16 février 2012

Le hellfest, vitrine de l'esprit de gauche en matière de culture ?

Au regard du relativisme culturel mettant sur le même plan la musique baroque, la musique sacrée ou le jazz , on ne peut que s’interroger sur le sens du mot culture.

Pour le relativiste qui se respecte, la hiérarchisation ou même la simple comparaison sont forcément suspectes par les temps qui courent. 

Au nom de ce relativisme s'érige un nouveau dogme dont le premier de ses commandements pourrait être " Tout est égal et par conséquent rien n’a de sens ni de valeur objective : s'opposer à ce principe est inacceptable et doit donc être condamné."
Veronèse et Picasso,  Fauré et Jarre, la cathédrale Notre dame de Paris et la pyramide du louvre,  Homère et  René Char, Carpaux et Botéro , Molière et Castellucci, Chateaubriand et Breton, Black sabbath et Amstrong … pas de hiérarchie !
 Méditons le mot de Camus dans l’homme révolté :
Le relativisme, fils naturel du libéralisme, se présente le plus souvent dans les beaux habits du représentant de la tolérance, de l'esprit d'ouverture, du consensus, de la liberté, du progrès...
Méditons le mot de Camus : « Rien n’étant vrai ou faux, laid ou beau, la règle désormais sera de se monter le plus efficace. Le monde ne sera plus alors partagé en juste et en injuste mais en maîtres et en esclaves ».
Le hellfest, une des vitrines de l'esprit de gauche en matière de culture ?
Quand on rapproche les propos suivants des organisateurs «  le black metal est par nature anti chrétien » et « on ne déprogramme pas les groupes anti chrétiens » de ceux tenus par le candidat socialiste à l’élection présidentielle promettant un retour à l’esprit pur et dur le la loi de 1905 comme le rapporte « Causeur »., on peut raisonnablement l’envisager sans être pour autant soupçonnés de verser dans la théorie du complot comme lu ici.
Il n'est pas inutile par ailleurs de rappeler que cette fête de l'enfer est financée par des collectivités territoriales, toutes de gauche, avec la "bagatelle" de  1 million d'euros de subventions et d’aides cumulées. La question est donc bien à la fois culturelle et politique.

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