"J'apprends dans Ouest France l'annulation du concert du groupe "Sexion d'assaut", pour cause de propos homophobes. Je n'ai pas entendu les propos en question, mais je me dis qu'ils doivent être suffisamment graves pour justifier une telle décision.
Ils ont causé une levée de boucliers, entraîné les excuses du chanteur, mais cela ne suffisait pas. Il fallait interdire, car "il y a des limites à la liberté d'expression". Cette interdiction est saluée comme "décision citoyenne". Bon très bien, tout cela semble juste et de bon aloi.
Mais d'où vient le fait que je ressens comme un malaise ? Sans doute parce que cela m'a rappelé une polémique du même ordre, qui a éclaté il y a juste quelques mois, à propos de certains groupes programmés au Hellfest de Clisson. On y a chanté des paroles faisant l'apologie de la violence et de la haine contre les chrétiens, en des termes délibérément choquants et blessants. Notre communauté chrétienne de Clisson a publié un texte mesuré, protestant contre "une forme de mépris visant une catégorie de personnes".
"Que s'est-il passé alors ? Une levée de boucliers au nom de "pas touche à la "liberté d'expression", à la "diversité culturelle", à la "création artistique" etc. Bref, la démocratie citoyenne était en danger !
"Que s'est-il passé alors ? Une levée de boucliers au nom de "pas touche à la "liberté d'expression", à la "diversité culturelle", à la "création artistique" etc. Bref, la démocratie citoyenne était en danger !
"Cherchez l'erreur. je laisse les gens de bonne volonté juger de ce "deux poids, deux mesures" éhonté. Et je demande aux responsables concernés de faire preuve d'un peu de bon sens et de courage : est-ce trop demander que soit respecté l'homme et sa dignité à Clisson aussi bien qu'à Saint-Herblain ?"
Je suis d'accord avec vous. Il fallait pas faire deux poids deux mesures, il ne fallait donc pas interdire sexion d'assaut de se produire (soit dit en passant je ne suis pas homophobe mais on devrait pouvoir s'exprimer librement, quand bien même les idées exprimées sont idiotes/malsaines/contre la morale).
RépondreSupprimerla liberté commence là où s'arrete celle des autres.
SupprimerLa liberté d'expression en fait pour faire ce qu'il vous plaît,peu importe le contenu ou les autres...
RépondreSupprimerVous avez de la chance. Si on partait de votre idée de liberté d'expression, la religion chrétienne ne pourrait plus s'exprimer. Comme à peu près toutes les opinions d'ailleurs.
SupprimerTant que les gens seront assez intelligent pour savoir que ce ne sont pas des appels au meurtre mais de la simple provocation gratuite cela ne me gênera pas. On ne doit pas interdire les groupes de dire ce qu'ils veulent au simple prétexte qu'une minorité de gens (une frange idiote du public) prend au pied de la lettre ces paroles et va commettre des actes. La séparation paroles/réalité est claire pour 99% des gens, le 1% restant ne doit pas être la raison d'un changement.
RépondreSupprimerLe fait rapporté ce jour n'est pas anodin, nous semble t-il d'autant qu'il n'est pas isolé.
RépondreSupprimerC'était la minorité à laquelle je faisais allusion. Si on devait interdire toute les choses au prétexte qu'elles ont POSSIBLEMENT (car le plus souvent ces personnes ont des désordres psychologiques qui les auraient poussé à passer à l'acte même sans intervention extérieure de musique ou autre) put éventuellement pousser une personne à l'acte on en sortirait pas. Dans ce cas la il faudrait interdire toute les séries télévisées, tout le cinéma, toute la musique, même l'hymne national Français qui pourrait être interprété comme des appels au meurtre, et c'est impossible dans une société qui garantit des libertés, on ne peut pas se permettre de tout censurer dans un but vain de totale protection. Si cette personne n'avait pas écouté de musique elle aurait eu une autre "inspiration" (si on prouve que la musique est belle et bien son inspiration) ou bien elle aurait eu des voix dans sa tête.
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