27 avril 2012

Au commencement était Johnson !

Depuis le début de notre engagement, nous consacrons l'essentiel de nos billets à dire que nous ne sommes pas d'accord avec l'idée selon laquelle les provocs d'un certain metal au hellfest ne seraient que second degré et que par conséquent nous contestons le versement d'argent public à ce festival ( 1 million d'euros tout de même ! ) programmant des groupes anti chrétiens, occultes, satanistes...ou encore Taake.
Les organisateurs du hellfest ayant déclaré que " le black metal est par nature anti chrétien et sataniste", il n'y a pas de raison de ne pas prendre ces déclarations au sérieux et par conséquent de ne pas se plonger dans les racines du rock et du metal. C'est pourquoi nous ouvrons une série de billets en remerciant etienneweb pour le premier de cette série.
Au commencement était le « Blues », et le « Blues » était Robert Johnson. Puis vint le temps du Rock n’ roll, puis du metal, et l’esprit de Robert Johnson planait au-dessus de la musique… Bon… Trêve de rhétorique… Pourquoi parler de Robert Johnson ? Et bien je vais vous le dire …
Il n’est plus temps de démontrer que sans le « blues », le rock n’roll n’existerait pas. Pour qui s’intéresse un peu à l’histoire du rock, c’est une évidence, et pour ceux qui en douteraient, et comme la musique parle mieux que tout discours, je ne peux que vous inviter à écouter cette belle chanson de Johnny Halliday : « Toute la musique que j’aime, elle vient de là, elle vient du Blues. »
Parmi les incontournables du « Blues »… Que dis-je ; au rang des légendes du « Blues » : Robert Johnson, évidemment.
Né à un date inconnue, vers 1910, dans le Mississipi, il s’intéresse à la musique très tôt (on parle de 1916), et les instruments qu’il utilise au début sont la guimbarde et l’harmonica. Ce n’est que plus tard qu’il se met à la guitare, mais Son House (autre bluesman) se moque de lui, estimant qu’il ne sait pas jouer. Quelques années plus tard pourtant, Robert Johnson n’est plus le même et joue de la guitare comme un dieu… Et Son House de dire : « Il a vendu son âme au Malin pour jouer comme ça ! » (in  « Les Enfers du Rock » de Philippe Manœuvre, p 13)
C’est alors que la légende du « Blues » va naître. Robert Johnson raconte a qui veut bien l’entendre qu’un soir très sombre, alors qu’il se promenait dans les alentours de Clarksdale dans le Mississipi (cf chanson « Traveling Riverside Blues » , reprise par Led Zeppelin), il se perdit à un carrefour (cf chanson « Crossroads », littéralement, « à la croisée des chemins », reprise par Cream et Eric Clapton. Alors qu’il commençait à s’endormir, une brise fraiche le réveilla, et il vit s’approcher de lui une ombre immense coiffée d’un long chapeau, et dont il était impossible de discerner le visage. Robert Johnson fit ce que tout le monde ferait si l’on était à sa place : il prit peur. Alors l’apparition prit sa guitare et joua quelques notes magiques. Puis elle lui rendit l’instrument, lui demandant en échange de lui donner son âme. Robert Johnson accepta. Robert Johnson aurait il donc passé un pacte avec le Diable ?
Mais la légende ne s’arrête pas là, et elle prend une tournure bien réelle lorsqu’il meurt, le 16 août 1938, à seulement 27 ans. Les causes réelles de sa mort ne sont pas connues. On a parlé de syphilis, d’empoisonnement à la strychnine et de pneumonie… Quatre ans après, le lieu de sa mort est ravagé par un cyclone.
Robert Johnson, dieu de la guitare, va énormément influencer le rock n’roll. Il sera repris par les plus grands, comme Led Zeppelin (chanson « Traveling Riverside Blues »,  Eric Clapton, qui lui consacra le titre d’un album ("Me and Mr Johnson"), et d’autres encore, comme les Red Hot Chili Peppers « They’re Red Hot » .
Il faut croire que pour rentrer dans la légende du Rock n’roll, il faille imiter Robert Johnson.  Vivre à cent à l’heure, et mourir à 27 ans (Le Point,  28 juillet 2011 p.78), comme Brian Jones, le guitariste des Rolling Stones trouvé mort dans sa piscine ; Jimmi Hendrix, roi de la « Hippie Generation » (mort dans son vomi) ; Janis Joplin, la plus grande chanteuse de blues blanche, morte d’une overdose d’héroïne ; Jim Morisson, le chanteur des Doors, décédé d’une overdose dans les toilettes d’un club parisien et enterré au Père Lachaise ; Kurt Cobain, le fondateur du mouvement Grunge et retrouvé mort chez lui (probablement un suicide) et pour finir cette triste série, Amy Winehouse, décédée chez elle le 21 juillet 2011, également à 27 ans (ses excès de drogue et d’alcool semblent ne pas être étrangers à sa mort). Pour saluer sa disparition, Le Point lui a consacré un article : « Amy au bal des maudits : Dévorée par ses démons, Amy Winehouse vient de disparaître, à 27 ans, la « soul sister » anglaise entre dans la légende… » Tous imitent finalement leur mentor sans qui ils n’auraient sans doute pas existé : Roberts Johnson, ce bluesman qui aurait signé un pacte avec le Diable pour devenir un virtuose de la guitare, lui aussi décédé à 27 ans.
Et cette année, au HellFest, Robert Johnson sera présent… Si, si, je ne plaisante pas !
Avec Lynyrd Skynyrd et avec Lex Koritni, qui vient de sortir un album dont le nom n’est pas moins que « Welcome to the Crossroads ».
Ainsi, l’Esprit de Robert Johnson continue de planer sur le rock, le metal et le HellFest !

33 commentaires:

  1. La licence de wikipedia (CC BY-SA 3.0) demande à ce que toute reproduction de son contenu, même partiel, soit accompagné d'une référence à l'origine du contenu copié. Vous devez ajouter que tout ou partie de votre article provient de wikipedia.

    Quant au contenu de l'article, on parle bien ici d'une légende, ayant contribué au "mythe" Johnson. Vous essayez de démontrer quoi? Que le "fondateur" mythique du Blues (et donc du metal) avait passé un pacte avec Satan? Soyons sérieux... relevez quelque peu le niveau de votre blog à partir de faits, et non de légendes.

    Essaieriez-vous de prouver que tous les bluesmen et les musicien portant leur héritage sont des fils de Satan? Vous avez bien conscience que 90% de l'ensemble de la production musicale actuelle en découle?

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    1. Il y a différentes sources qui m'ont amenées à parler de Robert Johnson et de son influence sur le rock n'roll :
      - « Le guide du Rock » (Philippe Bouchey – 1990 Presses de l’Imprimerie Lienhart et Cie à Auberras dans l’Aderche). C'est l'ouvrage qui m'a mis sur la piste. Si j'en crois cet auteur, le terme même de "Rock n' Roll" aurait été inventé par Robert Johnson. Je dis "aurait", parce qu'après recherche, je ne suis pas sûr que ce soit lui qui ait inventé cette expression. L'opinion de Philippe Bouchey est d'ailleurs ultra minoritaire, et c'est le seul auteur que j'ai lu qui ait une opinion divergente de la signification du terme "Rock n'roll". Mais il y en a peut être d'autres...
      Une chose est sûre : lorsque Alan Freed lance son émission sur WJW, il s'inspire d'un terme argotique des noirs américains couramment utilisé par les bluesmen. J'aurai l'occasion d'y revenir.
      La deuxième fois que j'ai entendu parler de Robert Johnson comme auteur de blues ayant influencé le Rock n'roll est à un débat organisé en marge du HellFest par l'association Irma. Nous en parlions, en dehors d'ailleurs du débat, avec Jérome Guibert et le Père Robert Culat.
      Enfin, et c'est au final ce qui m'amène à considérer cet auteur de blues fondamental pour comprendre l'esprit du Rock n'roll, le petit ouvrage de Philippe Manoeuvre intitulé "Les Enfers du Rock" (Thana Editions, 2009).
      Puis, bien sûr, il y a la musique: les exemples donnés sont les plus connus, mais il y en a bien d'autres, comme par exemple, Hugh Laurie... Je vous invite évidemment à faire les recherches vous-même.
      Pour terminer, et j'entends votre argument, j'ai effectivement vérifié et complété certaines de mes sources en allant sur Wikipedia.
      A l'avenir, mes sources seront citées en intégralité en fin de billet.

      Vous écrivez :
      "Vous avez bien conscience que 90% de l'ensemble de la production musicale actuelle en découle?"
      J'en ai effectivement bien conscience. Le chiffre de 90 % avait d'ailleurs été donné par le Père Jean-Paul Regimbal en 1981 dans "Le rock n'roll, viol de la conscience par les messages subliminaux".

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  2. L'histoire de Johnson est interressante, bien que la croisée des chemins ne soit qu'une légende. Ceci dit je ne comprends pas trop l'introduction concernant le second degrés qui est censée donner le ton et le sujet du post.

    Au delà de robert Jhonson, c'est l'ombre du premier homme ayant fait de la musique qui plane sur tous les zicos et tous les melomanes. Il devait certainement s'agir de percussion et/ou de vocalise au départ.De la musique tribale quoi.
    D'ailleurs je ne sais plus qui sur ce blog disait que durant les concert de metal il y avait comme une ambiance tribale...finalement le metal reboucle peut-être un peu avec la musique originelle...

    D'ailleurs je vous invite à écouter le morceau Ratamahatta de Sepultura à laquelle des indiens d'amerique du sud ont participés. Il est trés interressant et donne bien la pêche!

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  3. J'allais oublier:
    "Il faut croire que pour rentrer dans la légende du Rock n’roll, il faille imiter Robert Johnson"

    C'est une peu nul ça comme commentaire, non? l'ensemble des exemples que vous donnez concerne des artistes qui étaient déjà des legendes de leur vivant, leur mort brutale/tragique/précoce n'a fait que sceller leur status legendaire. Ils seraient morts naturellement que cela n'aurait rien changé.
    Vous versez un peu dans le sensationnel pour menagère de +/- 50ans genre 'voici' ou 'gala' avec ce paragraphe.

    (De plus l'année de naissance de johnson n'est pas sure à 3 ans près, donc on ne sait même pas si il est bien mort à 27 nas...)

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    1. D'accord avec vous : on ne sait pas si Robert Johnson est mort à 27 ans, puisqu'on ne sait pas quand il est né! C'est la légende qui veut cela... Et on la ressort de temps à autre, comme "Le Point" l'a fait avec Amy Whinehouse... Disons que ça entretient le mythe.

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    2. Le point interressant de mon post n'était pas l'age de Jhonson à sa mort, ce n'était qu'une anecdote. Il s'agissait plutôt de réagir sur le l'affirmation:

      "Il faut croire que pour rentrer dans la légende du Rock n’roll, il faille imiter Robert Johnson"

      Je vous rassure personne ne le croit.

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    3. D'accord avec ce commentaire... Erreur rédactionnelle de ma part que vous avez parfaitement corrigée de vous-même.
      Merci!

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  4. Votre blog vient de baisser dans mon estime: autant je trouvais vos articles sur Taake relativement intéressants -car pointant bien les difficultés pour des non-connaisseurs d'appréhender l'imagerie et la thématique du Black Metal-, autant je trouve fort préjudiciable pour votre crédibilité de colporter une légende urbaine aussi grotesque que les Rock Stars mortes à 27 ans (d'ailleurs les Rock Stars non-décédées à 27 ans sont légion).

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    1. J'ajouterais même que les rock stars non décédés sont également très nombreuses.

      Et que celles qui nous ont quittées ne sont pas toutes mortes de leurs excès. Certains sont morts de maladies ou dans des accidents.

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    2. @XGV et Serval
      "autant je trouve fort préjudiciable pour votre crédibilité de colporter une légende urbaine aussi grotesque que les Rock Stars mortes à 27 ans (d'ailleurs les Rock Stars non-décédées à 27 ans sont légion)."

      Et oui... Ca peut paraître surprenant, mais la plupart des rockstars ne meurt pas à 27 ans, et la plupart meurent de causes tout à fait naturelles... Vous avez trouvé cela tout seuls ?

      Soyez gentils... Il ne me semble pas que c'est en écrivant des posts de ce genre que vous élèverez le débat, et c'est clairement sans intérêt.

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  5. @ tous,
    Nous prenons quelques jours de "congés". Aussi répondrons-nous plus tard aux commentaires nous concernant.

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    1. Je comprends mal le but de ce texte. Décrédibiliser les scènes blues, jazz, rock ou metal avec leurs acteurs qui boivent et se droguent? (ce fameux folklore). Il faudrait donc croire que ces problèmes sont inhérents uniquement à ces scènes donc, à vous lire. Etablir un lien, et pour faire aussi cliché que votre texte, entre rock-jazz-blues, alcool et drogues.Mais la musique classique? Que je ne vois pas cité. Berlioz (1803-1869) était opiomane il me semble. Aare Merikanto(1893-1958), célèbre compositeur finlandais était lui alcoolique et morphinomane. Quant à Karol Szymanowski (1882-1937) il est mort en partie à cause de l'alcool et de la drogue (bien qu'il soit déjà tuberculeux). Plus récemment le violoniste Eugene Fodor, dans les années 80 s'est fait chopé avec plus de 20 g d'héroine. Des membres du Scottish Opera se sont aussi fait attraper pour consommation de cocaïne. Et l'usage de bêtabloquants, utilisé normalement en cardiologie, est fréquente dans ces milieux, probablement plus huppés que ceux du rock'n'roll mais en aucuns cas plus exemplaire. Bref l'utilisation de psychotropes ou d'alcool à des fins d'inspirations ne sont en aucuns l'apanage du blues, du jazz ou du rock mais tout simplement à l'ensemble du monde de l'Art. Mais il est plus simple de catégoriser, je vous l'admet. L'herbe est toujours plus verte chez le voisin hein? (sans mauvais jeux de mots...Quoique si, je plaide coupable). Je vous semble poli, courtois et instruit? Pourtant je me déboite aussi le crâne comme quoi les étiquettes ont la peau dure. Sur ce messieurs, bonne continuation.

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    2. "Je comprends mal le but de ce texte. Décrédibiliser les scènes blues, jazz, rock ou metal avec leurs acteurs qui boivent et se droguent?"
      Il ne s'agit en aucun cas de décrédibiliser qui que ce soit, ou même, quoi que ce soit.
      Quant au but du texte, je vous renvoie à ma réponse à Nicolas.

      En outre, comme le sujet que je tente de proposer au Collectif ne peut se résumer en aussi peu de lignes que sur Robert Johnson, d'autres billets suivront sur les influences musicales, philosophiques, sociologiques du Rock n'roll. Peut être serez vous intéressé de les suivre et de nous donner votre avis dessus ?

      J'ajoute que mes billets sont proposés hors polémique pro HellFest/anti HellFest, mais pour permettre aux lecteurs de ce blog de tenter de comprendre ce qu'est le rock n'roll (tiens ? ce que je viens d'écrire est assez prétentieux...)... Allez... parce que je ne veux pas être prétentieux, je vais essayé de donner quelques explications... Peut être y apprendrez vous quelque chose, et sûrement apprendrai-je de vous, mais pas que.

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  6. je ne vois pas l'intérêt de ce billet . Ou du moins je n'en vois pas l'utilité dans un débat sérieux et construit
    . Robert Johnson est un mythe une légende urbaine ! J'espère que vous n'essayer pas de démontrer que le rock est sataniste a ces racines avec ce post ??? Ce serait du plus grand ridicule ! ( Mais je ne pense pas que ce soit la votre volonté ) . Par contre effectivement quelque légende du rock son morte a 27 ans . Un Nombre encore plus grand de rocker est mort en dehors de cette âge , et pour une grande partie cela n'est pas du a l'alcool , ou a la drogue . De plus il reste encore bon nombre de légende bien vivante qui continue de jouer de la musique , heureusement d'ailleurs ! Metallica , Megadeth , AC/DC , Iron Maiden , Ozzy Ozbourne , U2 ................... Et tant d'autre . Bref pas besoin de mourir pour être une légende du rock !

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  7. @ xgv,
    Vous vous êtes fendu de ce commentaire sur "Spirit of the metal" :
    "Pour ceux comme moi qui s'emmerdent, je vous propose d'aller lire le dernier article du collectif anti-hellfest qui fait à nouveau assez fort dans la connerie".
    Quelle argumentation !

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    1. Vous continuez d'espionner le topic le plus inintéressant de SOM ?
      Mon argumentation ? Elle est ici, lisez les réponses au-dessus, je les rejoins entièrement. Je n'allais pas contre-argumenter sur le forum. Je ne pensais même pas que vous y alliez encore (quelle idée de lire l'humeur du jour, en même temps !)

      Oui, ce qui vous dites ici est totalement ridicule. Ces histoires à dormir debout selon lesquelles Johnson aurait vendu son âme au diable ne sont que des racontars que personne ne peur prouver. Et si vous pensez convaincre des lecteurs athées avec de tels arguments... Vous allez être déçus. Même moi qui suis croyant je trouve ça vraiment tiré par les cheveux.

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  8. @PHCS: En toute objéctivité je trouve le commentaire de XGV sur spirit of metal tout aussi argumenté que cet article.
    Pour mettre les choses au clair, et répondre à la question que tout le monde se pose: Où voulez-vous en venir avec un article de ce genre?

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  9. Quand on a un point de vue avec un tant soi peu de recul, les articles de votre blog tiennent plus du doux divertissement qu'autre chose. Vous prenez trop au sérieux des choses qui justement sont faite pour ne pas être prises au sérieux. Sauf par ceux qui manquent de recul ou sont un peu trop bornés, mais ça je l'ai déjà dit.

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  10. Je perçois comme une certaine "incompréhension" de la part des divers commentaires sur ce blog relatif à cet article, comme Nicolas.ee, Nicolas, XVG, etc...
    J'espère me tromper, mais j'ai l'impression que la plupart des commentateurs viennent ici surveiller les articles du PHCS pour avoir sous la dent, quelques arguments pour "bouffer" du catho-qui-n'écoute-pas-de-rock-ni-de-metal-et-qui-prétend-en-remontrer-aux-autres-en-allant-se-sourcer-sur-Wikipedia.
    En ce qui me concerne, je n'ai aucune prétention. Je tente juste de faire évoluer le débat en présentant un certain nombre d'arguments qui peuvent aller dans un sens chrétien pour celui qui l'est, ou pas pour celui qui ne l'est pas...
    J'écoute du rock, comme vous certainement... Peut être plus que vous (peut être moins aussi). Ce qui me désole dans les argumentaires des commentateurs, c'est de dire que je n'ai pas d'arguments.
    En fait, je ne pense pas que ce soit le plus désolent... On vous expose des faits ? Vous dites qu'ils n'y en a pas... Vous dites qu'il y a des faits ? Vous dites qu'ils ne sont pas suffisamment argumentés... On vous oppose des arguments ? Vous dites que ce ne sont pas des arguments...
    Faut il laisser la parole au pro-rock n'roll ? Pas de problème :
    Citation de la préface de "Rock N'roll Babylone" de Gary Herman, p1 :
    "Comprenez-moi bien dès le départ : j'adore le rock n'roll (...) Considérer ces stars comme des traîtres n'est pas facile ; comprendre qu'ils ont pu devenir l'ennemi est plus difficile encore"
    Cela vous gêne t'il donc tant que ça que je vienne écrire ce que finalement tout le monde écrit ? Ce que vous pourrez trouver dans Alain Dister, Philippe Manoeuvre, Florent Mazzoleni, Gary Herman etc, etc... ? Car je n'invente rien...
    Alors, je demande donc juste auxdits commentateurs de me faire un minimum confiance, car vu ce qu'ils écrivent, je suis certain qu'ils n'ont pas lu Alain Dister, Philippe Manoeuvre, etc... Moi, je les ai lu. Ces gens ont baigné dans le rock, ont fréquenté ses stars, écrivent dans les revues les plus reconnues en terme d'actualité sur le Rock n'roll. Ils sont des sources... Ils sont des arguments, contrairement à ce que sous-entend Nicolas-ee.
    Les billets que je vais proposer par la suite sont des articles dérangeant, et j'en ai bien conscience, et ils le seront d'autant plus qu'ils seront écrit par moi et publiés par le PHCS, s'il est d'accord.
    Ca ne vous empêchera pas de continuer à écouter votre musique préférée... Ni moi d'ailleurs... Ca ne vous empêchera pas d'aller au HellFest... Mais peut être aurai-je contribué à vous faire comprendre ce qu'est le rock n'roll, d'où il vient, pourquoi ?
    Votre choix d'écouter du rock ou d'aller au HellFest ne m'appartient pas. Il vous appartient.
    Pour terminer : une citation d'Elvis Presley à propos du Rock n'roll : "Si tu cherches les ennuis, t'es venu au bon endroit" (In Gary Herman, p 1)

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    1. @ Etienneweb: (limitation de responsabilité: je n'ai pas eu le temps de trouver et lire l'ouvrage.)
      J'ai cherché des renseignements sur cet ouvrage et le propos de l'auteur semble contestable d'après une critique sur Amazon:
      "Je ne pense pas que l'auteur soit un amateur de musique. Ce livre ne recèle que des anecdotes, souvent peu vérifiables, des partis pris par l'auteur (souvent de mauvais goût) ainsi que commentaires ayant peu de rapport avec la musique. Seules quelques (rares) photos sont dignes d'intérêt. Vrais amateurs de musique passez votre chemin, vous ne trouverez dans cet ouvrage que des commentaires vides de sens."

      Les frasques des rock stars sont connues et donc le parti pris de l'auteur est contestables avec des faits divers pour tabloïdes anglo saxons. Et les questions de gros sous dans l'industrie du disque, de commercialisation du rock (évoquées dans cet ouvrage) ont déjà été soulevées de diverses manières par des artistes tels que Laibach, the Residents, GG Allin et tant d'autres.
      Et ce qu'au moins l'auteur a eu la décence d'aborder la réaction des artistes à la commercialisation du rock? (le mouvement "rock in opposition", la musique industrielle, le "street punk", le punk hardcore et la OI! face au punk rock récuperé par l'industrie du disque; le mouvement straight edge face aux drogues dans le milieu du punk hardcore,le rock indé... Car deux citations s'opposent:
      "C'est le dollar qui dicte la musique que j'écris." (Chuck Berry)

      "Je préfère mourir de faim en chantant cette musique que d'être riche et chanter autre chose." (Gene Vincent)

      Et que dire de Lemmy qui a déconseillé d'acheter le coffret dont le prix tourne autour de 600$ avec les premiers albums de Motorhead?
      http://www.bamboin.com/fr/2012/03/05/sil-vous-plait-nachetez-pas-mes-produits/

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    2. @RedMetalhead
      Merci pour votre critique!
      "(limitation de responsabilité: je n'ai pas eu le temps de trouver et lire l'ouvrage.)"
      (Je pense que vous parlez de Gary Herman). Comme j'ai lu le livre, j'avoue cependant ne pas connaître la bio de cet auteur. Cependant, je rebondis sur le commentaire que vous avez trouvé sur Amazon :
      "Je ne pense pas que l'auteur soit un amateur de musique. Ce livre ne recèle que des anecdotes, souvent peu vérifiables, des partis pris par l'auteur (souvent de mauvais goût) ainsi que commentaires ayant peu de rapport avec la musique. Seules quelques (rares) photos sont dignes d'intérêt. Vrais amateurs de musique passez votre chemin, vous ne trouverez dans cet ouvrage que des commentaires vides de sens."
      Je n'ai pas fait le compte, mais dans l'ouvrage, il doit y avoir près de 300 photos et articles de journaux. Alors, pour les quelques "rares" photos, je trouve le commentaire plutôt désobligeant pour un ouvrage qui compte 342 pages!
      Sur le fait que les commentaires auraient peu de rapport avec la musique... La couverture extérieure de l'ouvrage indique : "La légende du rock n'est pas faite que de musique". En fait, l'auteur en parle très peu, voire pas du tout. Ce n'est donc pas un ouvrage sur la musique rock, mais sur les artistes, et essentiellement les artistes principaux ayant contribué à l'histoire du rock. La nuance me paraît importante. Le commentaire que vous avez lu sur Amazon n'est donc pas non plus crédible sur ce point, puisqu'il se trompe de cible en visant la musique, alors que l'ouvrage vise les artistes.
      Enfin, sur la fin du commentaire :
      "Vrais amateurs de musique passez votre chemin, vous ne trouverez dans cet ouvrage que des commentaires vides de sens."
      Ce n'est pas faux, mais ça n'est pas complètement vrai... A lire Gary Herman, le rock s'arrête aux années 80. Autant il apprécie réellement les rockeux style Elvis Presley, Chuck Berry, Gene Vincent, autant les artistes telles que Madonna, Mickaël Jackson, Guns n'roses (vous savez que j'apprécie beaucoup ce dernier groupe) ou Marylin Manson contribuent à l'en croire à la dégénérescence du Rock n'roll. Là dessus, évidemment, je ne suis pas d'accord avec lui.
      "Et ce qu'au moins l'auteur a eu la décence d'aborder la réaction des artistes à la commercialisation du rock? (le mouvement "rock in opposition", la musique industrielle, le "street punk", le punk hardcore et la OI! face au punk rock récuperé par l'industrie du disque; le mouvement straight edge face aux drogues dans le milieu du punk hardcore,le rock indé..."
      Il en parle très peu, sauf le punk et les Sex Pistols et quelques lignes sur la Oi, mais il n'y a pas de quoi fouetter un chat! Je pense à ce sujet que Gary Herman n'entend pas d'ailleurs sectoriser la musique rock...
      En ce qui concerne l'industrie du disque: je n'ai pas approfondie le sujet plus que ça. Gary Herman en parle effectivement, surtout pour insister sur les pots-de-vins versés à certains artistes, dont Alan Freed d'ailleurs, malgré que ce dernier ait déclaré : "Je n'ai jamais pris un cent pour passer un disque. Le faire aurait été idiot, j'aurais perdu mon indépendance." (In Gary Herman, p 198).
      Puis... soyons sérieux : comment un type qui ne connaîtrait pas la musique pourrait il avoir recenser autant d'articles, autant de photos et écrire un bouquin de 342 pages sans connaître le rock, sans que ce soit sa passion ?

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  11. @ xgv,
    Nul n'est besoin d'espionner : l'administration le fait pour nous.

    @ Nicolas.ee,
    Le commenentaire de xgv sur "spirit of metal", une argumentation ? Dommage que vous réagissiez ainsi !

    @ etienneweb,
    Voilà qui est bien senti ! Votre seconde contribution nous est parvenue et est " à l'étude".

    ,
    Votre Etienneweb,
    Nous

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    1. @PHCS: Oh non, bien sûr que ce n'est pas une argumentation! Je disais simplement que cet article était du même niveau. Colporter des légendes urbaines qui tiennent du fantasme de fans de blues et de rock avec une bonne dose de surnaturelle à trois sous, ce n'est pas un argument.

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    2. C'est VOTRE avis. Ce serait honnête que vous le précisiez...
      En outre, je ne vois pas en quoi une légende ne serait pas un argument. C'en est un, parmis tant d'autres. En outre, cette légende comme vous le dites, tient du fantasme de fans de blues et de rock... Ne vous en déplaise, mais je me suis essayé à le démontrer.
      Vous avez le droit de ne pas être d'accord avec moi, mais il va falloir prouver que j'ai tort.
      J'attends avec impatience votre argumentation : par des faits, par un raisonnement... bref, par tout ce qui fait la richesse d'un argument.

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    3. Ce serait déjà à vous de nous démontrer que vous avez raison, non?
      Mais la première question est : raison sur quoi? Qu'est-ce que vous tentez de démontrer avec vos histoires de surnaturel? Si ce que vous tentez de démontrer que le rock possède ses contes & légendes, à l'image d'une religion quelconque ou d'un peuple quelconque, afin d'en renforcer l'aspect CULTUREL, c'est une démarche assez originale et j'attends de voir la suite avec impatience! Mais là sincèrement je ne vois pas du tout où ça va. Comment un conte constitue-t-il un argument? Vous dites que vous ne voyez pas en quoi cela n'en serait pas un : wahou pour le coup ça, c'est de l'explication argumentée!
      Une légende, par définition, est une fiction, un récit inventé donc (aussi esthétique et plaisante cette légende puisse être) un mensonge. Baser son argumentation sur du vent, ce n'est tout de même pas très sérieux, non? Surtout si c'est pour prouver les origines sataniques du rock.
      Le plus amusant, c'est que vous ne présentez que de la fiction, et en retour vous me demandez des faits. Il va falloir vous décider sur quel terrain vous souhaitez débattre!

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    4. Bon...

      Ne le prenez pas mal, mais les fictions peuvent être des arguments qui peuvent constituer des faits en elles-mêmes. Je vais prendre un autre exemple très courant pour qui s'intéresse à l'histoire de France et aux origines chrétiennes de la France : celui du baptême de Clovis. "On" raconte qu'au moment de son baptême (qui est aussi son sacre), le Saint Esprit est descendu du Ciel sous la forme d'une colombe, déposer entre les mains de Saint Rémy la Sainte Ampoule destinée à l'oindre afin qu'il puisse sacrer le premier roi Chrétien : Clovis.
      Cela, rien ne peut le prouver... C'est donc au moins une légende... Mais que vous preniez par la suite des auteurs comme Saint Thomas d'Aquin expliquer que le Sacre du Roi de France peut être assimilé à un huitième sacrement, alors vous comprendrez qu'une légende puisse confirmer une certaine vérité, et du moins, nous permettre de la comprendre. Que pensez vous du Pape Jean-Paul II au début des années 80 qui au sujet de la France a posé cette question ? "France, Fille ainée de l'Eglise, es tu fidèle aux promesses de ton baptême ?" Très certainement, une légende peut contribuer à comprendre.
      En l'occurrence, à propos de Robert Johnson, il s'agit du rock, du blues... dont s'inspire bon nombre de groupes rock... Je vous citais Led Zeppelin, Eric Clapton, Hugh Laury... Et vraiment, lorsque Lex Koritni sort un album qui s'intitule "Welcome to The Corssroads", je trouve ça logique... Pas vous ?
      Conclusion : une légende peut être un argument (bien sûr ce n'est pas le seul... un peu de patience, le Collectif me donne une occasion de m'exprimer que je ne veux pas rater - et je l'en remercie - j'ai, si vous voulez tout savoir, écrit un argumentaire qui en tout, contient 98 pages... je ne pourrais donc pas tout vous dire d'un coup).

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  12. "Jimmi Hendrix, roi de la « Hippie Generation »"
    C'est faux, de plus il se moquait d'eux souvent et était en désaccord avec le mouvement. Je trouve que c'est dommage que son anti-conformisme sérieux passe chez trop de gens pour de la clownerie hippiesque....
    Exemple dans If 6 was 9 d'une pique(Celui qui me vient tout le temps à l'esprit dans ce genre de débat):
    "If all the Hippies cut their hair I will don't care"


    En ce qui concerne le Hellfest et le black métal en général je suis d'accord avec vous, ils se disent du second degrés mais force est de constater que dans les fait ils sont vraiments tombé pour certain dans une philosophie d'une noirceur terrible et incompréhensible.

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    1. Je ne comprends pas bien votre commentaire... Le sujet porte sur Robert Johnson, pas sur Jimmi Hendrix...

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    2. Si... je viens de comprendre... Autant pour moi... C'est une citation du journal "Le Point". Le fait que "Le Point" indique que Jimmi Hendrix est roi de la Hippie Generation n'engage donc que le journal... Ce n'est pas moi qui l'ai dit...
      D'accord avec votre commentaire

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  13. Pourquoi appeler "démonstration" une série de conclusions hâtives entre deux bouts de légende, des extraits de chansons ?

    Une légende, qu'elle soit historique, guerrière, romantique, ou celle du rock'n roll, est par définition une histoire dont on ne peut pas prouver la véracité. Sinon, ce serait de l'Histoire.

    Une chanson, comme un roman, n'est pas l'expression de la pensée littérale de l'auteur, mais un texte qu'on pose sur une chanson. Ca n'a jamais été une preuve de démonstration...

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    1. Nous laissons l'auteurt vous répondre. En vous demandant de désormais poster en utilisant une identité.

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    2. @ anonyme
      "Pourquoi appeler "démonstration", une série de conclusions hâtives entre deux bouts de légende, des extraits de chansons ?"
      Je ne comprends pas le sens de votre question... Je ne vois pas ou je sors une "série de conclusions hâtives entre deux bouts de légende, des extraits de chansons ?"
      Puisqu'en réalité, il n'y a qu'une petite conclusion de deux lignes pour clôturer l'histoire de la légende de Robert Johnson et l'influence de cette légende sur le rock n'roll : "Ainsi, l'esprit de Robert Johnson continuera à planer..."

      "Une légende, qu'elle soit historique... est par définition une histoire dont on ne peut pas prouver la véracité. Sinon, ce serait de l'Histoire" ( je note le grand H) : je ne partage pas votre avis là dessus. Il ne faut pas confondre "Histoire" et "Preuve". Est ce qu'historiquement, on peut prouver l'existence du Christ (par exemple)? Les historiens contemporains de l'époque du christ en parlent très peu... Le Christ n'a jamais rien écrit, et en plus, selon les chrétiens, il est ressuscité... Il n'a donc laisser aucune preuve matérielle de son passage, si ce n'est un linceul (le linceul de Turin) dont la "science" est venu démontrer qu'il s'agissait d'un faux datant du XIIIème siècle (vous avez entendu parlé de la fameuse datation au Carbone 14...) (ce qui reste encore à démontrer d'ailleurs).
      L'histoire peut donc sans cesse être bousculée, remise en cause. J'ai un ami qui lors du soutien de son mémoire en histoire du droit, s'est trouvé confronté à un membre du jury qui remettait en cause l'existence des guerres de Vendée... une légende selon lui... Pas de faits avérés...
      Donc, on doit pouvoir se servir des légendes pour comprendre le monde qui nous entoure. On ne peut pas les écarter au simple motif que leur existence n'est pas avérée, car les légendes ont leur fondements, et certaines participent aux fondements de certaines histoires. La légende de Robert Johnson participe des fondements du rock selon moi(mais pas que), et je ne suis évidemment pas le seul à le penser (Philippe Manoeuvre, par exemple, dans "les Enfers du Rock" y fait de longs développements).

      "Une chanson... n'est pas l'expression de la pensée littérale de l'auteur, mais un texte qu'on pose sur une chanson"
      Outre que je constate que vous vous contredisez dans votre propre phrase, comment pouvez vous affirmer qu'une chanson (qui est un texte) ne peut pas être la pensée littérale de son auteur ? Ce peut très bien être le cas, comme ce peut être sujet à interprétation. Tout dépend de ce que veut l'auteur... Freddy Mercury, par exemple, ne donnait jamais la signification profonde de ces chansons pour laisser les auditeurs libre d'interpréter à leur manière, mais parfois, il n'y a rien à interpréter, parce que le texte est suffisamment clair pour qu'il n'y ait pas de doute sur la signification du texte.

      Pour finir, je pense que vous vous trompez sur la signification de cet article. Cet article avait pour objet de faire connaître la légende de Robert Johnson et l'influence de cette légende dans l'univers du rock.

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  14. Je poste un commentaire ici, car il est impossible de poster sur votre blog "Provocs Hellfest ça suffit" ....
    Travaillant pour l'Etat et participant au Hellfest quasiment tous les ans depuis l'année 2005 (ex-Fury Fest localisé au Mans, je commence à me demander ce qu'ont bien pu vous faire ces métalleux qui finalement alimentent les caisses de la communauté et des commerçants (ravis eux !!).
    La question du satanisme est tout de même plutôt minoritaire lors du festival, il y a certes quelques groupes poussant leurs jeux de scènes un peu loin ... mais ce n'est malgré tout que du folklore. je pense qu'il y a des mouvements bien plus graves et importants à revendiquer qu'un simple festival métal (allez donc vivre dans un pays du tiers monde où les gens meurent de faim chaque jour).
    Plus les années passent et plus le phénomène s'étend, lorsque je me balade sur le site ou sur le camping, j'ai plaisir à voir des familles au complet participer et prendre plaisir à tout âge !
    Quand on connaît la musique, la technicité et le talent de certains groupes plus que méconnus (qui eux composent avec de vrais instruments sans se contenter de sampler ou de reprendre un vieux tube pour faire de l'argent facile) vous paraissent sans doute inutile. Allez faire un tour dans un festival de hip-hop / rap ou encore dans un teknival sauvage et ensuite faites la comparaison.
    Je peux comprendre les nuisances sonores pour certains voisins (surtout depuis la nouvelle installation du camping l'an dernier)mais à ce que j'ai pu voir dans les divers reportages sur le sujet, ces gens ont emménager après la création du festival et devaient donc s'y attendre à un moment, ce n'est pas comme si le festival s'était installé il y a un an.
    On nous parle tous les jours de respect et de tolérance, je vous invite donc à consulter un dictionnaire pour approfondir ces définitions dans votre esprit et de faire le tour des faits divers cités dans tous les médias, essayez donc de trouver l'un d'entre nous responsable de pédophilie ou de génocide ...
    Madame Boutin n'a pas eu raison de nous le festival est déjà en route pour 2014 ...

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