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4 mai 2012

A propos de satanisme, suite

Quand on nous dit que dans l'occultisme et le satanisme véhiculés par le hellfest, il faut n'y voir que folklore ou phantasme, un exemple de plus qui prouve le contraire avant d'en publier d'autres.
C'est un fait objectif incontournable : le hellfest participe par sa programmation à la banalisation et à la promotion de l'ocultisme et du satanisme avec la complicité des collectivités territoriales, toutes socialistes (elles ne le seraient pas que cela ne changerait rien dans notre engagement ), en piochant 1 million d'euros dans la poche des contribuables.

"C’est la stupeur dans le village depuis la découverte mardi après-midi de tombes profanées au cimetière. Quatre sépultures canouhardes ont été recouvertes de tags sataniques, toutes sont situées au début de la même allée.  Pentagrammes et inscriptions ont visiblement été réalisés avec une bombe de peinture dans la nuit de lundi à mardi. Après avoir constaté les dégradations, la municipalité a déposé une plainte hier à la gendarmerie pour “dégradation de sépultures”.

Une enquête est bien sûr en cours afin d’identifier le ou les auteurs de ces actes.  En attendant, le maire Jean-Louis Chambon peinait hier à qualifier ces agissements :  « Je trouve cela innommable et à dénoncer. Je pense que ça a été fait par des ados ou des adultes parce que ce n’est pas improvisé, c’est quelqu’un de déjà bien informé du monde sataniste ».  C’est la première fois qu’une dégradation de ce genre est constatée au cimetière de Canohès."

9 commentaires:

  1. Que prouve cet article? Quel rapport avec le festival?
    Je n'y vois l'oeuvre que d'un deséquilibré, et rien d'autre.

    Cette affaire illustre parfaitement ce que je vous indiquait dans votre avant-dernier billet:

    "Comment protéger les esprits faibles et/ou déséquilibrés? Ces thémes peuvent être en effet une source d'inspiration dangereuse pour eux et leur proches. Au même titre que d'autres supports que le métal: Films/Romans qui abordent des thémes aussi variés que l'épouvante, criminalité, justice, vengeance, ect. Là aussi les sources d'inspirations sont nombreuses.
    Quelle est votre position?
    La mienne, je vous l'avais déjà donnée par ailleurs, est que la solution ne réside pas dans la censure culturelle.
    Je n'ai cependant pas la prétention de connaitre la bonne méthode."

    Il s'agit là peut-être d'un ado ferru de jeux de rôles, d'un simple et stupide provocateur, d'un pari d'adolescent boutonneux,...ou même bien sur d'un fan de black metal.
    Quoiqu'il en soit il s'agit d'un esprit faible en manque de repère, c'est la seule chose de sure.

    Comme nous le disions le BM n'existerai pas que ce genre d'acte stupide existerai quand-même.

    Votre combat contre ces thématiques revient à passer un coup de peinture sur un mur en ruine, alors qu'il faudrait réparer ce mur: Le problème n'est pas l'occultisme ou le satanisme, mais le manque d'éducation, de respect et de repère de ces quelques malades.

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  2. Il y a un point sur lequel nous sommes bien ok, c'est bien concernant l'éducation ! Et par conséquent le rôle primordial des parents. En la circonstance, les pouvoirs publics jouent avec le feu et contre les efforts des éducateurs en finançant via le hellfest les provocations anti chrétiennes, la banalisation de l'occultisme et du satanisme du hellfest. Ils portent donc une responsabilité qu'il convient de dénoncer.
    L'escalier se balaye par le haut ! Ce qui sihgnifie que lorsque l'on évoque des valeurs et le respect, on se doit de montrer l'exemple.
    Cet acte a peut-être été commis par un désiquilibré ou une personne en souffrance. Mais quand nous publions des témoignages qui montrent l'influence que peut avoir d'un certain metal sur le comportement justement de personnes en souffrance, on les balaye du revers de la main.
    De même que l'arbre tombe du côté où il penche et que les chiens ne font pas des chats, le sens commun est de dire et de répéter que ce que nous dénonçons porte en germe le fruit de ces actes et d'autres encore.
    Le metal que nous dénonçons n'est certes pas la seule cause mais on ne peut se mobiliser sur tous les fronts.

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  3. On balaie l'escalier par le haut, je suis bien d'acord, et le haut c'est précisément l'éducation et les repères.
    Vous presentez le metal comme une des causes, hors vous faites fausse route, tout au plus est-il un vecteur, comme les romans, les films,...

    Il faut combattre le mal à la racine. Et la racine nous l'avons identifiée tous les deux: c'est l'éducation.

    J'estime pour ma part que les pouvoir publics ne sont en rien responsable du manque d'éducation parental. L'éduction est de la responsabilité des parents, il est de leur responsabilité de montrer ce qui est bien et ce qui ne l'est pas.

    En promouvant le hellfest, les pouvoirs publics ne font que mettre à dispositions des gens une culture alternative, et rien d'autre.
    Comme je l'indque depuis le début, les thèmes que vous dénoncez n'ont pas pour objectif de manipuler les consciences mais seulement de coller avec l'atmosphère de certains types de metal, de même qu'un roman sur Jack l'eventreur ne fait pas l'aplogie du meurtre et n'a pas vocation à pousser au crime. Bien qu'il puisse inciter un déséquilibrer à reproduire les actes du "héro".

    On ne peut pas se mobiliser sur tous les fronts, je vous l'accorde, il faut donc choisir le bon adversaire. Et le metal n'étant pas la source des maux que vous relatez mais au pire qu'un simple vecteur parmis tant d'autres, il me semble plus juste de changer de cible et de viser LA source du problème: Le manque d'éducation.

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  4. L'escalier par le haut, c'est dans la vie collective les autorités publiques. Dans l'entreprise, c'est le dirigeant. On voit mal comment l'attitude du dirigeant n'aurait pas de répercussion sur son entreprise. Cette évidence vaut a fortiori pour le champ public ! Pourquoi les valeurs cultivées dans la cellule familiale ( exemplarité, sens des responsabilité, cohérence, respect de l'autre ...) seraient tout d'un coup "différentes " dans le champ politique et culturel sous prétexte de liberté d'expression sans limite: cela n'a pas de sens !
    Financer un festival programmant les groupes et les thématiques que nous dénonçons est tout simplement irresponsable au regard des faits que nous livrons.
    Il n'y a donc pas de raison de changer notre fusil d'épaule, ce qui n'empêche pas et même oblige chacune et chacun à excercer pleinement ses responsabilités citoyennes et en l'occurence, non pas d'abords (ce que vous faites), trouver des excuses à la personne ayant commis cet acte même s'il y en a, MAIS d'abords ( ce que nous faisons)condamner l'acte en tant que tel et les causes qui ont pu y conduire.

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    1. Les musiques sombres et/ou extrêmes (metal, indus, gothique) sont pour un publique averti et ne cherchent pas le consensus. Ce n'est pas de la variété ou de la pop, et encore moins de l'académisme musical.
      Les thématiques sont donc sombres car ce sont les aspects les plus lugubres de l'être humain ou du monde qui l'entoure qui sont abordées.
      Je me demande donc si votre intention cachée n'est pas d'imposer un puritanisme artistique.
      Et si tel est le cas, le remède risque d'être pire que le mal en voyant l’éxemple norvégien:
      "Une impasse culturelle sur la violence
      La culture ancienne en Norvège est toujours très présente au travers des contes et légendes. La présence des grandes forêts ont été propices aux histoires de sorcières et aux légendes de trolls qui font partie intégrante de la culture du pays. Certains groupes de black metal comme Ulver ont d'ailleurs abandonné l'imagerie rattachée au black metal pour adopter des aspects plus proches de ces légendes. A l'inverse, les légendes modernes ont la vie dure en Norvège et la culture de l'horreur a toujours été rejetée. Tandis que l'Amérique par exemple a largement développé sa culture de l'épouvante, depuis les récits d'Edgar Allan Poe jusqu'aux slasher movies de Tobe Hooper, John Carpenter et Wes Craven, la Norvège n'a produit qu'un seul film d'horreur en 70 ans de cinéma. Les productions étrangères, si elles n'étaient pas bannies d'office, étaient systématiquement censurées. Cette censure ne se limite pas qu'au cinéma, elle touche tous les médias. Le programme franco-polonais pour enfants Colargol, par exemple, avait été retiré des grilles de programmes suite à un épisode dans lequel on apercevait une arme.

      L'imagerie violente du black metal peut provenir de cette censure norvégienne. Les "black métalleux" seraient en fait comme des enfants auxquels on a imposé une interdiction stricte : ils développent une grande attirance envers l'interdit et en profitent à outrance dès qu'ils y ont accès.
      Aussi ce décalage avec le reste de l'Europe s'est répercuté dans le comportement des jeunes norvégiens. Quand les anglais de Venom criaient des propos blasphématoires, violents et antireligieux, il s'agissait uniquement de second degré et de provocation, mais les jeunes norvégiens ont pris les paroles au sens strict."

      http://www.france-jeunes.net/lire-le-black-metal-norvegien-emergeance-et-polemiques-25650.htm

      Et autre chose:
      Les "vrais satanistes" (au sens de lavey) n'ont aucun intérêt à commettre ce genre de choses étant donné qu'ils tiennent avant tout à leur liberté. Ils ne veulent donc pas avoir affaire à l'autorité judiciaire qui a le pouvoir de leur priver de leurs richesses matérielles et de leur libertés.
      Ces délits sont donc la dernière des idioties.

      Mais le citoyen lambda va, avec ce blog et les amalgames faits, ENCORE accuser Lemmy, Dave Murray, Ronnie James dio, Dave Mustaine, Siouxie Sioux, et Blixa Bargeld responsable de ces actes de vandalisme.

      Et sur les profanations de tombe, il n'y pas besoin de satanisme de pacotille ni de black metal; il suffit d'une disclocation des liens sociaux du fait d'une crise économique et sociale qui se fait beaucoup ressentir dans une région donnée auquel s'ajoute l'adhésion à l'extrème droite (notamment avec le noyautage de la scène techno hardcore et gabber par celle ci) :

      http://indignations.org/profanations/index.php/2010/02/18/268-47-tombes-chretiennes-profanees-dans-le-nord

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  5. Je n'avais pas compris l'expression dans ce sens. Au temps pour moi, dans ce cas là je pèfère l'expression "Prendre le mal à la racine".

    "Pourquoi les valeurs cultivées dans la cellule familiale ( exemplarité, sens des responsabilité, cohérence, respect de l'autre ...) seraient tout d'un coup "différentes " dans le champ politique et culturel sous prétexte de liberté d'expression sans limite: cela n'a pas de sens !"

    Au contraire, les valeurs que vous citez doivent être forgées dans et par la cellule famillale, les thèmes abordés dans les textes metal ne sont pas destinés à forger les valeurs de qui que se soit. J'en veux pour pour preuve que toutes les valeurs que vous avez données: exemplarité, sens des responsabilité, cohérence, respect de l'autre sont respectées par les festivaliers de tous les festivals que j'ai pu faire. Si les textes étaient pris au pied de la lettre comme vous le suggerez, croyez vous que cette ambience bon enfant ait pu perdurer depuis tant de temps?

    En suite, je vais me repeter mais tant pis, si votre idée de censure doit être suivi, il devra l'être jusqu'au bout... dans ce cas que faisons nous pour les films, la litterature, ect ? Menerez-vous votre combat jusque là aussi?

    Enfin je vous arrête tout de suite en ce qui concerne votre dernier paragraphe: Je ne trouve et n'accepterai jamais aucune excuse pour ce genre d'actes, et je les comdamne tout autant que vous. Et croyez moi que si j'étais le père de ce gosse je lui inculquerai le respect des anciens à grands coups latte (D'ailleurs si j'étais son père il n'aurait pas commis cet acte puisque je lui aurait enseigné le respect et les valeurs de choses depuis longtemps).

    Invoquer le manque d'éducation, ce n'est pas trouver une excuse mais donner la raison, et la nuance est très importante.

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  6. Dans le cas ou vous arriviez à censurer la musique Metal, qu'auriez vous gagné ?
    Comme l'a si bien expliqué RedMetalHead, un phénomène inverse à celui souhaité peut être engendré par une censure drastique. En effet, l'homme étant insatisfait par nature, la seule chose qu'il puisse désirer, c'est ce qu'il ne peut pas atteindre. La censure crée souvent un surcroit de convoitise à l'égard de la chose censurée, comme par exemple l'alcool lors de la prohibition aux Etats Unis, ou plus intemporellement, cette métaphore de la pomme d’Adam et Eve, d’autant plus convoitée qu’elle leur était le seul objet interdit.
    Bien plus grave encore, le Metal est un genre musical unique, qui dégage une grande puissance, notamment sur le plan émotionnel, ce que recherchent, entre autres, les adolescents d’aujourd’hui qui daignent ouvrir les yeux sur la décadence d’un monde, sa violence, sa corruption. Interdire ce genre serait les priver de cette forteresse ou ils peuvent encore protéger quelques uns de leurs rêves : si le Metal parle parfois de dévastation tant physique que morale, spirituelle, environnementale, émotionnelle, c’est toujours dans un cadre cathartique, ou la sublimation de ces angoisses existentielles se fait par la puissance de l’harmonie, du rythme, et du sentiment fraternel de la communauté « Metal », ou chacun peut être admis s’il est honnête avec lui-même et les autres, et s’il est capable d’accepter que l’autre soit différent, tout en conservant son intégrité propre, à l’encontre du « bien-pensisme » actuel, complètement Orwellien, qui a très efficacement épinglé tous les adhérents du Front National comme étant des fascistes dangereux.
    Le Metal est un genre extrême, il est vrai, c’est une quête d’Absolu, d’où la reprise fréquente de mythologies, de sagas, de toutes ces histoires qui ont fait vibrer des peuples entiers pendant des siècles. Le Metal est donc un genre potentiellement religieux dans son étymologie de « liaison avec le divin », que l’on ne retrouve dans aucun autre genre actuel populaire, mais plutôt dans les musiques sacrées du Moyen Âge, du baroque, classique, romantique, dans le gospel, et vbien d’autres encore, qui ont bien sur leur richesse, mais qui ne sont que rarement composées et assez dures d’accès de nos jours.
    Donc, en censurant le Metal, vous ne ferez qu’ouvrir les écluses de la musique commerciale, mollement formatée, de plus en plus niaise à mesure que le monde a de plus en plus besoin de se cacher sa propre vacuité et sa violence, du rap, forme paramusicale violente et vindicative s’il en est, qui sont déjà maîtres d’un marché matérialiste et consumériste, et qui viendraient noyer les derniers espoirs et le dernier refuge de ceux qui aiment réellement le Metal.

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    1. @ Jenseits:
      "Donc, en censurant le Metal, vous ne ferez qu’ouvrir les écluses de la musique commerciale, mollement formatée, de plus en plus niaise à mesure que le monde a de plus en plus besoin de se cacher sa propre vacuité et sa violence, du rap, forme paramusicale violente et vindicative s’il en est, qui sont déjà maîtres d’un marché matérialiste et consumériste, et qui viendraient noyer les derniers espoirs et le dernier refuge de ceux qui aiment réellement le Metal."
      "Le rap est le business, Le Hip-Hop est la culture." disait le dj Grandmaster Flash. Votre vision du rap/hip hop est quelque peu caricaturale: L'un des fondateurs de la culture hip hop, repondant au nom de scène d'afrikaa Bambaataa a fondé le collectif "zulu nation" pour proposer aux plus jeunes une alternative à l'embrigadement dans les gangs du Bronx par des activités culturelles. Le DJ grandMaster Flash déplorait les conditions de vies des ghettos, le chômage et le fait que les jeunes tombent très vite dans la came et n'avaient comme perspectives que de se faire assassiner dans une ruelle ou se pendre dans une cellule. Au refrain de conclure par "Don't push me cause I'm close to the edge,I'm trying not to lose my head" et « It’s like a jungle sometimes, it makes me wonder how I keep from going under » à propos de la réalité du ghetto. Le Hip Hop a ses débuts était une contre-culture aux valeurs positives. Les choses se sont gâtées avec le gangsta rap et la récupération commerciale car il est peu couteux de faire illusion devant le grand public avec quelques samples et paroles scandées. De plus, les nouvelles stars ne brillent pas toujours par leurs intelligence...

      Le Gangsta rap est au hip hop ce que le black metal est au metal au niveau scandales, discours et mentalités contestables et sang versé.
      Chuck d a été invité sur un album de Living Colour. Public Enemy a samplé Slayer et fait une tournée avec Anthrax, Ice-T a fait une fusion rap-metal et dit son admiration pour la plume de Lemmy pour ce qui est des paroles.
      Donc l'opposition rap-metal...

      "tout en conservant son intégrité propre, à l’encontre du « bien-pensisme » actuel, complètement Orwellien, qui a très efficacement épinglé tous les adhérents du Front National comme étant des fascistes dangereux. "

      Ils ne sont pas tous des fascistes au sens strict car il y a de multiples courants au FN avec des idées parfois antagonistes mais qui ont en commun un aspect réactionnaire et autoritaire.

      sinon il faudra m'expliquer la proximité du logo du FN et celui du mouvement social italien, groupe néo-fasciste...
      http://en.wikipedia.org/wiki/Italian_Social_Movement

      Et aussi ceci:
      http://www.rue89.com/2012/04/18/un-cyber-raciste-recidive-pour-le-plaisir-dun-cadre-du-fn-231271

      http://luttennord.wordpress.com/2012/04/16/porno-eugenisme-misogynie-et-apologie-du-3eme-reich-le-site-de-nicolas-reynes-candidat-fn-de-la-2eme-circonscription-du-nord/

      http://fafwatch.noblogs.org/post/2012/02/29/marine-le-fn-et-ses-nazis/
      La dédiabolisation a du plomb dans l'aile...

      Et en bonus:
      http://fn56.hautetfort.com/archive/2009/06/20/le-satanisme-finance-par-nos-impots.html

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  7. "avec la complicité des collectivités territoriales, toutes socialistes (elles ne le seraient pas que cela ne changerait rien dans notre engagement )"

    Franchement, dites le clairement que ce n'est pas votre penchant politique et on n'en parlera plus, parce que là, c'est juste risible l'argument "si c'était l'autre parti ça serait pareil mais bon hein, on va quand même dire que c'est le PS"....

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