14 avril 2014

"Mais non, c'est du second degré !"

Nous rompons notre pause pour porter à votre connaissance le communiqué ci-dessous qui nous est parvenu ce jour.

Sans se décourager, Sandra Bureau a, une fois encore, interpelé les élus régionaux lors de la commission permanente au sujet de la nième subvention de 20 000 € attribuée au Hellfest au titre de l’aide aux festivals, contre laquelle elle a voté.

« Les uns après les autres, de nombreux groupes invités au Hellfest signent leur attachement au satanisme, à l’antichristianisme, l’autodestruction, la haine des symboles chrétiens, avant de rejoindre cet été les scènes du temple (the temple) ou de l’autel (the altar) qui leur sont consacrées lors du festival.

Nous savons très bien que les faux arguments perpétuellement avancés – second degré ou liberté d’expression artistique – ne tiennent pas la route, puisque certains groupes ont été déprogrammés les années précédentes, pour des raisons de contenu artistique.

Nous posons donc, encore une fois la question : y a-t-il deux poids deux mesures dans la permissivité libertaire artistique ? Le nouveau Premier ministre, qui a eu tant à cœur de dénoncer « un petit entrepreneur de la haine » et son spectacle à Nantes, sera-t-il aussi prompt à dénoncer les groupes qui en appellent à la haine, qui se revendiquent de l’esprit satanique « avec ce tourbillon qui aspire toute source de lumière sur Terre, tout ce qui a été créé, vers le chaos. » (interview du groupe watain invité cette année) ?

A moins qu’on ne nous refasse, une fois encore, le coup du « mais non, c’est du second degré! »

Les enjeux sont trop graves pour continuer ce petit jeu de la mauvaise foi permanente, de la mise au pilori systématique de toute intervention qui ne va pas dans le sens du politiquement correct.. »

Sandra Bureau - lundi 14 avril
Commission permanente du Conseil Régional des Pays de la Loire