Plusieurs commentateurs nous ayant "interpellés" sur notre dernier post sur le sens de la mortification, et comme nous sommes dans le registre de la musique, nous vous proposons "Les
Sept Paroles du Christ", oratorio considéré comme le chef-d’oeuvre de
Théodore Dubois, écrit pendant le carême de 1867 et
créé à Sainte-Clotilde le Vendredi Saint de cette année.
L’oeuvre
de Dubois est dédiée à l’abbé Deguerry, curé de la Madeleine, fusillé
par les Fédérés à la prison de la Roquette en même
temps que l’archevêque de Paris, Mgr Darboy.
De
Théodore Dubois, Charles-Marie Widor a écrit : "Unité, harmonie : ces
deux mots reviennent toujours quand on parle de
Dubois". Ses Sept paroles sont, quant à elles, "d’une inspiration
élevée et d’un effet grandiose et dramatique" (citation de Henry Eymieu
dans Etudes et biographies musicales de 1892). Trois des
paroles de cet oratorio, la première, la cinquième et la septième
paroles ont une facture tout à fait moderne pour son temps, presque
théâtrale, rappelant plutôt le style d’un Rossini ou d’un
Meyerbeer que celui des oratorios des maîtres classiques. Ces pages
tragiques traduisent admirablement la cruauté et la douleur de la mort
du Christ.
Je ne connaissais pas et je vous remercie pour cette découverte.
RépondreSupprimerJe connaissais et le morceau que je préfère est pour moi "Pater dimitte illis".
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