock et comportement...et qu'il est question ensuite de fort volume pour étayer le propos, c'est qu'on estime qu'il y a un lien entre volume, genre musical et comportement.
      Je vous montrais donc que ça n'était pas forcément le cas et qu'on pourrait arriver à des conclusions similaires avec des exemples extérieurs à l'univers du rock et du metal.

      De fait, on en revient finalement à palabrer sur des généralités...sur un blog dont l'objet est le Hellfest. Vous comprendrez qu'on frôle donc le hors sujet.

      Les amalgames, vous les cherchez encore? Petits indices: tuning, techno, rien que pour commencer.

      Concernant la loudness war, encore une belle lecture sélective. Vous ne retenez que Metallica et Alice in chains pour bien prendre soin de ne pas citer Kayne West, Aguilera, Depeche Mode & compagnie.
      Bref, en ce qui concerne Metallica, il est seulement question du disque "Death Magnetic" si vous voulez tout savoir. J'imagine que l'on a pas attendu l'année de sortie - 2008 - pour constater le phénomène.
      N'importe quel disque de pop music sorti dans les 60 ou 70's qui a été ressorti en CD, remasterisé X fois jusqu'à aujourd'hui voit sont spectre augmenter jusqu'à la saturation. Les 1ers à blâmer dans l'histoire une fois encore, ce sont les industriels de la musique et du média audio/video.

      Si vous dites être d'accord sur le fait que c'est donc un problème global, cette histoire de son trop fort aussi bien dans les mastering comme dans l'utilisation des baladeurs, alors pourquoi charger la mule uniquement sur le rock dans votre article?

      Quand à wiki, désolé mais j'essaie juste de vous donner des pistes pas trop difficiles à dénicher, vu que vous occultez des pans entiers dans votre article. Vous pouvez mettre en doute la fiabilité de cet outil (l'argument habituel, pour faire l'autruche d'ailleurs)... alors permettez moi de faire de même lorsque vous sortez du chapeau le rapport d'1/10 en ce qui concerne les protections auditives.
      Après, tout, google est votre ami et je suis pas non plus là pour vous mâcher le travail.

      D'ailleurs, en ce qui concerne les protections, ce que vous ne comprenez pas, c'est que le fait de disposer de protections permet de conserver l'intégrité de son ouïe tout en conservant les sensations physiques liées à la puissance du son, dans des conditions live.
      Perso, j'ai investi dans des intra-auriculaires à 150€ la paire chez un audioprothésiste et c'est franchement un bonheur avec en plus de ne pas avoir de mauvaises surprises lors d'un concert mal sonorisé (les techniciens ne sont pas toujours en reste).
      Et ça me sert pour pas mal de concert, y compris pour ceux qui ne sont ni rock, ni metal.

      Sincèrement, si vous voulez faire de la socio/physio sur le metal, d'autres s'y sont déjà essayé avant vous et les lires éviterai certains écueils. Comme je l'ai déjà dit, Camion blanc a édité presque une dizaine d'ouvrages sur le sujet. Certes ils sont assez chers, mais complets.

      Supprimer
  4. Je voudrais intervenir sur plusieurs choses en particulier sur les points médicaux qui m'intéressent plus particulièrement.

    Les troubles de l'ouïe :
    Déjà ces troubles peuvent être inhérents à n'importe quelle musique, et le point pourrait se trouver sur un article traitant de n'importe quel autre genre musical. Quant aux boîtes de nuits et aux sons graves, la techno et l'électro en général me semblent plus concernés, comme pour le tuning.
    Il y a un seuil de douleur à 110 dB je crois, et tout son au delà de cette intensité peut rendre sourd que ce soit du rock, de la techno ou une tondeuse à gazon.

    Les troubles sexuels, je suis un peu sceptique quant à vos "preuves médicales", j'aimerais en savoir un peu plus et en outre vous ne dites rien réellement sous les éventuels troubles sexuels engendrés, mis à part montée, de l'érotisme, mais médicalement, ça se traduit par quoi ? Je suis également sceptique, car si il était vraiment prouvé que le rock influait sur le liquide céphalo-rachidien et sur l'hypophyse, on aurait affaire à un véritable problème de santé publique, et pour ça je fais confiance aux médias (quand on voit le cirque qu'ils font avec la pilule de troisième génération pour un décès...), et encore une fois, les déclencheurs de ces éventuels troubles ne se retrouvent pas uniquement dans le rock/metal.

    "Conséquences psychiques du fait des troubles de l’ouïe engendrées par la musique rock."
    Même commentaire que pour l'ouïe, quant à la conclusion, elle est tout bonnement absurde et donne envie de se taper la tête contre les murs, relisez-vous, vous dites :
    - Ecouter de la musique trop fart rend sourd.
    - A la suite de chocs affectifs, l'enfant peut ne plus écouter ses parents (je crois plutôt qu'il y a un manque d'éducation en cause plus qu'une raison médicale)
    Et on passe à "En bref, l’excès de décibels provoqué par l’écoute du rock n’ roll favorise la guérilla de l’enfant." Mais vous faîtes quoi comme raccourci là ? Un syllogisme ? Votre raisonnement est tout bonnement absurde.

    "Conséquences de l’écoute du rock n’ roll sur la volonté."
    Je n'ai pas envie de répondre point par point à cette longue partie, qui n'est pour moi qu'un ramassis de thèses fausses, sauf peut-être celle de M. Rouget. Tout ce que je peux vous dire c'est que j'ai 18 ans, j'écoute quotidiennement du metal depuis mes 13 ans et à aucun moment, et j'en suis certain, ma volonté n'a été altérée je n'ai jamais agit d'une façon qui ne me ressemblerait pas "sous l'emprise de la musique" et il en est de même pour tous mes amis qu'ils écoutent du rock ou autre chose. Quant à la conclusion, quand vous me trouvez une free party qui passe exclusivement du metal, faites-moi signe, en attendant, je ne vois pas ce que ça vient faire ici.

    A suivre.

    RépondreSupprimer
  5. Suite

    "Conséquence de l’écoute du rock n’ roll sur le développement du cerveau humain."

    "Cependant, il n’apparaît pas que ces ouvrages traitent du rock n’roll, mais plutôt de l’influence de la musique sur notre comportement, sans stigmatiser tel ou tel genre de musique."
    Donc, encore une fois, le rock n'est pas plus mauvais que les autres genres musicaux actuels. Et c'est dernière partie est des plus affligeantes, vous évoquez des thèses que vous cassez au paragraphe suivant, et au final, rien sur le Rock.

    "Bref, il nous faut le confesser : dire que le rock n’roll détruit le cerveau n’est à ce jour pas prouvé, mais dire qu’il ne le détruit pas n’est pas non plus prouvé."
    Bref, il me faut le confesser, dire que le grand monstre a spaghettis a créé l'univers n'est à ce jour pas prouvé, mais dire qu'il ne l'a pas créé n'est pas non plus prouvé !

    Bref, votre article n'est qu'un amas de thèses plus ou moins fondées et dont aucune ne concerne exclusivement le rock, le titre est donc un peu mensonger.

    P.S. : Je vous en prie ne faîtes plus croire aux gens que vous aimez le metal, avec un article comme ça, on ne pourrait que vous croire schizophrène.
    Et bonne année à vous aussi !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @ theknot

      Tout d'abord, je ne suis pas médecin, et je n'y connais strictement rien, contrairement à vous, qui d'après ce que j'ai compris, êtes étudiant en médecine.
      Aussi, plutôt que de vous répondre point par point sur l'argumentaire exposé, je vous propose plutôt de faire une critique des sources approfondie.
      Quelles sont ces sources :
      - Docteur Nghiem Minh Dung : pédiâtre. Ce me paraît donc être une excellente source concernant l'effet de la musique sur le comportement des enfants. Le problème soulevé de la guerilla de l'enfant est donc ici soulevé par un pédiâtre, habitué à se confronter aux problèmes pédopsychologiques des enfants. Bien sûr vous avez sans doute raison de dire que l'éducation doit encore plus favoriser ce problème de guerilla, et on est bien d'accord, mais les problèmes de pollution sonore peuvent venir l'agraver.
      Dixon (source citées textuellement dans Mgr Corrado Balducci) : on pourra en dire ce qu'on voudra, mais d'après ce qu'on peut lire de ce monsieur ici ou là, son étude reste une référence (ce qui n'est pas le cas de celle réalisée à propos de l'effet Mozart). Aussi, lorsqu'il parle de "troubles sexuels" favorisant la montée de l'érotisme, cette thèse reste aujourd'hui encore en vigueur. Je ne sais pas s'il s'agit d'un problème de santé publique, mais il est certain que le catholique que je suis ne peut pas cautionner une musique qui a pour risque de nous faire tomber dans des travers érotiques. Rappelez vous de l'effet Presley sur la jeunesse d'amérique!

      suite prochain commentaire

      Supprimer
    2. Vous écrivez :
      "Je n'ai pas envie de répondre point par point à cette longue partie, qui n'est pour moi qu'un ramassis de thèses fausses, sauf peut-être celle de M. Rouget."
      Il va pourtant falloir démontrer que ces thèses sont fausses! Jusqu'à preuve du contraire, je les tiendrai donc pour vraies, y compris l'implacable démonstration de Monsieur Rouget.

      "Quant à la conclusion, quand vous me trouvez une free party qui passe exclusivement du metal, faites-moi signe, en attendant, je ne vois pas ce que ça vient faire ici."
      Je vais donc me répéter : je considère que la techno et tout ce qui passe dans les rave ou free party comme étant des dérivés du rock n'roll. Je vous invite donc à relire nos échanges que nous avions eu dernièrement avec Nicolas Rousseau et vous-même. Vous comprendrez donc que, selon ma thèse, les rave et free party tiennent toute leur place dans cet exposé.

      "Bref, votre article n'est qu'un amas de thèses plus ou moins fondées et dont aucune ne concerne exclusivement le rock, le titre est donc un peu mensonger."
      J'ai un peu envie de renvoyer la balle :"Mais vous faîtes quoi comme raccourci là ? Un syllogisme ? Votre raisonnement est tout bonnement absurde."
      Parce que pour le coup, c'est vous-même qui faites le racourci, puisque vous retenez la conclusion faites sur la partie traitant des neurosciences et la généralisez au reste. votre syllogisme est donc un sophisme.

      "Je vous en prie ne faîtes plus croire aux gens que vous aimez le metal, avec un article comme ça, on ne pourrait que vous croire schizophrène."
      Ca me ravi!!! Disons que ce que vous venez d'écrire me fait penser à Little Richard (en schizophrénie, assez fort, le monsieur...), à Jerry Lee Levis ("J'ai le diable en moi"), ou encore Elvis Presley ("si t'es venu chercher les emmerdes, mec, t'es venu au bon endroit"). Je le prends donc pour un compliment, et j'aime malgré tout toujours le metal, et je me fous complètement de ce que vous pouvez penser de mon équilibre psychologique à ce sujet... Je ne me suis d'ailleurs jamais senti aussi bien.
      Bonne année à vous aussi!

      Supprimer
    3. Je ne remets pas en cause les médecins eux-mêmes qui ont échafaudés ces thèses, cependant, aucun n'a pointé le rock plus qu'un autre genre de musique. D'ailleurs j'aurais aimé que vous répondiez à mon "accusation" de syllogisme car à la relecture de l'article, je pense toujours la même chose. A propos de guérilla de l'enfant, M. Nghiem Minh Dung met en cause le problème de surdité précoce, mais en aucun cas les raisons de cette surdité qui peuvent être la musique, qu'elle quelle soit ou autre chose, c'est vous qui tentez de faire croire que le rock engendre la guérilla de l'enfant.
      Pour les problèmes de sexualité, les raisons principales de mon scepticisme sont que je n'ai personnellement jamais été confronté à ce cas et jamais un ami ne m'a dit un matin "oh tu sais quoi, hier j'écoutais les Beatles tranquillement chez moi quand soudain, j'ai eu une forte envie de sauter sur tout ce qui bouge"

      Pour la techno, je reste sur mon point de vue, c'est pour moi une musique totalement différente du rock, et à la relecture de l'échange sus-cité il ne m'est pas apparu que je sois dans l'erreur, peut-être est-ce le cas, mais je suis loin d'en être convaincu.

      Encore une fois je maintiens ce que je dis, aucune de toutes ces thèses ne pointe le rock, ni surtout le metal, qui vu le nom du site, devrait nous intéresser tout particulièrement.

      "mais il est certain que le catholique que je suis ne peut pas cautionner une musique qui a pour risque de nous faire tomber dans des travers érotiques."
      Pourtant vous confessez l'aimer, c'est ça que je trouve curieux, sans remettre en doute votre équilibre psychologique. Mais c'est votre choix et je ne vous demande pas de me répondre là-dessus, ça vous regarde.

      Supprimer
    4. Considérer que la techno est un dérivé du rock, c'est juste se tromper sur la réalité des choses.
      La techno est une buissonnance de la musique électronique, elle même puisant ses racines dans la musique contemporaine classique avec des pièces musicales de Stockhausen, et ce dès les années 50.
      "Wikipediez" donc la scène de Detroit, la scène techno originelle. Vous y apprendrez que les accords sont empruntés à la funk et au jazz...

      Supprimer
    5. "Je vais donc me répéter : je considère que la techno et tout ce qui passe dans les rave ou free party comme étant des dérivés du rock n'roll. Je vous invite donc à relire nos échanges que nous avions eu dernièrement avec Nicolas Rousseau et vous-même. Vous comprendrez donc que, selon ma thèse, les rave et free party tiennent toute leur place dans cet exposé."

      En effet, je vous invite à relire cet échange, et plus particulièrement pour vous Etienne, je vous invite à faire quelques recherches sur les origines de la techno et des musiques électroniques en général!

      Supprimer
  6. Bonjour,
    Je trouve cet article étrange. Je m'explique.

    Dans votre première partie, vous concluez par :
    "Lui qui se voit obligé de supporter un moindre mal pour éviter un mal plus grand ?".
    Avec cette conclusion, plus certaines phrases comme "Il est donc indéniable que si l’on considère que le rock n’roll permet d’évacuer les tensions de violence sociale", vous affirmez donc que les personnes écoutant du rock (et ses dérivés) sont des personnes violentes, et que sans la musique, elles seraient un danger pour les autres ? (J'espère me tromper, mais c'est comme ça que je l'ai compris en tout cas).

    Concernant les troubles de l’ouïe, je suis tout à fait d'accord avec vous, mais cela concerne tous les types de musique, pas seulement le rock (d'ailleurs, de plus en plus de personnes utilisent des protections auditives lors des concerts/festivals, preuve que les gens commencent à prendre conscience du risque). Pourquoi limiter cela au rock ?

    Vient ensuite la partie sur les troubles sexuels. Rassurez moi, ce Bob Larson responsable de l'étude, on ne parle pas de l'évangéliste américain (J'ai fais des recherches, j'en trouve pas d'autres) ? Car bon, c'est un peu comme demander au chanteur de Watain (que j'écoute en rédigeant ce commentaire d'ailleurs :p) de faire un exposé sur le christianisme, si vous voyez ce que je veux dire. Même chose pour beaucoup de vos sources.

    Et ensuite ? "La musique rock, nous venons de le voir, engendre des effets néfastes sur le comportement physique de l’homme." Bah non, on a rien vu. Vous n'allez pas un peu vite pour affirmer cela ?

    Vous dites ensuite "Enfin, les concerts rocks peuvent engendrer des scènes de violences, ce qui a été admis par certains musiciens d’ailleurs.
    "
    C'est vrai, il y a eu des débordements à certains concerts. Mais la aussi, pourquoi limiter cela au rock ? Cela est déjà arrivé dans tous les types de concerts. Je dirai même que c'est le risque à chaque fois qu'il y a un gros rassemblement de personnes. On dirait que vous essayez de limiter le phénomène au rock (C'est violent le théâtre, regardez Hernani !).

    "dire que le rock n’roll détruit le cerveau n’est à ce jour pas prouvé, mais dire qu’il ne le détruit pas n’est pas non plus prouvé. "
    => Dire que les petits pois détruisent le cerveau n’est à ce jour pas prouvé, mais dire qu’ils ne le détruisent pas n’est pas non plus prouvé. A quoi sert cette partie ?
    Vous dites vous même ensuite que le problème de transe n'est pas prouvé.

    Pour conclure, un article bien long pour au final, ne pas dire grand chose. On dirait que vous êtes partis d'une conclusion (le rock rend violent, sourd, produit des troubles physiques et psychiques), puis que vous avez cherché des sources allant dans votre sens.
    Un peu plus d'objectivité dans vos prochains articles ne serait pas de refus.

    RépondreSupprimer
  7. Un tissu d'inepties camouflé sous un voile diaphane de pseudo-science et de pseudo-références: ça colle assez bien avec le niveau intellectuel et culturel du site.

    Les "références" sont à pleurer de rire et les conclusions dignes d'un exposé de classe de troisième: un peu d'épistémologie des sciences ne ferait pas de mal.

    En conclusion on peut retenir que cet article est à mettre au rebut avec les autres articles sur le rock du même "scripteur": perdre son temps avec autant de persévérance devrait être élevé au rang d'Art.

    RépondreSupprimer
  8. Une sacrée contre-argumentation que voilà Desdemone ! Avec en prime, mais nous y sommes habitués sur ce blog, une bonne dose de mépris de l'autre.

    RépondreSupprimer
  9. Heureusement que vous savez comme personne, tendre l'autre joue pour vous ériger en martyrs.
    Les pics, sarcasmes et agacements que vous récoltez sont peut etre juste le résultat de cette constance aveugle à dénigrer toujours dans l'implicite et le louvoiement un événement, un mouvement musical, une posture artistique.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @ Kaka,
      Ben voyons, c'est tellement plus simple comme cela !

      Supprimer
    2. @Spartacus,

      Vous feriez mieux de répondre aux commentaires un peu plus développés, ça ferait peut-être avancer le débat en attendant les réponses d'etienneweb qui se font un peu désirer.

      Supprimer
    3. Alors on déroule les faits :
      1. Desdemone intervient pour dire globalement...rien en fait et en plus avec mépris.
      2. PHCS le lui fait savoir en notant avec justesse que ce cas n'est pas isolé. Là dessus, pas de réaction de l'intéressé comme beaucoup de ses intervenants qui viennent une fois sur le blog et puis qui disparaissent
      3. Kaka en rajoute une couche dans l'approximation
      4. Vous intervenez en 2 lignes pour m'indiquer ce que je DEVRAIS faire en zappant la raison de MON intervention et,juste après, en INTERPELLANT Etienneweb comme s'il était à votre dispo et devait répondre dans la minute !
      Pour faire la leçon, encore faudrait-il commencer par écouter l'autre et entendre ce qu'il dit.
      Ma question est par conséquent simple : l'intervention de Desdemone était-elle oui ou non argumentée, constructive et respectueuse puisque c'est de cela dont il s'agit.

      Supprimer
    4. Spartacus, désolé de devoir donner dans la synthèse.
      Pour autant, depuis que je participe à ce blog, j'estime avoir le mérite de ne pas pondre uniquement des commentaires d'une poignée de lignes, ce qui est malheureusement loin d'être votre cas.

      A part réagir aux sarcasmes par le sarcasme et dire amen à tout ce que pond PHCS, vos commentaires manquent trop souvent de contenu.

      Supprimer
    5. @Spartacus :

      C'est justement la raison de votre intervention qui m'échappe. Je vois mal ce que vous venez faire en faisant la police ici, parce que si vous voulez vraiment discuter du sujet, il me semble qu'il y a des réponses un peu plus argumentées que celle de Desdemone.
      Quant à savoir si sa réponse était ou non respectueuse et argumentée, je vous remercie, mais je n'ai pas besoin de vous pour ça. De plus, si je puis me permettre, je fais peut être la leçon sur ce genre de commentaire à la ***, mais je fais au moins l'effort de développer mes réponses qui à part celle-ci sont, et je n'en dirais pas autant pour vous, en rapport avec le sujet. En attendant, trêve de digressions, et si vous avez quelque chose à dire sur le sujet, ce sera un plaisir de vous lire et de vous répondre.

      Supprimer
    6. Je suis moi aussi un habitué de ce blog et j'y interviens quand et comment bon me semble, exercant tout bonnement le droit à ma liberté d'expression ( sous réserve que PHCS publie mes messages) et en rectifiant certains propos inexacts et balancés comme étant des vérités comme sur le billet précédent.
      Quand au rock, cela fait bien longtemps que j'ai intégré que ce n'était pas que de la musique (quand cela en est) et encore moins le metal dont il est question.
      Comme j'ai intégré aussi que le surréalisme est bien plus qu'une école artistique !

      Supprimer
    7. "Quand au rock, cela fait bien longtemps que j'ai intégré que ce n'était pas que de la musique (quand cela en est) et encore moins le metal dont il est question."

      D'accord. Et le jazz, ce n'est pas que de la musique. La musique concrète, ce n'est pas que de la musique. Bach, Beethoven, Wagner, il faudrait être insensible pour dire que ce n'est QUE de la musique! La musique folklorique same, ce n'est pas, non plus, que de la musique! Où voulez-vous en venir?

      Pouvez-vous juger de ce qui est de la musique, de ce qui n'en est pas ("quand cela en est"), et de ce qui est plus QUE de la musique? Cela manque de modestie.

      Supprimer
  10. De plus en plus puant se blog!
    Le rock c'est le maaaaaaaallll !!!!
    Faites gaffe les mecs vous allez vous mettre à écouter les disques à l'envers pour trouver des messages subliminaux!
    Qu'est ce qui se passe? Avec vos confrères de haine qui se la touche en ce moment à leur manif raciste, vous vous lâchez enfin?
    Parce il y en a eu des article de merde sur ce blog MAIS ALORS CELUI LA !!!!
    C'est juste pathétique de début à la fin.
    Le résumé de Grudu est exactement ce que dit ce post, mais en bon gros censeur hypocrite que vous êtes, c'est de la négation avec interdiction pour ceux que vous agressez et insultez de répondre...
    Tellement ouvert au débat... Tellement démocratique...
    Il est impossible de contre argumenter contre ce post car il est impossible de contre augmenter contre l'idiotie, la mauvaise fois, les mensonges et les hypocrites comme vous.
    La haine n'est que des votre coté.
    La censure n'est que de votre coté.
    La volonté d’imposer votre diktat religieux n'est que de votre coté.
    Vous ne voyez QUE le mal.
    Vous vivez PAR le mal.

    Oui, je sais que mon commentaire vas encore être censurer que que vous pourrez arguer que vous ne recevez rien que des insultes (une bien belle allégation sans preuve d'ailleurs, mais pour quelqu'un comme vous qui passe sont temps à en réclamer aux autres, c'est juste hypocrite....ENCORE....) et faire un nouvel amalgames bien puant que les "metalleux" sont tous des 'insérer ici une insulte'.
    Mais cela ne feras de vous qu'un être encore plus pathétique que vous n'êtes déjà...

    RépondreSupprimer
  11. Bon alors, on va arrêter les blagues trois minutes là... En publiant ce genre d'inepties vous ne servez pas votre cause.

    Beaucoup ont déjà signalé les syllogismes incroyables du niveau "un chien est donc un chat", mais en poussant plus loin, toutes les références "scientifiques" citées sont introuvables sur pubmed ou google et les autres moteurs de recherche à ma connaissance. Je suis moi-même scientifique, donc curieuse, mais pas de trace de ces articles ?... Seraient-ils désavoués par la communauté scientifique dans son ensemble ?!

    Quant aux diverses vicissitudes prêtées à la musique rock et à ses cousins, soit elles sont généralisables à tout (volume sonore général), soit absolument inoffensives - augmentation de l'érotisme : allumez la tv après 1h du matin, là vous en aurez de l'érotisme - et à ce jour on parle de troubles sexuels lorsqu'il s'agit de pulsions incontrôlables ou de dysfonctionnement physiques ! A ce jour, avoir une libido ne peut pas entrer dans la catégorie du trouble sexuel.
    Et pour finir, le trouble de l'attention ou l'aliénation (qu'importe je refuse de relire ce ramassis d'âneries une fois de plus pour vous citer) : avez-vous consulter l'étude sociologique de Nicolas Bénard présent sur le site à plusieurs reprises et qui souligne explicitement la présence de gens ayant un niveau d'étude plus élevé et des professions supérieurs par rapport à un échantillon pris aléatoirement ? Personnellement, je connais plus docteurs, ingénieurs et cadres qui s'y rendent. J'évolue dans ce même milieu sociologique, et je doute que des gens (des chercheurs en neurobiologie puisque c'est =P ) soient influencés d'une quelconque manière dans leurs pensées par de la musique.

    Enfin merci, j'ai beaucoup ri, et promis je vais partager cet article, histoire que je ne sois pas la seule !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pour une scientifique, s'en remettre à Google et aux moteurs de recherche, cela laisse rêveur...
      J'aime bien aussi la référence à l'étude socio qui m'a bien fait rire ! Le fait d'être cadre supérieur serait un gage d'intelligence et le préserverait plus que d'autre ? Désolés mais quand je vois nombre de cadres raisonner et agir au quotidien dans le monde et les entreprises, côté formatage et pensée unique, ils ne sont vraiment pas mieux lotis que les autres ! Côté suffisance, ils ne sont pas mal non plus bien souvent !
      Le monde n'a jamais manqué de ces gens soi disant bien instruits et qui s'extasient devant n'importe quelle nullité artistique.

      Supprimer
    2. @ Miss Niet

      Pour me faire un peu l'echo de Géronimo, il est exact qu'il est compliqué de trouver des liens en ce qui concerne les études de Bob Larson, qui bien entendu, n'a rien à voir avec le télévangéliste protestant. Mais quelques liens internet en parle, comme par exemple, celui-ci :
      http://www.montfort.org.br/old/index.php?secao=cadernos&subsecao=arte&artigo=rock&lang=eng

      Vous auriez donc pu trouver, si vous aviez cherché un peu...
      Mais vous pouvez toujours acquérir le livre de Mgr Balducci ou celui du Père Regimbal, qui eux, en parle.
      Cela vous laissera donc tout le temps de potasser.
      Au fait : toutes les références sont en fin de billet... Si vous comptez me faire la leçon en critique des sources, vous serez donc obligé de lire les livres que moi-même j'ai lu, ce qu'une scientifique curieuse comme vous ne manquera de faire, j'en suis certain.

      Vous me parlez également de l'étude de Nicolas Bénard et que j'ai d'ailleurs pu rencontrer personnellement (Et oui... lors d'une table ronde en marge du Hellfest, organisée il y a bientôt quatre ans, avec Gerome Guibert et Robert Culat, et je me rapelle très bien de ce dont nous avons parlé : le détournement de la Svatiska par le régime Nazi et sa récupération par les mouvements satanistes). Son étude est intéressante sur un plan sociologique, mais n'a pas pour objet de se livrer à des résolutions de problèmes scientifiques sur un plan médical. Nicolas Bénard n'est pas médecin, ni neurologue. Il est historien. Ceci dit, je n'ai pas lu son livre, mais il était venu en faire la promo. J'ai d'ailleurs à ce sujet révisé mon jugement sur les effets de la musique sur le groupe grâce à lui.

      Je vous invite également à lire cette étude, que vous pouvez trouver en lien sur ce site :
      http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/mag_2004/mag0618/ps_7855_musique_bruit_violence.htm
      Même constat, cette étude est sociologique, mais pas scientifique non plus médicalement parlant. En outre, cette étude semble contredire exactement ce que vous avez écrit :
      "je doute que des gens (des chercheurs en neurobiologie puisque c'est =P ) soient influencés d'une quelconque manière dans leurs pensées par de la musique." Parce que si : cette étude prétend démontrer le contraire. Et pourtant, je ne me suis pas appuyé dessus pour une raison bien simple : elle n'a pas été expérimentée par les neurosciences.

      En outre, ce n'est pas parce que des chercheurs fréquentent le Fest que tous les métaleux sont chercheurs! Et qu'est ce que ça veut dire "chercheur" ? J'ai moi-même une carte d'enseignant chercheur, et je sais fort bien que ça ne vaut pas grand'chose : dès qu'en enseigne en université, on est considéré comme chercheur.

      Enfin, vous êtes la deuxième à me dire que mes syllogismes sont du pipau! Etant plus qu'habitué à ce genre de raisonnement à cause de mon métier, je vous serais infiniment reconnaissant de bien vouloir me préciser ou sont les erreurs de raisonnement dans cet exposé.

      Supprimer
    3. Suite réponse Miss Niet

      "Quant aux diverses vicissitudes prêtées à la musique rock et à ses cousins, soit elles sont généralisables à tout (volume sonore général), soit absolument inoffensives - augmentation de l'érotisme : allumez la tv après 1h du matin, là vous en aurez de l'érotisme - et à ce jour on parle de troubles sexuels lorsqu'il s'agit de pulsions incontrôlables ou de dysfonctionnement physiques ! A ce jour, avoir une libido ne peut pas entrer dans la catégorie du trouble sexuel."
      Ca dépend pour qui.
      Je vous renvoie donc à cette réponse que j'ai faite à Theknot et que je répète donc : je ne sais pas s'il s'agit d'un problème de santé publique. D'ailleurs, je vous invite à rechercher dans mon exposé OU je dis que ces problèmes de libido sont un problème de santé publique : nulle part. Vous pouvez trouver ça très bien. Moi, je suis catho, et le moins que l'on puisse dire, c'est que si cette étude de Larson est vraie (ce que pour le moment je présume), ça pose question.

      Supprimer
    4. @ Geronimo:
      "J'aime bien aussi la référence à l'étude socio qui m'a bien fait rire ! Le fait d'être cadre supérieur serait un gage d'intelligence et le préserverait plus que d'autre ?"
      Cela veut dire aussi qu'on est loin de l'image de la personne en marge de la société, même si elle ne satisfait pas.

      "Le monde n'a jamais manqué de ces gens soi disant bien instruits et qui s'extasient devant n'importe quelle nullité artistique."

      C'est le moment de réfléchir au delà du sens commun sur le rôle de l'art, qui n'est pas uniquement décoratif ou patrimonial...
      Et sur ce, je vous conseille de méditer ce texte:
      http://jean-jacques-aillagon.typepad.fr/le_blog_de_jeanjacques_ai/2010/10/entartete-kunst.html

      Supprimer
    5. @ Miss Niett mais pas seulement,
      Une étude concernant le rock mais pas seulement qui devrait intéresser chacune et chacun mais plus particulèrement Miss Niet!
      " Emmanuel Brandl, L'ambivalence du rock : entre subversion et subvention. Une enquête sur l'institutionnalisation des musiques populaires"

      @ Nicolas Rousseau mais pas seulement,
      Sauf à m'égarer complètement : au jazz, à la musique classique pré romantique, au grégorien...il n'est pas accolé les mots et/ou les concepts de contestation de l'ordre érabli, de subversion, d'extrémisme, d'occultisme, d'ésotérisme, de révolution au sens idéologique, de contre culture, d'anti-christianisme...C'est juste un constat.

      Supprimer
    6. A Géronimo : « Pour une scientifique, s'en remettre à Google et aux moteurs de recherche, cela laisse rêveur… » Pourriez-vous m’indiquer comment effectuer une recherche bibliographique correcte ? Sachant que Pubmed regroupe la grande maorité des articles scientifiques publiés à ce jour et que google a un moteur dédié aux articles universitaires, je trouve ça parfaitement indiqué (ainsi que toute la communauté que je fréquente, les publications se faisant de plus en plus sous forme dématérialisée).
      Quant au jugement sur la « nullité artistique » on s’en passera. Des chercheurs sont rarement victimes du phénomène d’aliénation puisque par vocation, ils cherchent à faire évoluer la connaissance.
      Le fait d’avoir atteint un niveau d’étude supérieur (bac+4 à 8) témoigne quand même d’un minimum de capacité de réflexion, de gestion de soi et de sérieux. Le fait d’avoir un emploi, un salaire et ce qui s’en suit, de la capacité d’intégration à la société. Le formatage de la pensée que vous invoquez pourrait-il également faire état de celui utilisé par la religion qui compte un certains nombres de dogmes et pousse des blogs comme celui-ci à voir le jour ?

      Supprimer
    7. A etienneweb : Après avoir consulté les sites indiqués je ne suis pas davantage convaincue. Je pense qu’il est très difficile de vraiment faire ce type de corrélation entre musique et comportement, car après tout, il est certain que 100% des gens en prison ont bu de l’eau un jour. Faut-il y voir un signe ?
      On peut également discuter des comportements liés aux phénomènes de groupes et donc pas spécifiquement au rock, au rap ou à la techno qui sont l’entraînement mutuel dans une action, la consommation d’alcool, parfois de stupéfiants. Et finalement, considéré lors des incidents la part de responsabilité lié à l’environnement, voir aux opposants. Être systématiquement mal perçus par sa tenue vestimentaire ou stigmatisé pour sa musique et son aspect physique peut pousser des personnalités fragiles à des actes violents et désespérés.
      Quant à votre remarque : « Et qu'est ce que ça veut dire "chercheur" ? J'ai moi-même une carte d'enseignant chercheur, et je sais fort bien que ça ne vaut pas grand'chose : dès qu'en enseigne en université, on est considéré comme chercheur. » Pour moi un chercheur est quelqu’un qui travaille à faire évoluer la connaissance sur un suet donné et très spécialisé. Cette évolution de la connaissance est permise par la publication scientifique dans des revues plus ou moins spécialisées et a été jugées par les pairs. La qualité de la connaissance fournie reste à débattre ensuite. Pour ma part, les chercheurs de ma connaissance passe environ 50 à 60h par semaine sur leurs travaux (expérience, lecture de publications des pairs…) et mettent en place des protocoles rigoureux afin de répondre à une question. Et non, il n’enseigne pas à l’université forcément.
      Concernant la remarque sur « l’érotisme » : il y a encore une différence entre ressentir une envie et passer à l’acte. Et dans le passage à l’acte il y a aussi des degrés. Entre la masturbation et le viol il existe une certaine marge de manœuvre. Et quid des couples mariés qui seraient ainsi stimulés ? ;-)

      Supprimer
    8. @Spartacus:

      - le jazz: si, je suis désolé, on retrouve la contestation de l'ordre établi et la subversion (si on prend par exemple quelqu'un comme Charles Mingus). L'extrémisme, je ne vois pas trop ce que vous voulez dire. L'occultisme, l'ésoterisme, etc. on retrouve dans le jazz, en particulier dans les années 60, une recherche de la spiritualité que certains ont qualifier d'occulte ou d'ésotérique. En particulier chez John et Alice Coltrane, mais également chez Miles Davis, selon PHCS les références à Agharta seraient occultes (voir article sur Sunn O)))) et Miles a fait un album entier (et très psychédélique) sur ce continent mystérieux. La révolution idéologique, le jazz de l'entre-deux-guerres a été influencé et a influencé le surréalisme, celui des année 40-50 a été influencé et a influencé la beat generation, et si j'ai bien compris la phrase de votre commentaire au sujet du surréalsime, cela devrait vous suffire. La contre-culture, si complètement, le jazz à ses débuts étaient avant tout une contre-culture, comme l'ont été de nombreux mouvements par la suite (bebop, avant-jazz, etc.)

      - la musique classique pré-romantique : vous-même vous mettez de coté une énorme partie de la musique classique pour pouvoir donner raison à votre argument! Nous pourrons en discuter, seulement si vous acceptez de prendre les genres dans leur ensemble. Mais sinon, même avant le romantisme, si on prend le cas de Mozart, une partie de son œuvre peut être qualifiée de maçonnique, ce qui apporte une certaine dose d'occulte et d'ésotérisme, aux yeux de beaucoup, notamment chrétiens.

      - le grégorien : là c'est un cas particulier. Ce genre n'existe que par le christianisme! Cependant, dans une période plus récente, on a pu voir apparaitre des ensembles utilisant le style grégorien pour des musiques qui n'ont rien de chrétiennes! Un exemple : l'ensemble grégorien Rondellus, qui vient de chez moi en Estonie. Ils ont enregistré un album où ils reprennent des chansons de Black Sabbath, dont les textes ont été traduits en latin, dans le style grégorien. C'est assez bluffant et je peux envoyer quelques morceaux, pour ceux que ça intéresse!

      Supprimer
    9. @ Nicolas Rousseau,
      Pas d'accord avec vous car l'origine du jazz, c'est des chants de travail et religieux des minorités noires. Progressivement, la structure de cette musique et ses thématiques ont changé avec Charles Mingus que vous citez et le mouvement du bebop et du hard bop et plus encore avec Coltrane, fin des années 50, et sa musique encore plus déstructurée, le mouvement surréaliste est passé par là comme vous le notez très justement. La musique-jazz a changé de nature en quelque sorte.
      Pour la musique classique, la musique pré romantique est très différente dans sa construction ( harmonie, rythme) et le cas de Mozart/maçonnisme montre que la musique peut ne pas être que de la musique, ce qui bien sûr n'enlève rien au génie de ce compositeur.
      Black Sabbath en latin, cela doit être en effet bluffant. Pour ma part, je suis intéressé.

      Supprimer
    10. @ Miss Niet,
      Des nullités, il y en a à foison dans l'art contemporain moderne. Du genre empilage de télés ou d'objets de toute sorte à la toile blanche ou à celle taguée à la bouse de vache : voir à ce propos le scetch des inconnus dont malheureuisement je ne souviens plus où le trouver : c'est tellement bien décrit.
      Cet art contemporain moderne qui ravit les spéculateurs et les bobos mais pas le grand public.
      Un art contemporain moderne dont Picasso lui même reconnut à la fin de sa vie qu'il en avait bien vécu mais que Goya, lui, avait servi son art.

      Supprimer
    11. @Spartacus: Mais les chants de travail n'étaient pas encore du jazz, et avant d'arriver au jazz, il y a eu le gospel et le blues. Jazz, blues et gospel sont trois choses différentes. Le jazz n'apparaitra qu'à la fin du XIXe-début XXe, et cette "musique de nègre aux rythmes érotisants, conduisant à la débauche" sera bien décriée dès ses débuts comme subversive. Et de toute manière, le jazz, comme le blues et le gospel furent un moyen de contester l'ordre établi, que ce soit pour se rebeller contre les maîtres ou contre la ségrégation qui suivra l'abolition.
      Pour la musique romantique, c'est vrai qu'elle diffère de la musique classique... qui elle même diffère de la musique baroque! Alors il faudrait considérer tout les mouvements que la musique savante a connu dans son histoire. Guillaume de Machaut, ce n'est pas Bach, qui n'est pas Brahms, qui n'est pas Debussy, qui n'est pas Olivier Messiaen, qui n'est pas Arvo Pärt. Tous sont radicalement différents.
      Si vous voulez, que je vous envoie le Black Sabbath grégorien, vous pouvez demander mon adresse mail à PHCS, il doit l'avoir (depuis que je lui avais envoyé ma traduction en français de la chanson des Pussy Riot).

      Supprimer
  12. @ tous

    Je constate que ce dernier billet suscite pour le moins des protestations assez véhémentes. Je ne sais pas trop quoi en penser, et plusieurs pensées me traversent l'esprit.
    Je pense à l'une de ses interviews de Lucien Israël lorsqu'il a sorti son bouquin sur les neurosciences, ou un journaleux lui avait fait remarqué que c'était un abruti fini parce q'il n'aimait pas le rock, et qu'il ne devait pas avoir voix au chapître ! Je conçois que cet article soit difficile à avaler. Je conçois que c'est raide!
    Mais pour répondre à l'aimable remarque de Loki, (On dirait que vous êtes partis d'une conclusion (le rock rend violent, sourd, produit des troubles physiques et psychiques), puis que vous avez cherché des sources allant dans votre sens.), je dirai bien plutôt que c'est le contraire. A la différence de Lucien Israël, j'aime cette musique. On m'a dit un jour (pour faire court), que c'était vilain (la fameuse cassette du Père Regimbal, c'est par là que tout à commencé). Je suis donc aller vérifier. Ce que vous lisez là : ce n'est pas un plaidoyer CONTRE le rock (je le disais en introduction), ce sont simplement le fruit de lectures que j'ai faites, d'abord celles opposées à cette musique, puis celle favorable (plutôt), et j'en suis désolé si cela en froisse certain, mes les lectures PRO rock ou ANTI rock se rejoignent!
    Aussi, de l'ouvrage de Christophe Pirenne, que si vous n'en avez pas entendu parler, courrez vite l'acheter (un histoire musicale du rock), plutôt PRO rock, (tout comme Gary Herman), nous pouvons y lire cette magnifique citation, et elle est tout au début du bouquin : "je préfère regarder les mouches s'enculer plutôt que d'écouter cette musique. Je trouve débile la cannonisation de cette musique, stupide l'institutionnalisation de la révolte. On ne peut pas apprécier ce bruit quand on connaît le jazz et la musique classique" (James Ellroy, cité par Christophe Pirenne, in "Une Histoire Musicale du Rock", Fayard, octobre 2011, il s'agit d'un article paru dans "Le Monde" du 21 janvier 2010 intitulé "James Ellroy, le grand méchant loup")...et comme pourra le constater Kaka, c'est une citation d'un article de 2010 d'un type qui n'est pas encore mort, et qui a des idées!

    Alors, parfois, j'ai un peu envie de dire à certains commentateurs qu'à force de me dire que je n'ai rien compris, ils finissent par me convaincre moi-même que je suis dans le vrai! Qu'est ce donc que cette façon de vouloir "cannoniser" cette musique. "On" m'a critiqué de ressortir les vieux ringards du placard, mais qu'aujourd'hui, ben oui, ça a un peu changer... Que tout ça finalement, c'est bien rangé ! Pour un peu, on irai donner le bon dieu à Watain sans confession. Mais, saperlipopette, ouvrez les yeux ! En réalité, rien n'a changé. C'est juste qu'on s'est habitué.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je ne crois pas que l'objectif de ceux qui défendent cette musique soit de la canoniser comme vous dites, mais plutôt simplement de la défendre contre des accusations infondées voire diffamatoires. En tout cas j'aurais aimé que vous répondiez à mon commentaire ainsi qu'à celui de Loki qui comportent des questions ou des arguments auxquels j'aimerais que vous répondiez, de la même manière vous m'avez renvoyé à un débat avec Nicolas Rousseau sur le thème rock et techno qui n'a visiblement pas débouché sur un accord puisque nous avons encore un avis fondamentalement différent du vôtre.

      Dans l'attente de vous lire.

      Supprimer
    2. "je préfère regarder les mouches s'enculer plutôt que d'écouter cette musique. Je trouve débile la canonisation de cette musique, stupide l'institutionnalisation de la révolte. On ne peut pas apprécier ce bruit quand on connaît le jazz et la musique classique"
      Le jazz en son temps était traité entre autres de musique monocorde...
      Le but de ce texte étant de provoquer, je répond simplement que le rock'n'roll est une musique à la base, populaire, simple et efficace (un héritage du Blues et de l'Old Time Music blanche) qui pouvait rassembler les noirs et blancs du petit peuple dans une Amérique conservatrice et ségrégationniste. Le rock va acquérir une maturité avec la transmission de l'héritage de Woody Guthrie par Bob Dylan et des connaissances académiques grâce au rock progressif et avant-gardiste. L'institutionnalisation est la mort du rock tout comme son utilisation à des fins de révolution conservatrice:
      http://tempspresents.wordpress.com/2009/04/25/gildas-lescop-des-differentes-tentatives-dinvestissement-de-la-musique-par-lextreme-droite/

      Le rock n'est plus à chercher sur MTV aujourd'hui, mais dans les rayons des musiques indépendantes des discaires. Sur MTV et dans les charts, on n'y trouvera que de la pop.
      Après tout, ce qui fait vivre la majorité de la scène metal, c'est un réseau d'associations et de labels indépendants...

      Supprimer
    3. @ theknot, Nicolas Rousseau, et Kaka, au sujet de la techno

      Je me suis déjà exprimé sur le pourquoi de la classification de la techno dans les évolutions du rock. Pour me répéter, je vous avoue ne pas m'être plus que ça intéressé à la question, du moins pour le moment, mais nombre d'auteurs le considère comme tel, comme Alain Dister dans "l'âge du rock". Je consulte pour étayer ce propos à l'instant même l'ouvrage de Christophe Pirenne (qui devient quasiment pour moi la Bible qui permet de comprendre cette musique - je parle du rock), qui semble lui aussi intégrer la techno dans le évolutions du rock (sinon, je ne comprends pas pourquoi il a intitulé son livre "histoire musicale du rock", et il aurait don du l'intituler "histoire musicale des musiques actuelles", mais ce n'est pas le cas) : c'est p 453, et je ne citerai que l'origine du mouvement techno, lequel vient d'un DJ ayant pris pour pseudo Juan Atkins, mixé par Magic Juan : "Techno Music". Il y a là une bonne dizaine de pages à ingugiter dont je vous fait grâce, mais que je vous invite à lire, bien entendu.
      Sérieusement, je ne comprends pas cette façon de ne pas vouloir intégrer la techno dans les évolutions du rock, compte tenu que ne serait ce que dans les évolutions de la musique, il y a forcément une certaine logique. Le rock n'roll a eu tendance à utiliser des phénomènes accoustiques artificiels par l'utilisation de l'amplification. Ce phénomène a forcément évolué vers d'autres formes d'expressions artistiques qui n'auraient pu exister si le rock n'avait pas eu cette tendance. Ce me paraît d'une logique implacable! Peut être suis je buté, mais j'ai assez tendance à faire confiance à Alain Dister, Christophe Pirenne ou Gary Herman plutôt qu'à theknot, Kaka et Nicolas Rousseau. Je reste donc sur ma ligne de conduite. Néanmoins, croyez que j'ai bien entendu vos remarques et si l'occasion m'est donnée (pas toujours facile quand on travaille à côté et qu'on est chargé de famille), sachez simplement que ce que vous avez écrit n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd et que je tiendrai compte de vos remarques si j'estime qu'elles sont fondées. Pour l'instant, je m'en tiens à ce qe j'ai écrit, et ce également pour ne pas dénaturer pour l'instant mes propos.

      à Loki, donc également à Theknot
      "(...) vous affirmez donc que les personnes écoutant du rock (et ses dérivés) sont des personnes violentes, et que sans la musique, elles seraient un danger pour les autres ? (J'espère me tromper, mais c'est comme ça que je l'ai compris en tout cas)."
      Je n'affirme pas que les personnes qui écoutent du rock sont des personnes violentes. Je subodorre seulement que l'écoute de cette musique peut nous amener à le devenir. Nuance! De plus, je vous précise également qu'il faut prendre cette partie dans son contexte, c'est-à-dire la catharsis, qui ne peut s'analyser que si l'on étudie la musique (quelqu'elle soit d'ailleurs) dans sa partie sociologique, et non individualiste. Les propos que Nicolas Rousseau expose un peu plus bas sont pour moi tout à fait exacts.

      Suite répone prochain commentaire

      Supprimer
    4. (...) Pourquoi limiter cela au rock ?
      Je vois que beaucoup de gens ont tendance à considérer le rock comme la musique d'abord d'une époque, celle du début des années 50 jusqu'à la fin des années 70 (en gros). Je me demande si ça n'est pas votre cas... Pourtant, il m'apparaît que si on veut parler du rock, on doit également parler de ses dérivés. Je me suis d'ailleurs longuement expliqué là-dessus. Aujourd'hui, lorsqu'on parle des musiques amplifiées (et je sais que ça ne va pas encore faire plaisr à certain), il s'agit essentiellement de dérivés du rock. C'est la norme aujourd'hui. Lorsque j'ai commencé à écrire ces billets, un internaute (si je me souviens bien Argamea) me faisait la remarque que j'allais m'attaquer à 90 % de la production mondiale actuelle. Et c'est exactement ça. Vous pouvez à l'extrême rigueur (ce qui ne me conviens pas trop en réalité, mais si ça peut vous aider à me comprendre), considérer que le terme rock correspond à un terme générique avec son histoire qui lui est propre (lisez Christophe Pirenne à ce sujet (je rejoins pour l'essentielle son analyse, sauf pour le reggae que je ne considère pas comme une évolution du rock)).

      "(...) Rassurez moi, ce Bob Larson responsable de l'étude, on ne parle pas de l'évangéliste américain (J'ai fais des recherches, j'en trouve pas d'autres)" Ce monsieur n'a rien à voir avec le télévangéliste protestant bien connu. Le manque de référence sur Internet et Google tient au fait que son étude a été réalisée bien antérieurement à cet outil. Difficile donc de trouver des sources sur ce monsieur sur Internet. C'est une source sur laquelle Mgr Balducci (1993) et le Père Regimbal (1981) se sont appuyés pour écrire leurs livre. Je n'ai malheureusement pas plus d'info sur cette source aujourd'hui, mais je n'ai pas lu non plus de démenti sur cette étude (et je pense que ça se saurait). L'étude semble être plus connue par les blogs américains, et ceux qui la citent ne viennent pas la démentir. Sachez également qu'il y a bien des auteurs relativement connus, et même populaires (selon les milieux) dont vous ne trouverez rien sur Internet, utilisant des modes de communication plus classiques.

      Suite commentaire à venir

      Supprimer
    5. fin réponse

      ""dire que le rock n’roll détruit le cerveau n’est à ce jour pas prouvé, mais dire qu’il ne le détruit pas n’est pas non plus prouvé. "
      => Dire que les petits pois détruisent le cerveau n’est à ce jour pas prouvé, mais dire qu’ils ne le détruisent pas n’est pas non plus prouvé. A quoi sert cette partie ?
      Vous dites vous même ensuite que le problème de transe n'est pas prouvé."
      Comme le remarquait Theknot à propos du Monstre à Spaghetti, je rajouterai simplement qu'il n'est pas prouvé non plus que le Big Bang est à l'origine de l'univers, et c'est pourquoi on parle bien de la "théorie du Big Bang"... Mais restons dans je sujet. Si vous lisez la suite de l'article, vous vous apercevrez sans doute qu'en définitive, je n'en sais rien. D'un côté des recherches neurologiques ont expérimenté les bienfaits de la musique pour soigner certains maladies neurologiques, de l'autre on peut se poser légitiement la question de savoir ce que provoquent les effets de transe au niveau neurologique, effets de transe provoquées par la communion de l'auditeur avec le message musical du musicien. Le voeux de Lucien Isrël (cancérologue bien connu et membre de l'Académie des sciences - je souligne au passage) est que des études soient réalisées en ce sens. A ma connaissance, il n'y en a pas, et je confesse donc qu'il n'y a aucune preuve, dans un sens ou dans un autre pour démontrer que la thèse (légère, ce me semble) du Docteur Nghiem soit vérifiable. Les ouvrages de musicothérapie que j'ai en plus en ma possession (assez récents, ils datent de 3 ans maximum) traitent effectivement de thérapie par la musique, et étrangement, ils ne parlent quasiment JAMAIS de thérapie par le rock. La question que je me pose : pourquoi ? Le professuer Lucien Israël pourrait donc bien avoir raison.

      J'entends d'ici des arguments sur l'effet de diverses musiques sur les animaux et même les plantes... Je ne dis pas que ces expériences soit dit en passant sont innintéressantes et ont d'ailleurs plutôt tendance à démontrer que les musiques amplifiées (metal, rock, techno, rap, etc) sont plus dangereuses que les musiques qui ne le sont pas. Mais il y a un problème : la musique est une affaire humaine. Elle n'est pas une affaire animale ou végétale! Faire écouter du Mozart à une vache pour qu'elle produise plus de lait : pourquoi pas, mais expliquez moi ce que pense une vache de la musique de Mozart, et même de la musique tout court! ? :) Il semblerait d'ailleurs que les animaux sont amusicaux. Ils perçoivent des sons, mais sont incapables de différencier le bruissement que fait le vent dans un arbre d'un morceau de musique. Aussi, on ne peut pas généraliser ses études au phénomène humain.

      Supprimer
    6. @ RedMetalhead

      Je commence à percevoir quelque peu le fond de votre pensée... Et j'ai peur de comprendre que pour vous, le rock ne peut exister qu'en tant que musique d'opposition et se dénature lorsque le rockeux contestataire reconnu devient alors une popstar. Que vous inspire dont les diatribles de Lady Gaga ou Madonna ?

      Supprimer
    7. Considérer la techno comme l'évolution du rock et ne pas considérer le reggae comme une évolution du rock, c'est tout de même assez énorme.

      Pour rappel, le reggae vient du rocksteady qui vient du ska qui vient du rythm n blues...dont est venu aussi le rock.
      Les 2 genres ont donc un "ancêtre" en commun, ce qui n'est pas le cas de la techno et du rock.

      Mais bon, n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.

      Supprimer
    8. @ etienneweb:
      Je dirais plutôt que le rock n'existe vraiment qu'en tant que musique ALTERNATIVE. (c'est aussi une question d'intégrité artistique)
      Quant à Lady Gaga et Madonna, je ne m'y suis pas trop intéressé.

      Supprimer
    9. @etienneweb & Kaka:
      "j'ai assez tendance à faire confiance à Alain Dister, Christophe Pirenne ou Gary Herman plutôt qu'à theknot, Kaka et Nicolas Rousseau" Nous ne vous en voudrons pas pour ce choix ;-)

      Malgré tout: le rap et le reggae ne sont pas du rock, MAIS puisent leurs origines dans le rythm & blues. La techno, il s'agit là d'origine bien différente, sans pour autant nier l'influence que le rock ait pu avoir dans le développement de la techno.
      Dire que le rap est du rock, mais le reggae non, c'est comme dire que le tigre est un chat, mais le lion non. Dire que la techno c'est du rock, cela revient à dire que le poisson-chat est un félin.

      Supprimer
    10. @ Kaka et Nicolas Rousseau, mais particulièement à Kaka.
      Je ne reviens pas sur votre ton qui pourrait être plus respectueux, vous m'aviez habitué à mieux. Je sens que mes articles vous ennervent, et je pense également mes réponses, mais passons... Au sujet du reggae, que je ne classe pas dans le rock, vous avez raison dans ce que vous dites, si ce n'est que l'esprit rasta n'a pas grand chose à voir avec celui du rock (relisez mes billets sur l'esprit du rock), mais je ne suis pas contre le fait de classifier ce genre dans le rock, comme le font bon nombre d'auteurs d'ailleurs. J'ai préféré ne pas le faire pour les raisons sus-indiquées, et que ça prête à discussions ne me pose pas plus de problèmes que ça, et je n'en ferai pas une maladie.
      Par contre, il semblerait que vous fassiez par principe une maladie à ce que je classe la techno dans les évolutions du rock, ce que bon nombre d'auteurs font pourtant également. Expliquez-moi, je ne comprends pas!
      Enfin, puisque vos m'avez lu, je vous RAPELLE à votre bon souvenir ce que j'ai MAINTES ET MAINTES FOIS répété, et en plus démontré :
      LES ARTISTES N'AIMENT PAS QU'ON LES ENFERME DANS DES PETITES CASES. Alors que ça vous plaise ou non, le fait de classifier la techno comme une évolution du rock ou le reggae n'est pas ce qu'il y a de plus important. Si j'étais musicien (et on l'est tous plus ou moins, sauf cas particuliers d'amusicaux), ça m'embêterait qu'on vienne me catégoriser, m'enfermer dans une petite case, parce qu'en réalité, ce qui importe avant tout, c'est que je sois musicien : pas rockeux, clubeur, rapeux, métaleux, poprockeux, classiqueux ou baroqueux, grégorianiste, etc... On s'y perd. Ma réponse un peu plus bas à Nicolas Rousseau devrait vous mettre sur la voie.

      Mais bon, comme vous dites : "N'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir."

      Supprimer
    11. J'ai déjà expliqué pourquoi la techno n'est pas une évolution du rock.
      Les considérations d'une poignée d'auteurs qui font de la musicologie de comptoir à grand coup de généralité, ça ne change rien à la réalité des faits.
      Le reggae partage bien plus de points communs avec le rock que ce dernier avec la techno. La culture jamaïquaine arrivée au royaume uni n'est elle pas une des bases dou mouvement skinhead, indéboulonnable de la culture rock, puis punk-rock?
      Sortir du chapeau l'argument de l'esprit reggae qui n'est pas celui du rock, c'est de la pure malhonnêteté intellectuelle. C'est piocher quand on veut dans certains paramètres pour fabriquer des vérités.
      Un coup c'est l'amplification en commun, un coup c'est l'esprit qui est différent. Avec votre méthode, on pourrait dire tout et son contraire pour relier tout avec n'importe quoi.
      D'ailleurs, l'esprit rock, c'est quoi? Il y en aurait un seul? Plusieurs? Je en sais même pas ce que serait une quelconque way of life metal.

      L'argument de l'évolution du rock vers la techno, c'est juste une manoeuvre pour accabler un peu plus le rock, avec l'amalgame "fort volume en live> rave party" qui implicitement, vient apporter du moulin à votre thèse. Voilà ce qui me gène au fond.

      Sauf que la techno ne vient pas de là.

      Supprimer
    12. @etiennweb: C'est vrai que j'ai fait mieux comme message.
      C'est vrai que le genre n'est pas important pour l'artiste (du moins la plupart), il sait où il va, il n'a pas besoin de le nommer. Mais quand nous, ensuite, nous parlons de la musique, il faut bien savoir de quoi on parle. Les genres sont plus une création des critiques que des artistes eux-mêmes. En fait, la fait que vous classiez la techno ou le rap dans le rock, cela m'intrigue plus que cela ne me dérange. Presque que tout différencie ces genres, dans la forme, comme dans le fond, et surtout dans l'histoire de leur élaboration.

      Supprimer
    13. @ Kaka
      "Les considérations d'une poignée d'auteurs qui font de la musicologie de comptoir à grand coup de généralité, ça ne change rien à la réalité des faits."
      Ben si, ça change tout, et encore faut il les lire... Surtout quand vous me parlez de malhonnêteté intellectuelle en ignorant royalement ce que j'ai écrit à propos des artistes que se contrefoutent totalement des catégoristions de la musique, et en plus, lorsque je vous ai répondu en plus qu'au sujet du reggae, vous aviez raison. C'est fou comme je suis malhonnête!
      Je suis tout à fait capable de fair évoluer mes jugements contrairement à ce que vous pouvez penser, sinon je ne lirais rien et je n'écrirais rien, et vivrais sur mes petits présupposés tous faits. A vous lire,vous prétendez seul détenir la vérité et on devrait tous être d'accord avec vous. Ben non! On n'est pas obligé, et vous n'êtes pas obligé d'être d'accord avec moi.

      Supprimer
    14. @ Nicolas Rousseau
      Encore une bonne réflexion, en fait. Pour vous répondre, je suis assez comme Christophe Pirenne : "convaincu des vertus de l'encyclopédisme dans un monde au savoir morcelés". C'est ce que je me tue à répéter : on ne peut comprendre les particularités sans connaître les généralités. Comme vous le soulignez vous-même, et ce que j'ai également précisé sur les billets sur le metal, "les genres sont plus une création des critiques que des artistes eux-mêmes". Mais il arrive à un moment ou il existe tellement de genres, et de critiques qui d'ailleurs ne sont pas forcément d'accord entre eux qu'on en vient à en perdre le sens des généralités, ce qui est dommage. Je ne suis pas critique de rock (ou plutôt, si, mais en ce cas, nous le sommes tous plus ou moins). Je ne connais que ce que j'ai lu, et je n'ai pas tout lu. Je ne préjuge pas de ne pas faire évoluer mon jugement par la suite, mais en l'occurence, je préfère m'en tenir aux généralités et aux particularités que je connais.
      Si vous relisez mes billets sur le contenu du rock, il faut une basse et des percussions pour faire un titre de rock. Prenez la techno : pareille. Le rap : pareille. Le metal : pareille. Pour le moment, je m'en tiens là (quand je dis "basse", ce n'est pas forcément une guitare, hein, mais un insturment qui tient lieu essentiellement de "basse")
      Vous me direz que d'autres genres qui ne sont pas du rock peuvent entrer dans cette définition : c'est possible, et en ce cas, il est probable que je les ferait rentrer dans cette catégorie, pour peu que l'esprit y corresponde un tant soit peu. Mais je ne suis pas seul à raisonner de cette manière, et c'est ce que fait globalement Christophe Pirenne. Cela à l'avantage de ne pas se noyer dans les "savoirs morcelés", lesquels peuvent être importants en terme d'étude, évidemment, mais cela à l'inconvénient de "tordre" parfois lesdits "savoirs", quitte évidemment à faire évoluer sa vision une fois que cette particularité a été proprement étudiée.
      En résumé : je ne me suis pas intéressé au rap et son histoire de façon approfondie, et vous avez peut être raison, de même pour la techno.
      Pour le ton : ce nest pas vous que je visais, mais Kaka :)

      Supprimer
    15. Etienne: la malhonnêteté intellectuelle commence déjà dans l'extraction de propos hors contexte pour surtout prendre soin de ne pas discuter du reste.
      Ne venez pas ensuite dire que vous êtes prêt à faire évoluer votre jugement lorsque précédemment vous déclarez rester camper sur vos position...enfin, sur l'avis des auteurs qui créditent votre thèse.

      Supprimer
    16. @etienneweb:

      "Si vous relisez mes billets sur le contenu du rock, il faut une basse et des percussions pour faire un titre de rock. [...] quand je dis "basse", ce n'est pas forcément une guitare, hein, mais un insturment qui tient lieu essentiellement de "basse""

      Une basse et des percussions, c'est un peu court pour définir le rock!
      Déjà, parce qu'on peut faire du rock sans. Le groupe Apocalyptica par exemple. Bon, pour la basse, on ne peut pas le nier, elle est omniprésente. Mais de 1993 à 2005, ce qui pour moi (et pour beaucoup) représente l'âge d'or de ce groupe, ils jouaient sans batterie. Et puis bon nombre de groupes de black metal atmosphérique (à commencer par Burzum) ou de rock acoustique jouent sans percussions.

      Mais surtout (parce que les cas où les percussions sont absentes dans le rock restent des exceptions), la nécessité de basse & percussions pourrait définir une grande partie de la musique qui n'est pas du rock. Dès les premières formes de musique, la basse est présente. Depuis la nuit des temps, les hommes et les femmes dansent sur la musique, et pour cela, les musiciens utilisent basses et percussions. Toute la musique folklorique/traditionelle, passée ou actuelle, en est remplie. Et puis d'autres genres en amont du rock ont développés basse & percussions, souvent même en étant bien plus audacieux que dans le rock : le jazz, par exemple!
      "pour peu que l'esprit y corresponde un tant soit peu" ---> L´esprit du jazz est-il plus loin de l'esprit du rock, que celui du rap ou de la techno (ou du reggae)? J'en doute.

      Supprimer
    17. @ Kaka
      "la malhonnêteté intellectuelle commence déjà dans l'extraction de propos hors contexte."
      ... Je ne sais plus quoi vous dire, cher Kaka... Je suis simplement abbassourdi de tant de défiance de votre part... Ca tient du prodige... Discutons en autour d'un verre si vous voulez, et ça vous apprendra certainement à mieux me connaître, et à réviser votre jugement à mon égard.

      Supprimer
    18. @ Nicolas Rousseau

      Nous sommes d'accord, tout n'est pas aussi simple...
      "L'esprit du jazz, est t'il plus loin de l'esprit du rock, du rap ou de la techno (ou du reggae)? J'en doute."
      Non, effectivement, et vous avez raison. Dans me petit historique succint de l'histoire du rock, je parle du jazz et du blues. Il est bien clair que cet "esprit" du rock, ne vient en définitive que d'un simple mot de vocabulaire et qui a révolutionné la façon de penser de nos braves américains, puis de l'occident, voire même de penser la musique.
      Egalement, antérieurement au rock, nous trouvions d'autres musiques contenant "basse" et "percussion", et évidemment toutes les danses folkloriques... Je me pose effectivement cette question si ces "danses folkloriques" n'étaient pas plus ou moins perverses pour le monde chrétien... Il faut lire ce qu'écrivait par exemple le Saint Curé d'Ars et Saint Louis-Marie Grigon de Montfort au sujet des danses... Je ne veux pas "condamner" tel ou tel type de musique, ni tel ou tel type de danse, compte tenu d'ailleurs que l'Eglise ne s'est jamais prononcé dessus, du moins à ma connaissance.

      Supprimer
    19. Je connais le curé d'Ars, mais pas le second saint.

      "Je me pose effectivement cette question si ces "danses folkloriques" n'étaient pas plus ou moins perverses pour le monde chrétien..."

      C'est possible. Je vis moi-même dans un pays (en fait des pays) où le rapport avec la religion chrétienne a été historiquement très différent du cas français. La Lettonie, où je vis avec ma compagne, et l'Estonie où j'enseigne (et étudie parfois) et où donc je passe une grande partie du temps. Ici le christianisme n'a jamais vraiment pris racine, hormis parmi les communautés étrangères et peut-être dans les "grandes" villes. Imposé par la force lors des croisades baltes, le christianisme s'est toujours heurté à l'assentiment des populations, et notamment aux traditions locales. Les danses folkloriques, mais également les musiques (sans parler des musiques spirituelles shamaniques qui furent interdites, la quasi-totalité des chansons folkloriques font des références plus ou moins directes à la mythologie pré-chrétienne, avec parfois des attaques virulentes contre les chrétiens - je me souviens d'une chanson que j'avais un jour entendu chantée par un de mes élèves, et qui parlait de tuer les chrétiens et brûler leurs manoirs!) et les vêtements (comme ces gants aux symboles païens qu'on fait se croiser dans un sens particulier devant soi durant la messe pour pouvoir la conjurer) furent un moyen de résister face à l'envahisseur.

      D'ailleurs, à en croire le curé d'Ars, ces danses folkloriques sont peut-être un moyen d'opposer la réalité biologique, la nature humaine des corps au puritanisme de l'Eglise...

      Supprimer
  13. Ce billet (qui pour étre franc me laisse sceptique, mais je préfère prendre le temps de faire quelques vérifications avant d'y répondre) me fait penser que j'avais commencé il y a un an et demi un brouillon sur un sujet du genre "black métal et santé". Je pense que c'est l'occasion de m'y remettre, pour une publication probablement vers la mi-février...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je comprends ton sceptisisme, et ce billet est là pour être discuté sérieusement.
      J'attends donc tes commentaires avec impatience, et je sais qu'ils ne seront pas à l'emporte pièce et que tu donneras le temps de la réflexion dans ce débat que je veux construit.

      Supprimer
  14. Cela dit, merci pour le lien sur mon billet sur la catharsis...

    RépondreSupprimer
  15. Évidemment que la musique a une influence sur celui qui choisit de l'écouter, sinon pourquoi écouter de la musique. C'est toute la beauté de ce trésor de civilisation qu'est la musique, au sens le plus général. La musique nous meut depuis ses origines jusqu'à ses formes les plus actuelles, des facons les plus diverses possibles, des musiques rituelles shamaniques au drones entêtant du dernier album de Swans. Aujourd'hui des chercheurs s'intéressent à l'influence qu'une musique peut avoir. C'est très bien, cela a notamment permis de développer certains types de thérapies par la musique, à la fois intéressantes et utiles. Personellement je trouve que ces recherches portent en elle une certaine vacuité. Vouloir comprendre les effets de la musique sur les auditeurs n'a pas vraiment de sens dans l'absolu. Peut-on quantifier une émotion? Ces recherches arrivent visiblement dans une impasse, et cela malgré toute la bonne volonté des scientifiques. Il y a des choses qui ne se mesurent pas. Ce que la musique peut apporter aux hommes, dans toute leur diversité de cultures et de caractères, cela ne se mesure pas.

    RépondreSupprimer
  16. Une autre chose, sur ce que vous écrivez au sujet de la transe. Cela reflète une certaine vision de la musique. Une vision très chrétienne même!

    Dès ses débuts, la musique a un caractère sacré. On le remarque grâce aux cultures les plus "primitives" (comme on les appelle bien souvent, mais qui sont - avant d'être "primitive" celles qui ont su préserver leur civilisation des affres du temps) ou les plus conservatrices, d'un point de vue culturel. La musique est réservé une personne ou un petit groupe de personne, en général ayant figure d'autorité spirituelle. Cela se comprend assez bien. Les hommes ont vite compris le pouvoir de la musique, et l'ont respecté, parfois divinié comme tel. Avant le christianisme, dans beaucoup de civilisations, y compris européenes (et ce sont celles que je connais le mieux), la musique avait ce role et cette place dans la société. La transe était avant tout un phénomène spirituel, et l'est toujours. En Europe cela est toujours pratiqué en Laponie et dans l'Oural, les régions les moins christianisées. Mais le christianisme a détruit cette part de nos cultures, tout d'abord en la diabolisant : la transe est une possession, donc mauvaise. Et c'est ainsi que cette expression musicale et spirituelle est devenue tabou, étant supplanté par de nouvelles formes de musiques, plus contemplatives, d'influence chrétiennes, qui ont faconné ce qu'on appelle aujourd'hui la musique occidentale. Mais au cours des sciècles derniers le christianisme a reculé, et cette fonction de la musique, plus naturelle à l'homme réapparait. Sous des formes qui n'ont plus rien de spirituel d'ailleurs, comme si nous recherchions la musique sans en accepter le sens. Cette situation a crée l'évantail des musiques actuelles, pour le meilleur et pour le pire.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @ Nicolas Rousseau

      eh eh! excellentes réflexions, et que je partage bien volontiers... D'ici quelques mois, j'ai l'intention d'y revenir... Mais en attendant, un petit retour en arrière sur la querelle des Bouffons pourra sans doute vous permettre de voir ou je veux en venir, car :

      OUI à TOUS :
      on me reproche de me focaliser sur le rock, globalement notre musique actuelle. On me repproche d'en faire une musique démoniaque et perverse... On me reproche de mettre la techno comme évolution du rock. J'aurai l'occasion d'y revenir, parce qu'il me semble qu'on ne peut comprendre les particularités sans traiter des généralités. Le problème en fait est que je traite du sujet à l'envers, mais c'est le chemin que j'ai décidé de prendre. Je pense qu'à la fin, vous comprendrez tous mon raisonnement, et je perçois que Nicolas Rousseau commence à voir un peu ou je veux en venir.

      Supprimer
    2. @ à Nicolas Rousseau

      Eh, eh... Excellentes réflexions... Vous avez tout compris. Je perçois que vous comprenez parfaitement l'objet de mes billets, et je partage votre avis : " Vouloir comprendre les effets de la musique sur les auditeurs n'a pas vraiment de sens dans l'absolu. Peut-on quantifier une émotion? Ces recherches arrivent visiblement dans une impasse, et cela malgré toute la bonne volonté des scientifiques. Il y a des choses qui ne se mesurent pas. Ce que la musique peut apporter aux hommes, dans toute leur diversité de cultures et de caractères, cela ne se mesure pas."
      C'est d'ailleurs une des remarques faites par Alain Busschaert au Docteur Nghiem. On perçoit en vous le musicien!

      A tous :
      En réalité, et comme l'a bien perçu, ce me semble Nicolas Rousseau, l'inconvénient majeur de mes billets est qu'ils traitent du sujet à l'envers. C'est néanmoins la méthode que j'ai choisi de prendre pour traiter ce sujet. Les remarques exposées par Nicolas Rousseau sont exactes, mais il s'agit sommairement de ma propre conclusion, et je n'y suis pas encore arrivé.

      @ Spécialement à Nicolas Rousseau :
      Puisque vous semblez percevoir ou je veux en venir, j'imagine que la Querelle des Boufons n'a pas de secrets pour vous...
      Bravo! Sincerrement!

      Supprimer
    3. @ Nicolas Rousseau et Etienneweb,
      Musique et spiritualité, en effet ! Très intéressantes réflexions de l'un et de l'autre et belle rencontre que la votre ! On dit merci à qui ? C'est de l'humour.

      Supprimer
    4. Pour les intéressés, un site sur la buissonnance de la musique électronique et donc de la techno, est dispo en flash à cette adresse:
      http://techno.org/electronic-music-guide/

      On y voit très clairement que les liens hypothétiques avec le rock n'existent pas, ce qui permet de reconsidérer une partie de ce billet.

      Supprimer
  17. @ Romain Girard,
    C'est la première fois que vous postez un commentaire sur notre blog ( ce jour à 13h26) et il ne sera pas publié. En effet, nous avons estimé que votre commentaire se concluant par " bande de m..." ne brillait ni par la finesse ni par le respect.

    RépondreSupprimer
  18. Bonjour ,

    Je viens pour ma part m'exprimer sans mépris.J'écoute du Black Metal et je voudrais savoir plusieurs choses.Tout d'abord , si les personnes protestant contre ce style musical reconnaissent la dimension esthétique , et plus encore , extatique de certains groupes (par exemple Dissection , Dawn).

    Ensuite , que cette étude soit avérée ou non , ça n'a pour moi aucune espèce d'importance ; cela ne me détournera pas de cette musique.Je voudrais donc savoir quelle est votre motivation réelle pour alerter les gens à propos de celle-ci (Black Metal) car vous devez savoir que beaucoup de ceux qui en écoutent (dont moi) ne sont pas très sensible à la notion d'altruisme ...

    Désireriez-vous l'interdiction de celle-ci même lorsque les paroles ne sont pas offensantes à votre égard ? Votre combat se cantonne t-il à la tenue de concerts de cette nature au hellfest ?

    Merci.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour thesomberlain,

      Notre action, on a eu maintes fois l'occasion de l'écrire et de le montrer, n'est en rien tournée contre les adeptes de ce genre musical même si bien sûr leur responsabilité est engagée.

      Ce qui est en cause, c'est la nature d'un certain metal ( pas que le black ou le death : nous l'avons déjà mis en évidence et un nouveau billet le montrera à nouveau ) dont le hellfest est un des agents de promotion, soutenu en cela par les pouvoirs publics et l'argent des contribuables.

      Supprimer
  19. Il est dommage que vous ne répondiez pas à mes questions , très simplement formulées dans mon précédent commentaire.

    Si débat il y a ,les choses doivent être claires et chacun doit s'exprimer de façon distincte sans non-dits ou faux-fuyants.

    Cela ne me parait pas très sérieux d'entamer un débat si vos revendications ne sont pas apparentes.C'est dommage.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il est dommage que vous ne nous ayiez pas lus davantage ou avec plus d'attention : vous auriez pu lire ceci :http://provocshellfestcasuffit.blogspot.fr/p/qui-sommes-nous.html
      C'est dans cet esprit que nous réclamons ce débât et explicité dans ce billet : http://provocshellfestcasuffit.blogspot.fr/2012/10/etes-vous-dispose.html
      La même demande a été faite aux pouvoirs publics concernés.
      On ne peut faire plus clair et plus transparent depuis le début, c'est à dire bientôt 2 ans.

      Supprimer
  20. @ thesomberlain,
    Pour fréquenter le blog depuis plus longtemps que vous, les revendications de ce collectif me semblent tout le contraire de floues et de faux fuyants. En la circonstance, c'est l'orga et les pouvoirs publics concernés qui fuient. Et on peut comprendre leur gêne: ils acceptent et il va falloir aborder sérieusement les points que soulève le collectif. Ils refusent et ce n'est pas mieux en terme de communication et pas mieux si on fait référence à la liberté d'expression. Un choix cornélien ! Mais les questions ne datant pas d'aujourd'hui et n'ayant pas été traitées correctement de la part des autorités publiques, plus le temps passe, plus il joue contre elles, c'est pour moi une évidence et c'est bien vu, tactiquement, de la part du collectif. J'ai bien peur que ces autorités ne soient trop enferrées désormais pour modifier ne serait-ce qu'un peu leur façon de voir les choses.

    RépondreSupprimer
  21. J'ai lu tout cela ,mais je n'ai cependant pas trouvé les réponses à mes questions.Tant pis.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @ thesomberlain,
      Vos questions au collectif étaient : "Désireriez-vous l'interdiction de celle-ci même lorsque les paroles ne sont pas offensantes à votre égard ? Votre combat se cantonne t-il à la tenue de concerts de cette nature au hellfest ?"
      Il me semble qu'il y a apporté réponse.

      Supprimer
  22. @ roman marin,
    désolés mais votre commentaire haineux ne peut être publié et qui vient malheureusement complèter une liste déjà bien longue !
    Bonne fin de journée

    RépondreSupprimer
  23. Trop souvent, le mot Rock est utilisé pour parler de la musique Pop en général. Je pense qu'il est important, pour se faire comprendre et ne pas se retrouver accusé de malhonnêteté sur un site hostile au Métal, d’être clair sur ce que l'on nomme ainsi.
    Je ne vais pas vous prêter de mauvaises intentions : cet article n'a peut être pour vocation que d’élargir le débat; Mais évoquer les maux du "tuning" pour les reporter sur le rock sur un blog anti-hellfest, comprenez que cela puisse sembler pour le moins cocasse. Et ce n'est que l'exemple le plus flagrant.

    Pour revenir sur le débat Rock/Electro, l'un ne descend pas de l'autre, mais il y a des influences mutuelles dont le résultat est qu'une large partie de la musique actuelle est influencée par les deux.


    Dans le fond, je trouve cet article intéressant parce que la conclusion pourrait tout simplement être que les anti-hellfest se trompent de cible. A un moment, il faut se poser la question de ce qui est le plus déplorable entre ces deux situations :
    -Quelques personnes matures écoutent de la musique de qualité agrémentée d'un folklore pas toujours fin ou pieux dans la joie, la bonne humeur et sans débordements, en acceptant la transcendance qu'elle procure mais en maitrisant ces effets.
    -La quasi-totalité des gamins sont sollicité en permanence(radio, télé, magasines, magasins, ce dernier est à souligner) et dès le plus jeune age par de la musique qui en mérite à peine le nom, et apparaissant pas moins "satanique" ou avilissante(que ce soit dans sa conception ou son imagerie) lorsqu'on creuse un peu.

    Quand je lis des phrases comme "en tant que chrétien, cette influence sur la libido m'interpelle...", ça me fout les boules. On vit à une époque ou les pré-ados ont tous les jours accès au porno et vous utilisez toutes sortes d'arguments scientifiques pour un feeling musical un peu titille-gonades ? Réveillez vous, bande de Tartuffes.
    Par ailleurs, cette pulsation sexuelle me semble bien plus puissante et brute dans la musique électronique(Techno Hardcore) que dans le Rock ou le Métal, à l'exception près d'une partie du courant Indus, qui a fait trais d'union.

    En tant que chrétien amateur de Métal, j'aimerais que certains pourfendeurs acharnés se rendent compte qu'en faisant une fixette sur le Hellfest, ils ne mènent qu'un tout petit combat reflex de perdants manipulés qui les rapproche plus du bobo-rockeur post-soixante-huitard croyant en sa rébellion de bac-à-sable ou, au mieux, du blackeux dont la conscience politique a huit siècles de retard, que de Jésus.

    RépondreSupprimer
  24. @ Azeb

    Merci pour votre critique. Vous avez parfaitement raison de souligner que mon objet essentiel est d'élargir le débat, et de préciser également d'un certain sens les anti-hellfest se trompent de cible. Vous venez de poster ce genre de commentaire, et je peux comprendre que vous n'ayez pas pris le temps de lire tous les commentaires qui ont pu être fait sur la rubrique que j'ai proposée au collectif et que celui-ci a accepté. La rubrique "rock et metal" donc, je rappelle, n'a pas pour objet de s'attaquer particulièrement au Hellfest, mais d' "intellectualiser" le débat, selon ma propre expression. Je partage bien entendu votre avis là dessus, et je n'ai pas grand chose à rajouter, si ce n'est quand même que la polémique Hellfest permet de porter le débat sur d'autres aspects qu'on ignore furieusement en France... C'est moche, mais c'est comme ça. Profiter de l'occasion n'est donc pas inoportun, ce qui va contredire quelque peu votre propos, et le mien aussi, puisqu'en définitive, les anti hellfest ne se trompent pas tant que ça de cible, puisqu'ils font naître un débat...
    Bref...

    Je prends le temps de commenter la fin de votre commentaire :
    "quand je lis des phrases comme (...) un peu titill-gonades ?
    C'est sûr que ça fout les boules! En même temps, l'objet de mon propos n'est pas de parler des films pornos... Désolé, mais si vous êtes venus sur ce blog pour trouver des infos là-dessus, vous vous trompez de porte!!! En même temps, la révolution sexuelle de notre monde occidental est également due à une évolution de la musique, il suffit juste pour celà que vous vous rappeliez d'Elvis Presley et de la signification même du mot "rock n'roll".

    "Réveillez vous, bande de Tartuffes!"
    D'accord sur la première partie de la phrase. Et je suis bien éveillé, pas de problème... Si ce que j'ai pu écrire en dérange certain, c'est peut être qu'ils ne sont pas assez réveillés. Je ne dis pas que j'ai raison, soit dit en passant; je donne juste des arguments (que je partage certes, mais n'étant pas spécialiste, j'admets amplement qu'ils peuvent être sujets à caution, et j'attends toujours qu'on me démontre le contraire).

    "Par ailleurs, cette pulsation sexuelle me semble bien plus puissante et brute dans la musique électronique(Techno Hardcore) que dans le Rock ou le Métal, à l'exception près d'une partie du courant Indus, qui a fait trais d'union."
    C'est une opinion que vous avez là ? ou êtes vous capable d'en apporter une quelconque démonstration ?
    Je précise juste que lorsque les études sur la libido ont été réalisée à propos du rock, la techno hardcore, ça n'existait pas...

    "En tant que chrétien amateur de Métal (...) mieux, du blackeux dont la conscience politique a huit siècles de retard, que de Jésus."
    Personnellement, je ne fais aucune fixette sur le Hellfest, et ma culture est un peu plus étendue que ça... Pour le combat du "perdant", et puisque vous vous revendiquez Chrétien, je me permets juste de vous rappeler à votre bon souvenir, le combat de David contre Goliath. Si vous êtes chrétien, vous savez forcément "qui" gagnera le bon combat. Ce que vous ne savez pas, c'est "quand", et les perdants ne sont pas forcément ceux auxquels l'on pense. De mon côté, mon souci n'est pas qu'on me considère comme "gagnant" ou "perdant"... Mon souci, c'est de comprendre, de chercher le Vrai, et la découverte du "Vrai" (au sens général du terme, hein!), c'est déjà une belle victoire.

    RépondreSupprimer
  25. @ Etienneweb :

    Merci pour votre réponse. J'ai trouvé cet article en page d’accueil et c'est justement parce qu'il tend à élargir le débat, ce que je salue, que j'ai trouvé opportun d'y ajouter ces quelques arguments.
    Si faire naitre un débat est une bonne chose, se focaliser sur un ennemi surévalué en est une autre. C'est en ce sens, qu'à mon avis, les anti-hellfest se trompent de cible.
    Le positionnement de départ contre un festival et un genre musical(le Métal) qui sont loin de correspondre au mieux à ce qui leur est reproché, et à l'influence relativement faible, a malheureusement tendance à tuer la discussion dans l'oeuf et aiguiser les fanatismes : les références à l'inquisition d'un coté, la diabolisation excessive de l'autre ne sont jamais bien loin.
    Même après un article qui a pour but d'élargir le champ, on en vient à discuter de l'interprétation d'études scientifiques portant sur des sujets que personne ne maitrise totalement, alors qu'un peu de recul permet de s'entendre plus ou moins.

    Bref, je repassais ici, et comme il vaut mieux tard que jamais, je vais préciser mon discours sur les points que vous relevez :

    -Que le Rock ait servi de véhicule à la "culture Pop", c'est un fait. Faire de l'évolution purement musicale la source des changements dans la société me parait bien exagéré. Ça a déjà été évoqué dans le débat, mais que dire alors des traditions chamanique, paillardes et de l'étymologie du Jazz ? Les innovations techniques(télévision, radio) et une volonté politique (entrée dans l'aire de la consommation, toute puissance du marché) sont probablement les principaux acteurs du changement culturel. Le Rock, dans tout ça, mis à part son lien avec les innovations techniques(amplification), il est arrivé au moment et à l'endroit où on avait besoin de lui et a accompagné le mouvement. Mais aujourd'hui, se préoccuper du Rock au sens strict, c'est s'inquiéter du métal dont on forge les épées à l'époque de l'arme nucléaire.

    -Que vous soyez bien réveillé, c'est tout à fait possible. Mais faire de l'interdiction d'un festival de Métal une mission divine en se voulant plus malin que le Malin à fantasmer un immense pouvoir caché dans cette musique, je ne suis pas sur que ce soit avoir bien conscience du chemin pris. Je ne présume pas de vos idées, mais il semblerait que certains, ici, sont en croisade contre le Hellfest, et c'est surtout à eux que je m'adressais là.

    -L'avis sur la pulsation est une opinion basée sur mon ressenti et sur mon observation de la structure musicale des morceaux. L'Indus et la Techno pilonnent de façon bien plus pure que le Métal qui, même lorsqu’il est brutal, conserve des composantes rythmiques moins régulières, des suites d'accords qui ne font pas dans la simplicité ou des mélodies élaborées en premier plan. Ce qui définit un morceau Métal, ce sont bien plus les riffs et soli qu'un Kick.

    -Je sais que les gagnants ne sont pas du coté des pensées étriquées faciles à manipuler les unes contre les autres. La victoire de David ne sera jamais que partielle comparée à celle de Jésus.

    RépondreSupprimer
  26. Attention ! L'abus de Metal peut provoquer de dangereuses maladies telles que joie, plaisir, bonne humeur, camaraderie voire même fraternité !

    RépondreSupprimer
  27. Bonjour, je viens de lire vos articles et j'y ai pris beaucoup de plaisir. Il y a énormément d'infos intéressantes, de raccourcis très drôles, de légendes sympathiques... Mais ce billet me dérange vraiment. Je m'explique; que l'on soit en désaccord avec les idéologies de certains groupes/artistes, normal, que l'on condamne l'Inner Circle et autres déviances, d'accord, que l'on sensibilise sur les dangers de l'écoute abusive de musique (à haut volume ou écouteurs) tout à fait pour aussi. Mais par contre il est totalement illégitime et infondé d'accusé un style musical global de tout les maux de la terre. Je pense que les religions sont beaucoup plus dangereuse que la musique alors. Si vous voulez jouer aux argumentaires stupides comme celui-ci, on peut dire que comparé à la musique rock, la religion (en général, je ne vise aucune église en particulier) est beaucoup plus meurtrière, combien de guerres ont été menées et le sont toujours en son nom? Combien de personnes dans le monde souffre de la croyance d'un autre et ne peut vivre en paix à cause de sa dominance? Combien souffrent de leurs propres croyances car ils n'ont pas la possibilité physique ou mentale de remettre en doute leur croyance? Combien sont poussés à des actes de barbaries en son nom ou par son oppression? Je pense sincèrement qu'au lieu de consacrer tant d'énergie à essayer de prouver qu'une musique est issu du malin, vous devriez plutôt suivre les préceptes des philosophes qui ont écrit vos Bible, Coran, Torah et autres "écrits sacrés" en vous employant à rendre meilleur ce monde au lieu de continuer à monter chaque homme contre son frère pour de simples différences culturelles... Je suis un métalleux, pur et dur, qui ai commencé par le hard rock quand j'avais 3 ans, je suis un agnostique qui pense que dieux (ou peu importe comment vous l'appelez) se trouve derrière le mur de Planck (cf "C'est une chose étrange à la fin que la vie" de J D'Ormesson) et qu'il est absent de notre monde, même s'il en est concepteur(je ne suis donc pas contre la religiosité mais contre le culte et la dictature des religions dans leur ensemble). Et je pense que le plus important dès lors est que nous devons chacun faire en sorte de vivre le mieux possible, AVEC les autres et non les uns contre les autres, la morale peut venir de la croyance, de la philosophie, peu importe, mais vivre ensemble dans la paix est bien plus bénéfique pour tout le monde que de se cantonner à ce discours rétrograde et manichéen qui décrit tout ce qui est différent ou opposé (culturellement ici) comme étant le mal absolu. Pour en revenir à la musique, celle-ci ne se décompose pas, ne se dissèque pas, ne se psychanalyse pas non plus, lorsqu'on en écoute. On la vit, elle est plus proche de l'émotion, le fait qu'on aime tel ou tel genre, vient de l'éducation, du caractère, de la sensibilité. Le fait qu'elle évolue à travers les âges vient de sa nature artistique. Elle est forcément influencée par un tas de facteurs extérieurs sociaux, politiques, économiques, historiques... Mais en aucun cas c'est elle qui crée l'histoire, elle crée tout au plus le fait divers...

    RépondreSupprimer
  28. (suite du commentaire car trop de caractères)...La révolution sexuelle par exemple c'est fait de par la musique, certes, mais également par le cinéma, par les arts plastiques, etc ainsi que par des tas d'éléments contextuels comme la démocratisation de l'éducation et de l'information pour les femmes, l'avancée de la science (contraceptions et avortement), l'ouverture au monde (découverte de cultures différentes et de philosophies plus libertaires par le grand public), etc. Ca ne peut en aucun cas être réduit à l'écoute d'une musique particulière. Franchement ce débat est vide d’intérêt car vous combattez un ennemi imaginaire. Par contre songez au mal que vous pourriez faire en convaincant de ces idées saugrenues des parents qui pourraient du jour au lendemain mettre à mal l'avenir de leur enfant en diabolisant une de ces passions, la musique rock, metal ou autre. Les conflits que cela pourrait créer, trouvez-vous cela fort louable comme but? On parle de musique, d'un art comme un autre qui comporte son lot de bonnes et de mauvaises choses, arrêtez de prendre la tête à tout le monde avec cette petite guéguerre puérile et prévoyez un pèlerinage je ne sais où chaque année le w-e du Hellfest, ça vous évitera de souffrir cette culture qui vous déplait tant, et ce sera une occasion de vous retrouvez entre vous également. Sur ce, bonne continuation.

    RépondreSupprimer
  29. En PS j'invite quiconque à lire les paroles de "Fantasia" de Stratovarius (Power metal) dont voici le lien, certes pas très religieux mais tellement positif, à méditer... http://www.lyrics007.com/Stratovarius%20Lyrics/Fantasia%20Lyrics.html

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @ Jo

      Merci pour ce long commentaire, qui semble t'il a du passer aux oubliettes compte tenu que je note qu'il est du 5 août. Si jamais vous passez par là pour lire ma réponse, tant mieux, sinon tant pis.

      Je ne vous répondrai pas aussi longuement que vous, et je ne retiendrai qu'une chose qui m'interpelle dans votre longue palabre, aussi je vous cite :

      "Par contre songez au mal que vous pourriez faire en convaincant de ces idées saugrenues des parents qui pourraient du jour au lendemain mettre à mal l'avenir de leur enfant en diabolisant une de ces passions, la musique rock, metal ou autre."
      Faut il que je vous "raconte" ma vie ? Je suis moi-même issu d'une famille qui a fustigé cette musique (le rock, le metal essentiellement) lorsque j'y ai pris goût à l'âge de 16 ans. Je sais donc parfaitement, pour en avoir été la "victime" moi-même ce que peut provoquer les "idées saugrenues" - selon votre expression - que je développe. C'est d'ailleurs justement parce qu'elle ne le sont pas que je les expose, et je peux tout à fait concevoir qu'elles vous gênent, comme elles m'ont gênées il y a bien longtemps, ce qui, et je l'admets volontiers, a pu accentuer ce sentiment de révolte qui m'a habité étant jeune... Mais je n'avais que 16 ans, et je manquais de recul. Tout cela je ne l'oublie pas, bien au contraire.
      Il m'arrive quelques fois de relire ce billet que j'ai publié pour le compte du collectif. Je regrette qu'il ait pu susciter autant de polémique, autant de passion et autant de colère de la part de ceux qui l'ont lu. Ce n'était pas mon objectif. Mais ce n'est pas ce que je regrette le plus.
      Ce que je regrette le plus, c'est que les commentateurs qui viennent exprimer leurs opinions sur ce topic ne viennent en aucun cas contre-argumenter mes arguments. Cela fait désormais 9 mois que cet article a été publié. Si je l'ai écrit, ce n'est pas pour qu'on vienne me dire que j'écris n'importe quoi sans raisons. Ce que j'attends, c'est du "pourquoi". Et je n'en ai pas la réponse. Mon objectif n'est pas de créer une polémique qui ne me fait pas avancer dans mes doutes et mes recherches. Mon objectif est d'obtenir des arguments de mes contradicteurs que je puisse exploiter, et il n'y en a aucun. Pire : mes dernières auditions de la semaine sur un document pour l'instant confidentiel que j'ai obtenu du musicien Alain Busschaert me conforte dans mon opinion.
      La question donc aujourd'hui n'est donc pas de savoir si j'ai tort... La question est de savoir que si j'ai raison, comment se fait il que ce soit si mal perçu ? Peut être me suis je mal exprimé ? Admettons... Mais au dela de ma "mauvaise expression", il y a un raisonnement et une logique, et c'est cela qu'il faut démonter.
      Je pense plutôt que ce billet qui suscite tant de polémique et que vous avez lu avec intérêt (je vous en remercie), vous n'étiez, comme beaucoup, pas prêt à le lire et à l'entendre.
      Ce que je viens d'écrire peut paraître prétentieux, mais je n'ai aucune prétention, si ce nest de faire évoluer par l'intermédiaire d'un dialogue construit sans animosités et sans passion, mes idées et mes connaissances sur ce sujet qui pe passionne. J'espère que ça viendra un jour...

      J'ajoute également, que ce que vous avez pu lire n'est qu'un petit résumé de ce que j'ai lu et rassemblé. Cela vous donne l'impression qu'il s'agit d'un racourci, mais je ne vais pas vous faire non plus tout l'historique du rock. Si vous voulez en savoir plus, je vous invite à consulter les listes bibliographiques indiquées en fin de billet.

      En tout cas, je vous remercie vivement d'avoir pris le temps de me lire, et au plaisir peut-être - si vous repassez par là - de discuter avec vous.

      Que Dieu vous garde (même si vous n'êtes pas croyant) !

      Supprimer