14 juillet 2012

Compréhension du rock (4)

Dans la suite de mes billets proposés au Collectif, j'invite les lecteurs à nous intéresser aux courants idéologiques ayant participé à l'expansion du rock'n Roll. La rubrique permettant le suivi de mes billets est ici.

II La Beat generation

La beat generation est un mouvement littéraire américain qui est né dans l’entre-deux guerre et qui a connu son expansion au début des années 50, en même temps que l’apparition du rock n’ roll.
Ce mouvement est très important dans la mesure où il traduit bien la mentalité américaine de l’époque, notamment pourquoi la jeunesse américaine s’est mise presque instantanément à écouter cette musique.
Le père de la Beat Generation est un Québécois, Jack Kerouac, né le 12 mars 1922, francophone, dont le père ouvrier immigra aux Etats Unis. Il est l’auteur du best seller de la Beat Generation : « On The Road ». Son ami, Allen Ginsberg, est un poète américain homosexuel, de même que Neal Cassady, qui mourut d’une overdose en 1968. Il faut aussi parler de William Buroughs qui fut initié à la drogue par un certain Herbert Huncke. C’est de lui que viendra le terme « Beat Generation », car lorsqu’il était en manque ou lorsqu’il était fauché, il avait cette expression : « Man, I’m beat », c’est à dire, « Je suis foutu ».Ginsberg ne tardera pas à user de ces substances, " utiles", affirme t’il dans « The Paris Review », pour explorer la perception, diverses possibilités, divers états de conscience, divers types de petites sensations ».
Ginsberg porte sa marginalité comme étendard, revendique son exclusion de la société en tant que « poète, juif, pédé, drogué et communiste ». La Beat Generation détonne parfois bruyamment dans le contexte social et politique de l’Amérique d’après-guerre. « Le citoyen modèle, écrit Alain Dister, que tout jeune beat refuse de devenir est pétri de conformisme, menant à une vie terne, balisée jusqu’à la retraite ». C’est ce que Kerouac veut faire sentir en écrivant « Sur la route ». Il s’agit d’une espèce de philosophie libératoire qui s’inscrit dans un processus romantique : mener l’aventure et la vivre pleinement. D’ailleurs, lorsque le livre de Kerouac, paraît, la couverture titre : « This is the bible of the Beat Generation, the explosive bestseller that tells all about today’s wild youth on their frenetic search for experience and sensation », c’est à dire : « C’est la bible de la Beat Generation, le best seller explosif qui raconte tout sur la recherche frénétique d’expérience et de sensation par la jeunesse sauvage d’aujourd’hui ».
Les influences de Ginsberg sur le mouvement rock pourraient expliquer pourquoi cette musique emprunte beaucoup au communisme. Le terme « Beat Generation » va d’ailleurs évoluer en « Beatnick », et il s’agit d’une contraction entre Beat Generation et « Spoutnick », le premier satellite artificiel, et qui se trouve avoir été envoyé par la puissance soviétique.
Selon Alain Dister, la Beat Generation s’inscrit dans un mouvement révolutionnaire : « Un mouvement s’est mis en marche, en rupture avec la société traditionnelle ; on fait l’éloge de la paresse et de la désobéissance civile ».
Le mouvement hippie se dit héritier de la beat generation, mais plus exactement des beatniks. Bob Dylan, qui se qualifie de beatnik chante « I like Fidel Castro and his head », c’est à dire, “J’aime Fidel Castro et sa tête”. On dit d’ailleurs de lui qu’il n’aurait pas existé si Kerouac ne l’avait pas influencé.
Royston Ellis (beatnik), affirme avoir soufflé à John Lennon l’idée de transformer ses « Beetles » (scarabées) en « Beatles ».
Ray Manzarek soutient pour sa part que les « Doors » n’auraient jamais existé s’ils n’avaient pas lu « Sur la route ».
Le rock a été fasciné par Buroughs. Dans la discographie de Dister, Buroughs a participé à la rédaction de certains albums ou chansons, notamment :
-          Kurt Cobain (Nirvana - Grunge) : « The Priest they call him ».
-          Ministry (Hard rock) : « Quinser »
-          Genesis (Pop rock) : « Nothing here but the recording »
-          U2 (Pop rock) : Ils sont allés enregistrer le clip de leur chanson « Last night in hearth » près du ranch de Buroughs, à Kansas City, lui demandant au passage d’y tenir un certain rôle.
-          Beatles (Pop rock) : William Buroughs apparaît sur la pochette de l’album « Sergent Peppers Lonely Hearts Club Band » (figure n°26). (Les Fab Four se sont représentés en compagnie de toutes les personnalités qui les ont influencées).

Le mouvement Beat Generation est à l’origine du mouvement hippie désormais devenu incontournable par le célèbre festival de Woodstock (1969) qui réunit de nombreux groupes comme Santana, Joan Baez, etc…C’est ce mouvement qui permet d’expliquer en partie les positions communistes d’un grand nombre de groupes rock, ainsi que certaines positions anarchistes.

Sources :

 « La Beat Generation ou la révolution hallucinée. » (Alain Dister, découverte Gallimard).
Pour approfondir : « En route vers Woodstock – de Kerouac à Dylan, la longue marche des Babyboomers » (Jean-Marc Bel, Collection Attitudes, Editions Le Mot et Le Reste, 2009)
Et comme le cinéma nous ramène à Kerouac, sans doute serait il utile d’aller voir le film qui est sorti il y a quelques semaines :http://www.youtube.com/watch?v=vFlZ7MNoiFg

21 commentaires:

  1. Je vous invite à prendre exemple sur les Norvégiens, peuple très catholique, mais tolérant, ouvert et non pas sectaires comme vous...

    http://next.liberation.fr/musique/01012342615-du-black-metal-au-menu-de-la-formation-des-diplomates-norvegiens

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    1. Je ne vois pas le rapport de votre commentaire avec cet article.

      En outre, qui êtes vous pour nous juger ?

      Cordialement

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    2. @ Suisse,

      C'est en effet quoi le rapport avec ce billet ? On l'a publié pour que vous puissiez développer et le mettre en lien avec ce billet.

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    3. @etienneweb
      Effectivement je ne vois pas trop le rapport avec l'article, peut être y-a-t-il un lien indirect que Suisse devra expliquer.

      Concernant le "jugement", dois-je vous rappeler que ce blog n'est pas à un jugement près depuis le début de son existence?

      Doit-on on comprendre que anarchisme (lequel?) et communisme (lequel?) sont à proscrire autant que le satanisme?

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    4. @ David

      Doit-on comprendre que anarchisme (lequel ?) et communisme (lequel ?) sont à proscrire autant que le satanisme ?
      Question intéressante à laquelle je vais tacher de répondre, mais en me cantonnant uniquement au rock n'roll.
      En effet, le communisme et l'anarchisme sont des idéologies politiques. Il semblerait que la musique puisse venir apuyer avec ses messages certaines de ces idéologies politiques.
      Le rock n'roll à la base est une musique d'inspiration au moins "libertaire". C'en est même sa signification éthimologique : révolte sexuelle (le terme "rock n'roll" signifie littéralement "faire l'amour sur la banquette arrière d'une auto". Lire à ce sujet le très controversé Père Jean-Paul Regimbald "le Rock n'roll, viol de la conscience par les messages subliminaux", puis Alain Dister, "L'âge du rock", mais il y a bien d'autres sources à ce sujet qui vont dans le même sens, à quelques exceptions près.). Au moment de l'apparition de cette musique, donc aux Etats Unis, un mouvement de révolte contre l'ordre établi se met en marche qui se traduit notamment par la "beat generation", objet du présent billet.
      Il faut bien comprendre qu'au moment de l'apparition du rock n'roll, les Etats Unis sont les grands vainqueurs de la seconde guerre mondiale avec l'URSS, et il se dessine petit à petit le contexte de guerre froide. Face au système capitaliste américain (Dollars are as good as gold), le système socialiste soviétique s'oppose. Le mouvement de révolte du rock n'roll inscrit également à son ordre du jour la révolte contre le système politique en place.
      Bien entendu, ça ne veut pas dire que cette révolte politique que l'on trouve dans le rock à travers le mouvement "Beat" n'ait pas de fondement justifiable. Les critiques propres au rock contre l'ordre établi peuvent parfois trouver des échos intéressants que personnellement, je suis tenté d'approuver :
      Je pense à "Civil War" de GNR, je pense à Greenday, je pense à System of a down ("Soldier Side"), mais il me semble que face à cette opposition, la musique ne vienne pas proposer d'alternative. C'est une opposition pour l'opposition, ce qui mène bien effectivement à une forme d'anarchisme : "Appetite for destruction" dit GNR (leur premier album). Imaginer un monde sans Dieu, sans pouvoir est le rêve de John Lennon (Chanson "Imagine"), et Trust chante "Antisocial", et que penser des déclarations de Mick Jagger incitant la jeunesse à descendre dans la rue en plein mai 68 : "Hé! Je pense que c'est le moment pour une révolution de palais, mais là où je vis le seul jeu qui leur plaît, c'est le compromis. Hé, écoute mon nom, je m'appelle Emeute! Je crierai fort, je tuerai le roi et j'injurierai ses serviteurs!" Et de constater au refrain : "Mais que peut faire un pauvre type, sinon chanter dans un groupe de rock n'roll, car dans Londres endormi, il n'y a pas de places pour les lanceurs de pavés ?" ("Street Fighting Man", traduction et citation de Frédéric Lecomte dans le numéro collector "Rolling Stone" de Mai 2008, "Les Révolutions" p 47.)

      Vous me demandez également quel communisme, quel anarchisme ? Honnêtement, je n'en sais rien... Celui du rock n'roll, très certainement! Je ne pense pas que les artistes de rock se soient vraiment posés eux-même la question de "quel communisme ?" (pourquoi pas Staline, Mao, Fidel Castro ?) et en fait qu'importe: l'important, c'est la révolte! N'oublions pas non plus que ces révoltes tendent également à s'estomper dans le temps, et Will I Am (des Black Eyed Peas) est un ami personnel de Barack Obama, de même que Johnny Hallyday de Nicolas Sarkosy... Et que Monsieur Sarkosy a lui-même épousé une ancienne groupie des Rolling Stones...

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    5. Oui, en effet, nous ne pouvons pas vous juger, mais vous, vous en avez le droit. Nous sommes donc sataniques, communistes, anarchistes, drogués, alcooliques, sales, en perdition...

      Ce blog devient vraiment n'importe quoi. Alors que vous partiez d'un point de vue qui pouvez encore se défendre ( Est-ce normal qu'en temps de crise, l'état et les collectivités payent pour un festival ayant des groupes antichrétiens), vous vous permettez maintenant de donner un jugement de valeur sur le rock dans son ensemble. Ce n'est plus ces quelques groupes que vous attaquez et dévalorisez, mais l'ensemble d'un genre musical.

      Et vous, qui êtes vous donc pour juger un grand nombre de personne ainsi? De quel droit vous sentez vous supérieur à ceux qui on décidait de vivre autrement que vous?
      Et que viens faire le communisme dans tout ça?

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    6. @Etienne
      Tout d'abord merci d'avoir produit cet effort réflexion pour me répondre, et merci pour la référence à "Soldier side" qui est une chanson superbe.
      Pour le reste, je ne vais pas aller aussi loin dans la réflexion. Dans ma première intervention, je voulais juste préciser que ces groupes ne s'identifient pas à ceux des anarchistes qui posaient des bombes et ni à ceux des communistes staliniens ou maoïstes entre autres, car cela va à l'encontre de l'esprit originel du rock (même si la scène NSBM ou le rock dit "identitaire" sont là dire le contraire). En résumé, je ne voulais pas d'amalgames, car il y a des communismes et des anarchismes, et les groupes s'en réclamant sont la plupart du temps des pacifistes convaincus ou au pire des révoltés permanents, mais ça s'arrête là.

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    7. @ David
      D'accord avec votre commentaire. Votre argument devrait d'ailleurs faire l'objet d'un développement lors d'un prochain billet, puisque j'ai prévu de consacrer plusieurs articles aux thématiques propres au Rock n'roll. Votre argument y est compris.

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  2. "qui êtes vous pour nous juger ?"
    Et vous? Qui vous prenez vous pour juger et vouloir faire interdire la musique que d'autres aime?

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  3. @ jj et ArrowInTheKnee,
    Autopsier un genre musical pour mieux le comprendre, l'appréhender sur la distance, en dégager des lignes de force n'a rien à voir avec un jugement sur les personnes, la distinction ne doit pas être quand même impossible à faire...sauf à ne pas le vouloir.

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    1. "Autopsie" pratiqué par un membre d'une association voulant faire interdire certains genres de musiques qu'ils JUGENT "mauvais" et qui c'est montré à maintes fois être un ANTI dans ses divers commentaires.
      DONC texte forcement orienté car son auteur l'es et donc un "jugement" biaisé dès le départ.
      Simple logique.

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    2. @PHCS
      Néanmoins, cette autopsie du genre musical est quand même suspecte, alors que la raison d'être de ce blog, est officiellement toute autre...

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    3. @ David et ArrowInTheKnee,
      Restez sur vos gardes ou en réserve si vous le souhaitez mais de grâce, développez des arguments en relation avec le sujet.
      Surtout que ces billets de Etienneweb n'ont rien d'agresif et qu'il connaît le sujet. Sinon, on n'aurait pas accepté sa proposition.

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    4. @PHCS
      Ce que je voulais dire, mais peut-être n'était-ce pas clair, c'est que, bien qu'intéressants, ces articles concernant la compréhension du rock (ne perdez pas de vue qu'il y en a plusieurs des compréhensions du rock, celle d’Étienne en est une parmi bien d'autres), ne finissent pas de dire où ils vont. Que d'un cadre aussi restreint que Hellfest on passe l'explication d'un genre musical à de quoi faire craindre au final une sorte de condamnation d'un dérivé du rock nommé metal... J'aimerai juste éviter d'avoir la désagréable surprise de lire un jour quelque chose dans ce goût-là....

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    5. Plusieurs compréhensions du rock et du metal qui en est issu ? Le débât est donc ouvert.

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  4. @ JJ et ArrowInTheKnee

    En complément du commentaire de ProvocsHellfestcasuffit :
    "Et vous, qui êtes vous donc pour juger un grand nombre de personne ainsi? De quel droit vous sentez vous supérieur à ceux qui on décidait de vivre autrement que vous?
    Et que viens faire le communisme dans tout ça?"
    Je ne juge personne. Comme le Collectif le précise, je m'essaie à faire essayer de comprendre le succès de cette musique... Et il semblerait, d'après vos commentaires que les causes de ce succès que j'avance vous dérange. C'est comme ça. Mais au lieu de contre argumenter, vous vous fourvoyez vous-même dans des jugements de valeur à mon égard. Aucun de vous vient me dire que j'ai tort. Et donc, si j'en devais suivre vos raisonnements, je devrai me taire parce que ça vous dérange ? J'ose espérer que j'ai tort de penser cela, mais je crains justement avoir raison, d'autant que mes billets étant documentés, vous pouvez vous-même vérifier mes arguments.

    Pour ce qui est du communisme : je vous renvoi à ma réponse faite à David. Vous y constaterez certainement que traiter de l'influence du communisme dans le rock est un sujet compliqué. Je complète juste en indiquant que je ne fais absolument pas du communisme, un argument nécessaire à la compréhension du succès du rock, car il n'est qu'accessoire au mouvement beat. Mais il est vrai que ce mouvement (la beat generation) est pétri de cet idéal communiste. Je précise que tous les groupes rock ne sont pas communistes, et par exemple, le dernier album de GNR "Chinese Democracy" est interdit en Chine.

    Enfin, je ne cherche pas à interdire l'écoute de la musique rock. Ce serait complètement ridicule!

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  5. @ provocs hellfest ça suffit

    Pardon chers amis de PHCS, mais vous tendez le bâton pour vous faire battre et je le saisis volontiers. Autopsier un genre musical (parce qu'il est mort??) pour mieux le comprendre, l'appréhender sur la distance, en dégager des lignes de force... parfait! Tout bon. Je soutiens. Je ne peux qu'être d'accord avec cette série de bonnes intentions. Mais pardon, que ne l'avez-vous fait plus tôt??? Vous auriez même dû commencer par ça avant de créer votre blog. Vouloir comprendre l'origine, les tenants et les aboutissants d'un genre musical (même si on est encore loin du metal en parlant de la beat generation et des Rolling Stones), très bien, mais il est intellectuellement tarabiscoté de chercher à comprendre cette musique après avoir condamné certains de ses groupes et le festival français qui en est l'emblême. Ça s'appelle mettre la charrue avant les boeufs. Tenter de saisir les intentions des artistes, ce qu'ils sont, ce qu'ils disent, l'histoire de ce genre musical, ses codes et ses clichés, pour ensuite en tirer des conclusions éventuellement hostiles, ça me paraît défendable. Mais vous faîtes l'inverse. Vous expliquez les enjeux (et leurs origines) après avoir décidé que le Hellfest, c'était en partie caca parce que certains groupes et ben y faisaient rien qu'à dire du mal de Dieu. Et ça résume assez bien l'escroquerie intellectuelle de ce blog. Ne vous plaignez pas, ensuite, que le dialogue soit parfois tendu. C'est bien vous qui voulez censurer le Hellfest. Tant que vous ne mettrez pas une grande dose de bonne foi (sans jeu de mots...) et surtout de rigueur intellectuelle (pour ne pas dire honnêteté) dans votre cocktail un peu surréaliste et coupé du monde, on ne vous accordera pas grand crédit. Ne vous plaignez donc pas, dès lors, que les médias ne vous prennent pas au sérieux. Vous agissez vous même dans l'anonymat le plus complet (sait-on qui vous êtes? Combien? Non...Est-on certain qu'il n'y a pas de soutien politique ou religieux derrière votre initiative? non plus...) tout en reprochant à vos interlocuteurs d'agir avec la même opacité. Le Hellfest est plus populaire que jamais, vous n'avez jamais été aussi isolés. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. Le débat est nécessaire, justifié, intéressant. Mais par pitié, mettez-vous au niveau ou arrêtez le massacre... Prenez ça comme un aimable conseil en communication d'un adversaire qui ne vous veut aucun mal.
    Au plaisir de vous lire...

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  6. @ Mustaine,
    Votre conclusion étant en forme de conseil aimable, nous y répondons encore plus volontiers.

    Il est exact de dire que nous dénonçons la part du metal qui nous semble dénoncable et ce maintenant deuis un peu plus d'un an. Tous nos billets n'ont sans doute pas toujours été "équilibrés" mais parler d'escroquerie, de malhonnêteté nous paraît manquer quelque peu de rigueur et de discernement aussi, on espère que vous en conviendrez. Il y en a plus d'un dans le collectif qui ont étudié ce genre musical avant le lancement du collectif et du blog.

    Si donc avec le concours d'Etienneweb, nous avons décidé de lancer une série de billets " Compréhension du rock", c'est tout simplement qu'il nous a semblé justement nécessaire de rééquilibrer et d'autopsier ou plutôt d'examiner les raisons qui peuvent expliquer et éclairer, ou pas, ce que nous dénonçons.

    Nous avons également pensé qu'au travers de cette démarche, le dialogue pourrait mieux se dérouler et offrir aux commentateurs une possibilité de prendre eux aussi de la distance. Au regard de certains commentaires, il y a du chemin à parcourir mais qui ne veut rien n'a rien et il n'y a pas que nous qui devons nous mettre à niveau comme vous dîtes : on prendra comme seul exemple les commentaires volontiers agressifs, qui manquent de recul, qui évoquent quasiment en permanence la thématique " les méchants catholiques exrèmistes ignares anti hellfest" contre les " gentils metalleux tolérants intelligents pro hellfest" ( nous forçons le trait c'est entendu).
    Comme l'évoquait Natural Induction dans un de ces commentaires, les metalleux parlant de nous sur leurs forums de discussion, que nous consultons de temps à autre, souvent, ne brillent pas par le respect ou la remise en cause.

    Tablant sur la perennité depuis le lancement de notre collectif, nous ne nous faisons aucune illusion quant aux "forces en présence" : la machine hellfest avec ses appuis politiques contre le modeste collectif, l'issue du combat, à vue humaine, apparaît comme connue d'avance. Mais il n'y a que ceux qui ne bataillent pas qui ne remportent jamais de victoire et nous sommes convaincus que petit à petit...

    Enfin, mais vous pouvez ne pas nous croire, nous sommes des laïcs chrétiens libres de toute dépendance politique et écclésiastique, dans l'esprit que nous explicitons dans l'onglet " Qui sommes nous"
    Nous avons pris plaisir à vous lire et ce n'est pas ironique.

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  7. @ Etienneweb,
    Je ne regrette pas de vous lire à nouveau avec la richesse des références et des exemples donnés tant dans l'article en lui-même que dans vos réponses aux commentaires. J'ai hâte de lire la suite.
    @ Provocshellfestcasuffit,
    Si quelquefois vos commentaires sont un peu "abrupts",je perçois néanmoins un réel respect de vos interlocuteurs et une cohérence certaine. Je ne peux que vous encourager à poursuivre dans cette voie.

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  8. @ phcs et Mustaine

    Je saisis au vol la réflexion de Mustaine! Le rock n'roll n'est pas mort. Je ne pense pas que le Collectif ait voulu dire que le rock était mort, mais plutôt que je me tentait d'esquisser une analyse permettant d'expliquer son succès. Je pense, Mustaine, que vous l'aviez très bien compris, et ce n'est pas à vous que l'on apprendra que le rock n'est pas mort, ni même (et surtout) à moi.

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    1. @ Etienneweb et Mustaine,
      C'est bien de compréhension du rock qu'il s'agit en effet.
      @ Jacques,
      Merci de votre ressenti. On va s'évertuer à "persévérer".

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