18 mai 2012

Sunn O ))) : occultisme encore

 
" SUNN O))) voit le jour en 1998 sous l’impulsion de Stephen O’Malley et Greg Anderson. Cette association est toujours très active, enrichissant au fil des années un concept artistique vivifiant. SUNN O))) explore un univers expérimental et psychédélique aussi minimaliste que maximaliste qu’il agrémente d’éléments propres aux cultures black, death et doom. Le groupe apprécie particulièrement les collaborations avec des artistes davantage enclins à pratiquer une musique différentes à la suite pour peu qu’elle dispose d’un caractère artistique affirmé et issu de l’underground. Du grand art."
Lu sur le site du hellfest

Le groupe s'illustre par des prestations scéniques éprouvantes en forme de messes noires malsaines. Lu ici

Des titres qui illustrent "l'esprit" du groupe dont les références musicales sont Earth & Black Sabbath  : " The church of satan", "Big Church" et "Agartha". Agartha en référence ( officiellement) à Miles Davis mais aussi à un monde souterrain et à des "sociétés occultes", des "théories" pour le moins "interpellantes" comme on dit et où Hitler et Aleister Crowley ne sont pas bien loin.

Un commentaire parmi d'autres et qui met bien en en valeur, ce n'est pas etienneweb qui nous contredira, qu'il ne s'agit pas que de musique :

"Cérémoniale, hiératique, l’ambiance confine au surnaturel. Les qualificatifs déjà entendus de dark ou de dépressif apparaissent comme un non-sens : Sunn O))) ne semble pas vouloir exprimer des émotions humaines, aussi noires soient-elles, mais impliquer le corps et troubler les sens à renfort de saturations et d’infrabasses insidieuses. Et, avec un vocaliste dont les gestes lents donnent l’impression d’un impénétrable rituel, comme si l’on assistait à quelque occulte cérémonie de mystères ou au sabbat innommable d’une secte inconnue. L’atmosphère est quasi surnaturelle. Et plus l’impression s’accuse, plus les êtres humains réels sur scène apparaissent comme des ghouls – effet que renforce le masque étrange que porte le vocaliste.

La voix d’Attila Csihar, dont la profondeur fait penser aux incantations bouddhistes autant qu’au guttural grognement d’un revenant de film d’horreur, déclame avec une lenteur infinie et un accent hongrois qui rappelle immanquablement Béla « Dracula » Lugosi, de longs textes étranges et passablement apocalyptiques.

Éprouvant, fascinant, unique, troublant : on sort sans trop savoir qu’en penser vraiment, car l’impression est logée plus profondément que dans la mémoire vive. Il faudra encore un peu de temps pour s’en remettre et bien assimiler que l’affaire excède bel et bien les seules limites du spectacle musical."

Sunn O))), Taake, Behemoth, Necros Christos, Glorior Belli...quelques uns des groupes programmés  par le hellfest pour ne parler que de 2012 en piochant allègrement dans le poche des contribuables.

Aucun commentaire: