Un reportage qui s'annonce comme un hommage à Patrick Roy.
Dommage que le réalisateur de ce reportage n'ai pas fait preuve d'un peu plus de curiosité et n'ai pas un peu plus mis les pieds dans le plat. Car il a du talent ! On retrouve dans ce reportage tous les poncifs de la communication du hellfest.
D'abords un chiffre erroné quant au nombre de participants : non pas 80 000 mais 25000 participants durant 3 jours ( ce n'est pas pareil ! ).
Ensuite, la part belle aux explications du même sociologue qu'en 2011 ou aux "artistes" eux mêmes. En substance : " le metal est une culture, certes dérangeante quelquefois, mais faut pas s'en offusquer plus que cela ! De la provoc : certainement mais ce n'est que du second degré ! "
Enfin, pas de réel éclairage sur les sujets de fonds : christianophobie, subventions et aides indirectes, satanisme, annulations etc...
Pas étonnant donc que les fans de metal applaudissent des 2 mains ou fassent le salut cornu ! Et ce d'autant que nombre de groupes mis en avant dans ce reportage sont justement les plus contreversés, c'est le moins que je puisse écrire : Judas Priest, Mayhem, Possessed, 1349, Ghost, Morbid Angel, Down...
Certes, la parole est donnée au Père Henry de Clisson ainsi qu'à un des membres de "Provocs hellfest ça suffit".
Mais le résultat, final, c'est plutôt le pâté de cheval à l'alouette. Un cheval ( le metal version correcte) et une alouette ( les critiques au hellfest ). A votre avis, le pâté en question, il a quel goût ?
Au fil des commentaires, on y (re)découvre que ce public provient plutôt de milieux aisés ou en tous les cas moins touchés par la crise, que les groupes sont à 99,9% masculins et que les personnes de couleur en sont totalement absentes.
La chute du reportage ? Des paires de fesses !