5 avril 2011

RETOUR SUR LE HELLFEST 2010 : DISCRIMINATION DELECTIVE !

Voici des propos sans langue de bois qui disent tout simplement la vérité. Venant de la part d'un député ancien ministre.

"Du 18 au 20 juin, s'est déroulé un festival de chansons et de musiques hardcore punk, le Hellfest, la fête de l'Enfer, curieuse démonstration satanique. De quoi était-il question dans ces chansons ? Les rumeurs prétendaient que les paroles étaient inacceptables, j'ai regardé et vu... invraisemblable ! Il était question d'empaler le Christ, de mettre la croix chrétienne à l'envers, de déterrer les morts... J'en passe et des meilleures. Il s'agissait d'une manifestation anti-chrétienne, vulgaire, outrageante pour les croyants. Insultante... méprisante... bref une manifestation ordinaire de haine !
Bien entendu ce festival a été subventionné par le conseil général et le conseil régional : il faut hurler avec les loups et surtout ne pas apparaître comme les défenseurs d'une religion ?

Bien. Mais que ce serait-il passé si, au lieu d'attaquer la religion chrétienne, les paroles avaient été outrageantes pour l'Islam ou la communauté juive ? Vous l'avez deviné, il y aurait eu un tollé général. La HALDE, la LICRA, les défenseurs des droits de l'Homme, bref l'unanimité des hommes et femmes politiques, des journalistes etc. auraient crié au scandale, à raison du reste. Les coupables auraient été traînés devant les juges, condamnés à de lourdes amendes et peut-être même à des peines de prison avec sursis.

Pourquoi deux poids, deux mesures ? Pourquoi le politiquement correct permet d'insulter les confessions chrétiennes et interdisent de dire quoi que ce soit sur les autres religions ? Les obligations de l'Etat en matière de laïcité ?

Qu'on ne se méprenne pas, je n'accepte ni l'islamophobie, ni l'anti-sémitisme, ni les attaques contre les autres religions, mais je m'insurge contre ce laxisme anti-chrétien qui traduit un laisser-aller moral, une honte de ses propres valeurs et de son histoire.

Quant aux subventions, elles sont honteuses, inacceptables, certainement illégales, mais nous sommes habitués à ce genre de dépenses...

Ainsi va la France, si personne ne dit la Vérité !


Pr Bernard DEBRE
Ancien ministre
Député de Paris